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Disney News
25 mars 2015

Cendrillon

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Le 15 février 1950 (le 1er décembre en France), le monde découvrait le visage d’une nouvelle princesse Disney, son nom : Cendrillon. Adapté du conte de Charles Perrault sorti en 1697, « Cendrillon » est aujourd’hui l’un des plus beaux films d’animation de Walt Disney. Surfant sur la mode des adaptations de leurs chefs-d’œuvre d’animation en film live comme le très réussi « Maléfique » ou encore « Alice au Pays des Merveilles », les Studios Disney, nous font découvrir « Cendrillon » en prise de vue réel. N’offrant rien de nouveau côté histoire, il n’en demeure pas moins séduisant…

Histoire : Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle.
Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent.
Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Pendant ce temps, le Grand-Duc complote avec la méchante belle-mère pour empêcher le Prince de retrouver celle qu’il aime...
Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par sourire à Ella : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…

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« Cendrillon » est une adaptation très fidèle du chef-d’œuvre des Studios aux grandes oreilles de 1950. Ne vous attendez donc pas à une relecture du conte comme ce fut le cas avec « Maléfique » en 2014. En effet, le film récupère point par point tous les éléments du long-métrage d’animation à quelques exceptions prêtes. Certaines scènes ont été ajoutées, étoffées ou voir même changées, on en apprend par exemple d’avantage sur le passé de Cendrillon avant le décès de ses parents et l’arrivée de la famille Tremaine, une très bonne idée qui intensifie le récit et apporte sa touche d’émotion. La rencontre avec le Prince, ainsi que la fin de l’histoire, se retrouve changée à la surprise de tous mais reste toutefois sans grande prise de risques, malgré ces bonnes idées. La scène de bal, se voit par contre étoffée et en devient LA scène du film, romantique à souhait, elle offre au public un pur moment de magie, bien plus beau que dans le film animé. Au-delà de ça, rien de nouveau à l’horizon et le spectateur seras en aucun cas surpris pendant la projection.

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Côté casting, c’est un sans-faute qui s’opère grâce à des acteurs parfait, en totale implication dans leurs rôles.
Lily James joue une Cendrillon encore plus naïve que dans le film de 1950. A aucun moment, elle n’essaie de se rebeller ou de dire quoique ce soit face à la méchanceté de sa belle-mère. On n’aurait peut-être aimé, que le personnage soit un peu plus approfondie ou modernisé, mais elle n’en reste pas moins très belle.
Pratiquement absent dans le long-métrage d’animation, le Prince campé par Richard Madden, prend quant à lui, un peu plus d’ampleur et de modernité. Il a toutes les qualités, ce qui en fait le Prince Charmant idéal pour toutes celles qui en rêve.
Cate Blanchett est magistrale dans le rôle de Lady Tremaine, une femme à la beauté glaciale, qui, à chacune de ses apparitions, l’actrice nous offre un spectacle absolument convaincant. On aurait tout de même voulu que le personnage soit plus poussé, afin d’en savoir plus, comme ses origines, à l’aide de séquence flashbacks par exemple. 
La Fée Marraine joué par Helena Bonham Carter, pose ici problème. Le personnage est tourné en ridicule et rend la scène de transformation de la citrouille et de la robe, qui devrait être magique, vraiment stupide. L’une des scènes préférées de Walt Disney dans l’adaptation de 1950, est dans ce film complétement à l’opposé de celle-ci. Une véritable erreur de la part du réalisateur, qui décevra les fans de la première heure.
Les autres personnages sont convenablement interprétés, on retrouvera : Stellan Skarsgard (Le Grand-Duc), Holliday Grainger (Anastasie), Sophie McShera (Javotte), Derek Jacobi (Le Roi), Nonso Anozie (Le Capitaine)…

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Visuellement, « Cendrillon » est très beau, et cela grâce à une multitude d’éléments qui fait que l’on aimerait tous pouvoir traverser l’écran. Les décors sont d’une grande finesse, notamment la maison de Cendrillon et le palais du Prince grâce à un éclairage spécifique à chacun de ces endroits. C’est simple, Kenneth Branagh fait de cette production le digne successeur de « Sissi », avec un côté old-school assumé pendant toute la durée du film.
Sandy Powell nous offre des costumes sublimes et colorés, d’une grande qualité, pleins de paillettes, dorures, dentelles…. Le spectateur ne saura plus où regarder !
Les effets visuels restent discret et se marient bien avec les décors réel, les animaux sont ainsi bien réalisés et donne un côté comique au récit pour certains d’entre eux.

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La musique de Patrick Doyle reste convaincante, sans grand thème qui reste dans la tête. Mais nous aurions peut-être voulu un peu plus d’hommages même minimes au chef-d’œuvre de 1950. On notera tout de même, le bel hommage de Lily James qui chante dans le générique « A Dream Is a Wish Your Heart Makes » ainsi que la chanson principal « Toi », chantée par Anaïs Delva dans la version française.

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L’année 2015, nous offre une version de « Cendrillon » plus magique que jamais, bénéficiant d’un casting parfait, de costumes sublime et de décors majestueux. Un très bel hommage au film d’animation de Walt Disney avec notamment des apparitions des souris et de Lucifer, ainsi qu’un hommage à la langue Française (à découvrir en VO) qui sont les bienvenus. Le spectateur reprochera cependant au film, d’être un peu trop lisse, voir même naïf et de ne rien apporter de neuf à l’histoire.
 Toute la famille se laissera emporter par ce film enchanteur qui d’un coup de baguette magique, fera resurgir leur âme d’enfant.

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18 mars 2015

La Reine des Neiges – Une Fête Givrée

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 Après le succès mondial de « La Reine des Neiges », tous les personnages ayant détrôné « Le Roi Lion » au titre de meilleur box-office mondial pour un film d’animation, reviennent. Cette fois ci, ils sont de retour dans un court-métrage, proposé en première partie de l’adaptation live de « Cendrillon » au cinéma, et reprenant tous les éléments de ce phénomène de société, véritable mine d’or pour Disney.

L’Histoire : C’est l’anniversaire d’Anna, et Elsa et Kristoff sont décidés à lui offrir la plus belle fête dont on puisse rêver, mais les pouvoirs « glaçants » d’Elsa pourraient bien provoquer une catastrophe…

« La Reine des Neiges – Une Fête Givrée » est un cartoon de 7 minutes où l’on retrouve nos personnages préférée dans une petite aventure inédite. La qualité est bien sûr au rendez-vous, puisqu’il reprend les mêmes éléments que le long-métrage de 2013. Même si l’histoire reste assez simple, nous ne boudons pas notre plaisir à revenir dans le royaume d’Arendelle, et à assister à une série de bons gags avec de très bonnes trouvailles visuelles.

  

Disney a également eu la bonne idée de rappeler toute l’équipe du film original pour travailler sur ce court-métrage. Jennifer Lee et Chris Buck sont à la réalisation, Peter Del Vecho à la production, les voix officielles originales et françaises des personnages sont aussi de retour (à noter que ce n’est plus Dany Boon qui double Olaf cette fois ci  mais Emmanuel Curtil), et bien sûr les compositeurs Robert Lopez et Kristen Anderson-Lopez, à qui l’on doit une toute nouvelle chanson. « Making Today a Perfect Day » (« Un Grand Jour » en version française) c’est le titre de celle-ci, très sympathique, elle n’arrive malheureusement pas à la hauteur d’un certain « Let It Go ».

  

Sans jamais avoir eu l’impression de les avoir quittés, vous retrouverez avec plaisir cette joyeuse bande. Sorte de remerciement de l’équipe aux spectateurs, « La Reine des Neiges – Une Fête Givrée » réussit une fois de plus à nous séduire, et à nous faire rire, mais surtout à patienter avant de les retrouver dans un prochain long-métrage.

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