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Disney News
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13 mai 2022

Doctor Strange in the Multiverse of Madness : Notre Avis !

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Après avoir ouvert les portes du multivers pour aider Peter Parker  dans SPIDER-MAN : NO WAY HOME, Stephen Strange est de retour dans sa seconde aventure solo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans la nouvelle production des studios Marvel DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, notre sorcier préféré va avoir du pain sur la planche pour combattre les nombreux désagréments de ces réalités alternatives.
Si les dernières aventures de l’homme araignée ainsi que la série animée WHAT IF…? nous avait permis de nous donner un avant-goût de ce qu’est vraiment le multivers, ce nouveau volet ne laissera clairement pas ses spectateurs ressortir de la salle indemne.

Synopsis :
Dans ce nouveau film Marvel Studios, l’univers cinématographique Marvel déverrouille et repousse les limites du multivers encore plus loin. Voyagez dans l’inconnu avec Doctor Strange qui avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés mystiques, traverse les réalités hallucinantes et dangereuses du multivers pour affronter un nouvel adversaire mystérieux.

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La première chose que l’on pourrait dire, c’est qu’à l’instar du film LES ÉTERNELS, les studios Marvel ont décidé de taper fort avec DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, en nous proposant une nouvelle fois, une toute autre approche du Marvel Cinematic Universe. En effet, le côté familial auquel nous étions habitués jusqu’à présent, est ici absent, tout comme l’humour, pour laisser place à l’horreur. Oui, vous avez bien lu, cet opus est en fait bien plus sombre et violente que les autres productions de la Maison des Idées, ce qui risquera donc de déranger le jeune public. Entre Jump scares, monstres et cadavres, le réalisateur Sam Raimi se fait plaisir, lui qui a déjà œuvré dans le genre super-héroïque avec la trilogie SPIDER-MAN dans les années 2000. On peut donc largement en déduire qu’il a eu ici carte blanche pour proposer quelque chose de très différent. Si cela s’est avéré être une excellente idée de faire flirter DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS avec le genre horrifique, on aurait cependant aimé qu’une petite touche d’émotion, autre que la peur viennent nous effleurer…

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Pendant plus de deux heures, les spectateurs de DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS assisteront à du grand spectacle comme seul Marvel sait le faire. L’histoire menée tambour battant ne souffre d’aucun temps mort même si celle-ci est doté d’un structure narrative assez classique. Comme son titre l’indique, tout au long du film, nous naviguons entre différents univers, ce qui permet d’offrir une multitude de possibilités pour le futur du MCU mais également une belle variété de paysage à l’histoire. En revanche, nous pourrions peut-être reprocher au long-métrage d’être un peu trop sage avec l’utilisation de ce multivers, et certain pourrait même être déçu, car finalement on ne voit pas grand-chose. L’autre grande réussite de cet opus, est sans aucun doute l’évolution des personnalités des personnages principaux. On pense notamment à celle de Stephen Strange dont l’intrigue dévoile plus d’éléments sur son passé. Nous découvrons également que sous son costume de grand sorcier, se cache un homme aux nombreuses failles et une immense souffrance, celle de ne pas être avec celle qu’il aime.
Enfin, la scène finale, donnera une immense envie de voir la suite de la Phase IV, tant celle-ci se révèle mystérieuse et vraiment surprenante. Pour ce qui est de la conclusion de cette aventure, elle est, à notre goût bien trop précipitée et rapide, quelques minutes en plus n’auraient pas été de trop…
En parlant de mystère justement, l’une des scénes post-génériques (la première), véritable tradition chez Marvel, l’est tout autant, en nous donnant un aperçu de ce que pourrait être la suite des aventures du célèbre sorcier. Concernant la seconde, elle n’est quant à elle, pas d’un grand intérêt. 

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Après AVENGERS : INFINITY WAR, AVENGERS : ENDGAME et bien sûr SPIDER-MAN : NO WAY HOME, c’est avec un réel plaisir que nous retrouvons Stephen Strange dans un film rien qu’à lui. Dans ce nouvel opus nous découvrons, comme dit plus haut, un Strange plus fragile, avec une personnalité beaucoup plus développée, évoluant vers quelque chose de plus paternaliste du fait qu’il doit protéger une jeune fille du nom d’America Chavez. Toujours Interprété par l’impeccable Benedict Cumberbatch, Stephen Strange n’en oublie pas pour autant son autre mission, celui de protéger également le multivers. Et qui dit multivers, dit aussi des rencontres avec des versions altérées de notre bon vieux Doctor Strange, l’occasion pour Benedict Cumberbatch de nous prouver (même si il n’en a plus besoin) une fois de plus, l’étendue de son talent d’acteur.
Nous le savions, Wanda Maximoff est la pièce maîtresse de ce nouveau film, et arrive même à voler la vedette au Doctor Strange. Plus puissante et voulant à tout prix retrouver les enfants qu’elle s’est créée, ne pouvant le faire que dans d’autres univers, celle devenue la Sorcière Rouge, est capable des pires monstruosités. L’actrice Elizabeth Olsen y est magistrale en offrant à son personnage toute une palette d’émotions, lui donnant ainsi beaucoup de relief. En revanche, pour les futurs spectateurs, nous vous conseillons d’avoir vu la série WANDAVISION disponible sur Disney+, pour comprendre parfaitement l’évolution du personnage et ses motivations quant à son but ultime.
Avec DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, c’est un nouveau personnage qui intègre le MCU, en la personne d’America Chavez interprétée par la jeune et convaincante Xochitl Gomez. Même si America Chavez manque clairement de charisme, certainement dû à une mauvaise écriture de l’évolution du personnage, il est intéressant de constater, de par son pouvoir, qu’elle dégage un certain potentiel le futur du Marvel Cinematic Universe.
Dans cet opus, nous retrouvons également Christine Palmer, l’ex-femme de Stephen interprétée par Rachel McAdams. Sa présence, plus importante que dans le long-métrage de 2016, sert ici l’intrigue à travers les différents univers.
Enfin, Benedict Wong est aussi de retour dans le rôle de Wong toujours fidéle à lui-même, mais bien décidé à protéger Kamar-Taj.
N’oublions pas aussi de mentionner, au grand plaisir des fans, que DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS nous donne l’occasion de découvrir de nouveaux super-héros apparaissant sous forme de caméos. Nous n’en dirons pas plus, mais croyez nous, ce multivers offre des possibilités incroyables !

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Une fois de plus, en termes d’effets visuels, les studios Marvel ne nous déçoivent pas et on en prend littéralement plein les yeux. Si DOCTOR STRANGE était déjà incroyable, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS l’est tout autant avec des effets maitrisés tout simplement incroyables. On retiendra notamment, multivers oblige, la scène où les personnages passent d’un univers à d’autres, tout simplement impressionnante ! On saluera d’ailleurs le travail des équipes créatives pour concevoir ces univers visuellement différents et vraiment très beaux. Cela change vraiment des styles graphique auxquels le MCU nous avait habitués.  Les scénes de combat sont elles aussi bluffantes, que ce soit à mains nues ou à coup de sorts. L’une d’entre elles, dans le dernier chapitre est particulièrement réussi et pour le coup assez originale.
Malheureusement à trop vouloir forcer sur le fond vert, on remarque par ci, par là que l’incrustation n’est pas parfaite.
Concernant la bande-originale, la partition de Danny Elfman est décevante et n’est pas la hauteur du long-métrage. 

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Malgré quelques petites faiblesses et une fin trop rapide, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS est un divertissement solide, servi par un Sam Raimi décidément très en forme. Empruntant le chemin d’un film à frissons et bien gore, on se surprend à sursauter à certains moments, ce qui n’est pas commun chez Marvel. Cette ambiance pesante que le réalisateur impose aux spectateurs s’avère efficace et fait de ce long-métrage une œuvre à part dans le Marvel Cinematic Universe.
Et pour en profiter pleinement, nous vous conseillons vivement d’avoir vu SPIDER-MAN : NO WAY HOME, les séries WANDAVISION, LOKI, et WHAT IF…? , et bien sûr le premier volet des aventures de Doctor Strange.
Ce voyage à travers le multivers qu’est DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS est l’occasion pour Marvel d’ouvrir les portes à une infinité de possibilités pour le futur. On a déjà hâte de voir la suite, ça promet !


7 décembre 2021

« Les Éternels » : Notre Avis !

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Pour son 25ème long-métrage, l’univers cinématographique Marvel nous présente une toute nouvelle équipe de dix super-héros encore jamais vus à l’écran : Les Eternels !
Une production très différente de celles que l’on a vu jusqu’à maintenant, continuant ainsi de poser les bases d’une phase IV qui s’avère décidément surprenante. Avec à la réalisation Chloé Zhao et un casting quatre étoiles, « Les Éternels » tient-il toutes ses promesses ?

Synopsis :
Depuis l’aube de l’humanité, les Éternels, un groupe de héros venus des confins de l’univers, protègent la Terre. Lorsque les Déviants, des créatures monstrueuses que l’on croyait disparues depuis longtemps, réapparaissent mystérieusement, les Éternels sont à nouveau obligés de se réunir pour défendre l’humanité…

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« Les Éternels » s’inspire des bandes dessinées originales de Jack Kirby, « The Eternals », publiées pour la première fois en 1976. Avec le plus grand nombre de nouveaux personnages présentés en même temps dans un seul film (une première au sein MCU), le scénario du film « Les Éternels » constituait dès lors un véritable challenge, qui s’avère en partie réussi.
Réalisé par Chloé Zhao, fraîchement oscarisée, « Les Éternels » nous offre une toute autre vision de ce que les précédentes productions Marvel nous ont proposés. Et c’est bien cela qui surprend au premier abord, la cinéaste n’hésite pas à apporter sa touche personnel qu’on lui connaît si bien à cet univers particulier.
C’est donc grâce au talent incontestable de celle-ci, que les studios Marvel s’offre une œuvre visuellement incroyable. Exit les fonds verts utilisés à outrance, place ici aux décors réels, de grands espaces filmés tout en simplicité et sensibilité, donnant dès lors une toute autre dimension à l’univers super-héroïque que nous connaissions jusqu’à maintenant. On a également même l’impression que certains effets spéciaux ont été réalisés à l’ancienne et c’est réellement bluffant. La photographie est, quant à elle de toute beauté.

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Comme nous l’avons indiqué précédemment, « Les Éternels » est un film proposant un grand nombre de personnages, mais celui-ci prend son temps, de par sa longue durée, d’explorer leur psychologie, tout en leur insufflant une certaine humanité. Leurs passions, ainsi que sur leurs sentiments, sont également mis en avant par la réalisatrice.
Sersi, interprétée par Gemma Chan est une penseuse, et son énergie cosmique se manifeste par la
transmutation de la matière : elle est capable de la manipuler et de changer un objet en un autre. C’est quelqu’un de sûr et d’attentionné, qui utilise son esprit et ses pouvoirs pour aider ceux qui en ont besoin. Sersi a un lien particulier avec Ikaris, avec qui elle a entretenu une relation amoureuse passionnée qui a connu des hauts et des bas pendant des milliers d’années. Leur relation est au cœur des intrigues du passé et du présent.
Ikaris, interprété par Richard Madden est un combattant. Il possède le pouvoir suprême et une force incroyable. Son énergie cosmique lui permet de voler et de faire jaillir de puissants rayons de ses yeux. Il prend ses responsabilités d’Éternel très au sérieux et reste concentré sur son objectif. Il est indépendant, clairvoyant, et il aime garder le contrôle. Ikaris fait passer sa mission avant tout le reste, mais cela ne va pas sans quelques conséquences personnelles.
Ajak interprétée par Salma Hayek est une penseuse, et la seule Éternelle ayant un lien direct avec les Célestes. Elle est la matriarche et la guide spirituelle des Éternels. Elle les conduit et prend soin d’eux, elle apporte son soutien au groupe comme à chacun d’entre eux individuellement. L’énergie cosmique qui pulse à travers Ajak engendre une sphère dorée entre ses clavicules, qui lui donne le pouvoir de communiquer avec les Célestes et de guérir ses compagnons Éternels, ainsi que les humains et les animaux.
Thena interprétée par Angelina Jolie est une Éternelle très puissante et une extraordinaire combattante. Avec son ami Gilgamesh, elle est l’une des plus redoutables forces du groupe. Thena est capable de créer à partir d’énergie cosmique des armes qui se transforment à sa guise pendant la bataille. Elle peut matérialiser par exemple une épée qui se transforme en lance, puis en deux épées. Cette faculté fait d’elle un adversaire redoutable, car ses armes peuvent trancher des objets et bloquer des explosions. Cependant, c’est aussi un être sensible qui peut se laisser submerger par ses souvenirs.
Druig interprété par Barry Keoghan est un penseur, et son énergie cosmique lui permet de contrôler les esprits. Il peut utiliser son pouvoir pour influencer ses compagnons Éternels, et il l’a fait pour contrôler l’esprit des humains pendant plus de 7000 ans en période de conflit. Druig peut être intense et renfermé. Au fil du temps, dépité par les divisions qui déchirent l’humanité, il est devenu frustré. Il aimerait pouvoir utiliser ses pouvoirs pour réorienter davantage de situations, et même influer sur le cours de l’Histoire. Mais ce n’est pas ce qu’Ajak et les Célestes veulent le voir faire.

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Kingo interprété par Kumail Nanjiani est un combattant capable de générer de puissantes décharges d’énergie cosmique à partir de ses mains. Enthousiaste et sûr de lui, il ne manque pas de style. Kingo admire beaucoup Ikaris et veut comme lui être considéré comme un héros important. Kingo crée des formes géométriques et des dessins avec ses mains, dont le style est un hommage à Jack Kirby et aux bandes dessinées.
Phastos interprété par Brian Tyree Henry est un penseur, auquel son énergie cosmique donne le pouvoir de faire progresser l’humanité. Maître inventeur et technopathe, il est l’une des personnes les plus intelligentes de l’univers. Tout comme Sersi, Phastos s’est attaché aux humains et apprécie leur compagnie. Phastos contrôle le Domo, le vaisseau des Éternels, et il a la capacité de comprendre les machines, de les construire et de communiquer avec elles. Il peut combiner différentes technologies pour fabriquer tout ce qui lui passe par la tête.
Gilgamesh interprété par Don Lee alias Ma Dong-Seok est un combattant. C’est le plus fort de tous les Éternels. Il peut utiliser son énergie cosmique pour créer un exosquelette qui démultiplie sa force. Lorsqu’il ne se bat pas, Gilgamesh est quelqu’un de gentil et de calme qui aime profiter de la vie. Il est très proche de Thena et la protège.
Makkari interprétée par Lauren Ridloff est une combattante, et son énergie cosmique fait d’elle la femme la plus rapide de l’univers. Elle fait tout à grande vitesse, que ce soit courir ou lire un livre. Elle est plus rapide que la vitesse du son. La vitesse et la furtivité de Makkari lui permettent de semer la pagaille avant que quiconque ait pu la remarquer. Mais à présent, elle est assez désabusée et s’ennuie un peu sur Terre.
Sprite interprétée par la jeune actrice Lia McHugh est une combattante et une conteuse. Elle a le pouvoir de créer des illusions à partir de son énergie cosmique, et elle peut se rendre invisible – ainsi que ceux qui l’entourent. Âgée de 7000 ans, elle a le corps d’une jeune fille de 12 ans, ce qui est frustrant pour elle car elle ne veut pas être traitée comme une enfant.

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Enfin, deux personnages plus anecdotiques complète le casting : Dane Whitman interprété par Kit Harington travaille au Muséum d’histoire naturelle de Londres. Il a un lien particulier avec Sersi, mais ce n’est pas un Éternel.
Karun interprété par Harish Patel est le valet de Kingo depuis très longtemps, et aujourd’hui, il est aussi son vidéographe. Il est à la fois le meilleur ami de Kingo depuis des décennies et son lien avec l’humanité : il lui permet de garder les pieds sur terre.

Cependant, même si ces héros bénéficient chacun d’eux d’un temps de présence équilibré à l’écran, ils sont pour la plupart peu définis, et ne donnent jamais l’occasion de s’attacher à l’un ou à l’autre. Peut-être est-ce la faute à un nombre trop important de protagonistes ? Dans tous les cas, toute leur sympathie repose en fait uniquement sur le casting.

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Mais les erreurs ne s’arrêtent pas là ! En effet, aussi visuellement magnifique soit-il, « Les Éternels » se perd dans de trop longues scénes qui s’éternisent. Certes le talent pour la narration de Chloé Zhao n’est plus à démontrer, mais malheureusement cela ne fait pas tout. En témoigne les scénes d’action totalement incompréhensible pour lesquelles on se demande ce qu’il s’y passe. On ne comprend clairement pas dans quel but les héros s’affrontent et notamment dans la bataille finale, qui est l’exemple parfait de cette maladresse, même si elle s’avère totalement impressionnante…
Mais ce n’est pas tout, outre ce final ce sont également les scénes post-génériques qui posent problèmes. Si celles-ci sont forcément nécessaires pour la continuation du MCU et nous le comprenons, mais, force est de constaté que les idées proposées arrivent ici comme un cheveu sur la soupe, pour a tout prix rendre une suite obligatoire. La première, ridicule au possible, est en total décalage avec le film que nous venons de voir, et l’on se demande dès lors si elle avait bien sa place ici. La seconde, quant à elle est plus réussie même si on ne comprend pas ce qu’il s’y passe.
Enfin, la musique composée par Ramin Djawadi ne révèle pas de thème assez fort pour qu’il nous reste en tête…

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Bien que précurseur sur bien des plans pour une production Marvel (premier super-héros gay, première super-héroïne sourde, première scène de sexe…), « Les Éternels » est une déception. Alors certes l’esthétisme apporté par Chloé Zhao et le casting sont un sans-faute mais cela ne suffit pas et on aurait aimé un meilleur équilibre entre les prises de risques de la cinéaste et le cahier des charges de la production, ainsi qu’une histoire plus claire et moins brouillonne. Attendons donc de voir ce que nous réservent les studios Marvel pour l’avenir de ces personnages, mais il est clair que sur ce coup-là, nous n’avons pas été convaincus…

 

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