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Disney News

17 août 2015

L’île de l'Oubli

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L'Ile de l'Oubli

par Melissa De La Cruz

 

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Le Nouveau Phénomène en librairie, N°1 des ventes

auprés des jeunes aux Etats-Unis dès sa sortie. 

 

Un premier titre d'une nouvelle série envoûtante, signé par l'auteur de deux best-sellers du New York Times : Les Vampires de Manhattan et Les Sorcières de North Hampton.

 

Il était une fois…
Dans le légendaire royaume d’Auradon, Maléfique, Cruella D’Enfer, Jafar et la Méchante Reine (les pires méchants de Disney) bannis sur une île lointaine, isolée de tout, et protégée par un champ de force, privés de leurs pouvoirs…et sans aucun autre choix que de vivre une existence ordinaire et d’élever leurs enfants dans les règles du mal absolu.
Car oui, les Méchants de Disney ont une descendance…

Quand commence « L’île de l’Oubli », Mal, seize ans, se remémore cet affront vieux de dix ans lorsqu’une nouvelle élève arrive dans sa classe, une beauté aux cheveux bleus qui lui rappelle affreusement quelqu’un.
Car Evie, fatiguée d’être confinée dans son château et de ne jamais voir personne, a décidé de s’inscrire au lycée de la Dragonne, que fréquentent les autres descendants des Méchants Disney. Elle est loin de se douter que sa simple présence a ravivé chez Mal sa raison d’être…maléfique, en lui procurant une victime parfaite à tromper et à tourmenter.

Pourtant, une autre quête accapare bientôt l’attention de Mal. En effet, sa mère lui apprend que L’œil du Dragon, la plus puissante source de magie noire, s’est réveillé.
Mais il serait caché dans le sceptre de Maléfique, lui-même perdu au fin fond d’une forteresse, tout au bout de l’île.
L’œil est aussi le seul et unique espoir des Méchants de quitter l’île un jour. Bien sûr, il y a un hic : un simple contact avec l’œil magique, et on se plonge dans un profond sommeil, un sommeil devant durer un millier d’années. Mal sait précisément qui elle va envoyer s’y frotter. Mais comment attirer Evie ? Pour cela, elle aura besoin de l’aide de ses pseudo-amis, Jay (le fils de Jafar) et Carlos (celui de Cruella D’Enfer).
Ainsi commence le voyage de Mal, Evie, Jay et Carlos. Mais les revers de fortune et les défis qui se dressent sur leur route vont leur prouver à tous les quatre qu’ils sont plus que de « meilleurs ennemis ». Durant leur quête pour trouver le mal absolu, les Descendants vont prendre conscience que, contrairement à ce qu’ils pensaient, un peu de gentillesse, ça ne fait pas de mal…

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Avis : « L’Ile de l’Oubli », c’est donc le nom du nouveau roman publié par Hachette en France, en collaboration avec Disney.
L’Histoire que nous suivons, est une bonne idée en soi, car l’auteur, nous entraîne bien avant les événements que nous contera le téléfilm « Descendants », une sorte de prequel donc.
Melissa De La Cruz prend alors le temps de présenter les personnages et de poser les bases de l’histoire en nous expliquant par exemple pourquoi les méchants se sont retrouvés sur l’Ile de l’Oubli, et ne sont pas mort comme on nous l’a raconté dans les films d’animation.
La présentation du contexte de l’histoire, peux paraître assez longue, puisqu’elle représente à peu près les trois quart du livre, mais n’est pas déplaisante. En effet le récit est truffé de références à l’univers Disney, les fans y trouveront leur compte, et chercherons avec plaisir le moindre clin d’œil au monde magique du studio aux grandes oreilles.
Malheureusement l’histoire est assez plate et simple mais efficace. La quête pour laquelle nos héros se démènent n’est pas assez développée et l’auteur va droit au but, ce qui pourra en dérouter plus d’un.
On prend tout de même plaisir à découvrir ces filles et fils de, et de redécouvrir ces méchants, que l’on adore détesté sous un tout autre jour. Nous assistons ici à la formation du groupe qui sera sous les feux des projecteurs dans le téléfilm, et qui parait par moment, assez attachant et même (et là c’est un comble pour des enfants de méchants), attendrissants !
« L’Ile de l’Oubli » est une histoire sympathique entre tradition Disney et modernité. Les personnages y sont attachants et très bien développés. Malgré une histoire assez simple, ce roman, plaira à coup sûr aux fans, qui n’auront qu’une hâte après cette lecture, regarder le téléfilm !

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7 août 2015

Les Fant4stiques

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Après avoir fait leurs débuts au cinéma sans le succès espéré il y a 10 ans (« Les 4 Fantastiques »), puis en 2007 avec la suite de leurs aventures dans « Les 4 Fantastiques et le Surfeur d’Argent », le célèbre quatuor, revient dans les salles.
En effet, pour ne pas perdre la franchise, la Fox (et non pas Disney) n’a pas eu d’autres choix que de rebooter ces aventures, au risque de retourner dans le giron Marvel. « Les Fant4stiques » est donc un recommencement mais hélas assez décousu.

Synopsis : Adaptation moderne et résolument nouvelle de la plus ancienne équipe de super-héros Marvel, le film se concentre sur quatre jeunes génies qui se retrouvent projetés dans un univers alternatif et dangereux, qui modifie leurs formes physiques mais aussi leurs vies de façon radicale. Ils devront apprendre à maîtriser leurs nouvelles capacités et à travailler ensemble pour sauver la Terre d’un ancien allié devenu leur ennemi.

« Les Fant4stiques » n’est en aucun cas le désastre annoncé, par les différents médias qui ont vu le film. Alors certes, le film est loin d’être parfait mais apporte quelques touches assez sympathiques.
Niveau histoire, rien de bien nouveau à l’horizon sauf que le réalisateur Josh Trank, a eu la bonne idée d’insérer l’action, dans un univers plus réel et moins comics que les précédentes adaptations. Malheureusement les couleurs ne sont pas au rendez-vous, et donne un rendu assez froid à l’ensemble et durant toute la durée de l’histoire.
Niveau mise en scène, c’est là que ça commence à se dérégler. Tout d’abord, le film est découpé en deux parties : la première est très bien développée et menée, et laisse amplement la place à la présentation des différents personnages, en creusant leurs personnalités et en tissant les liens entre eux. La deuxième partie (et là c’est le drame…) se perd et n’arrive pas à se lier avec tous les éléments mis en place jusqu’à lors. C’est bien simple, on dirait même que ce n’est pas la même équipe qui a travaillé sur les deux parties, tellement elles sont très différentes.

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Les personnages, nous l’avons dit, sont plus développés et aussi beaucoup plus humains dans leur manière d’agir et de penser. Seulement nous n’avons pas réussi à nous attacher à eux, ceux-là, n’ont pas le charisme qu’on leur connaît dans les comics.
Le groupe est emmené par le brillant Reed Richards (Miles Teller). Tout petit déjà, le jeune inventeur rêvait de créer un système de téléportation. Rêve qu’il a réalisé plusieurs années plus tard en mettant au point une machine qui permet le voyage inter-dimensionnel, la Porte Quantique, à l’Institut Baxter. Mais après que le test de la machine a mal tourné, ses amis et lui se découvrent d’étranges pouvoirs. Reed est désormais capable d’étirer son corps de manière incroyable et de prendre diverses formes.
Reed est rejoint par Johnny Storm (Michael B. Jordan), un jeune aventurier qui ne veut rien avoir à faire avec le programme scientifique de son père, le Dr Storm. Mais lorsqu’il est impliqué dans un accident au cours d’une course, son père insiste pour qu’il rejoigne Baxter. C’est ainsi qu’il prend involontairement part au dernier projet de l’Institut. Suite à l’échec de la mission, Johnny est transformé en torche humaine. Contrairement à ses amis, Johnny s’adapte très vite à sa nouvelle situation et prend plaisir à utiliser ses pouvoirs.
La sœur de Johnny, Sue Storm (Kate Mara), a été adoptée au Kosovo par le Dr Franklin Storm. La jeune femme se spécialise aujourd’hui dans le domaine de la reconnaissance des motifs, elle en voit partout et chez tout le monde. Après avoir échappé de peu à l’explosion du laboratoire, Sue développe aussi de nouvelles capacités. Elle peut devenir invisible et générer de puissants champs de force.
Ben Grimm (Jamie Bell) est le quatrième membre de l’équipe. Il vit avec sa mère et ses frères aînés dans une petite maison qui donne sur l’entreprise de récupération familiale, Grimm Salvage Yard, située dans les quartiers populaires d’Oyster Bay. Ben se lie d’amitié avec son voisin, l’inventeur intello Reed Richards, lorsqu’il découvre ce dernier en train de voler des pièces détachées pour sa dernière invention en date. Plusieurs années plus tard, après avoir rejoint l’équipe de l’Institut Baxter à la demande de Reed, Ben se retrouve transformé en colosse de pierre de plus de deux mètres et 450 kilos, le rendant ainsi invincible.
Victor von Doom (Toby Kebbell) est le méchant du film. Lorsqu’il teste la Porte Quantique avec Reed, Johnny et Ben, il subit les mêmes évènements qui confèrent aux autres leurs incroyables pouvoirs. Abandonné dans une dimension alternative au cours de l’incident, Victor survit en exploitant l’énergie de cet univers parallèle, ce qui le rend ultra puissant. Mais au cours des trois années qu’il a passées dans ce monde alternatif, Victor a aussi perdu la raison. Ajoutez à cela sa nature colérique et rebelle et vous obtenez un cocktail explosif.
Le tout est servi par un casting assez convaincant qui trouve ses marques dans l’interprétation des personnages, sans en faire trop non plus. Seul le méchant du film que l’on ne voit pas beaucoup, n’arrive pas à se démarquer et en devient assez vite ridicule. Ne ressemblant pas à grand-chose et l’on n’arrive pas à savoir, quels sont ses motivations ou ses super-pouvoirs. Un gâchis quand on sait que Fatalis est l’un des plus grands méchants de l’univers Marvel.

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« Les Fant4stiques » est un film qui accumule les maladresses, les idées sont là mais mal exploitées ou alors sont carrément abandonnée en cour d’action. Les effets spéciaux sont peu nombreux mais sont assez réussis.  L’humour est présent mais ne fais pas rire la plupart du temps, et les dialogues sont assez mal écrits. D’ailleurs, un exemple assez flagrant est l’une des dernières répliques tout bonnement affligeantes de ridicule.
La Bande Originale de Philip Glass est excellente et magnifie quelques belles images.
Ensuite la fin est à l’image de la seconde partie, bâclée. Nous assistons à une bataille, si l’on peut appeler ça comme ça, sans aucune puissance et aucun enjeu, bref soporifique à souhait !
Les fans Marvel seront également déçus de ne pas y voir un caméo de Stan Lee, ou encore une scène post-générique, ni de quelconques clins d’œil aux autres productions de la firme. 

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Quoiqu’il en soit, «Les Fant4stiques » n’est pas un mauvais film mais n’est tout de même pas le film de l’année. Avec une première partie intéressante puis une seconde bâclée, le film se perd et le spectateur ne ressentira aucunes émotions. Plus sombre, et plus sérieux que les précédentes adaptations, bien que le scénario soit similaire, « Fant4stiques » offre une nouvelle approche de ces héros décidemment mal exploités. La Fox s’emmêle les pinceaux avec un film au goût d’inachevé et  sans saveur particulière. Espérons que les 4 Fantastiques regagnerons très vite l’écurie Marvel qui saura (et c’est une certitude) mieux géré la licence.
Dans tous les cas, à l’heure actuelle, nous restons sur notre faim, dommage…

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Attention, ce film n'est pas distribué par The Walt Disney Company.