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11 avril 2019

Alex, le Destin d'un Roi

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La magie ancestrale rencontre le monde moderne dans « Alex, le Destin d’un Roi », un film réalisé par Joe Cornish. Inspirée de l’un des mythes les plus célèbres de tous les temps, cette aventure épique aborde la Légende du roi Arthur et de ses chevaliers sous un angle inédit. L’histoire se déroule de nos jours et s’adresse à un public contemporain.

Synopsis : Alex est un écolier ordinaire de 12 ans dont la vie va être bouleversée par la découverte de l’épée mythique Excalibur. Il doit à présent former une équipe de chevaliers composée de ses amis, ses ennemis et le légendaire Merlin l’enchanteur, afin de contrer la maléfique Morgane, venue du Moyen-Age pour détruire le monde.
Alex devra alors se transformer en un héros qu’il n’a jamais rêvé de devenir.

Avant tout destiné à un jeune public, « Alex, le Destin d’un Roi », s’avère être un bon divertissement familial même si les adultes ne seront pas convaincu par cette épopée chevaleresque du XXIème siècle. Le long-métrage pèche par son scénario trop peu inspiré et dénué de surprises qui s’efforce sans succès à rendre hommage à nombre de productions hollywoodiennes du même genre. Les enfants quant à eux, fans d’aventures magiques, ne seront pas dépayser et suivront avec plaisir la quête d’Alex.
L’une des grandes réussites du film est sans doute le message qu’il veut faire passer. En effet « Alex, le Destin d’un Roi » se déroulant sur fond de crise politique britannique, un sujet finalement assez d’actualité,  donne donc l’occasion de glisser des messages à son jeune public mais également (et à notre grande surprise) aux adultes. Il délivre donc un joli message sur l’acceptation de soi et sur l’importance de penser à ceux que l’on aime avant de penser à soi, mais aussi, pour les plus âgés, sur la confiance qui doit régner entre un peuple et son dirigeant en l’occurrence ici son roi, entre autres.

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L’autre grande force du long-métrage réside dans ses personnages attachants interprétés par de jeunes acteurs talentueux.
Alex, le personnage principal interprété par Louis Ashbourne Serkis, le fils du célébre acteur Andy Serkis (« La Planète des Singes », « Le Seigneur des Anneaux »…). Alex est un garçon timide, se faisant brutaliser par d’autres écoliers et qui réaliser que finalement le monde peut être injuste même lorsqu’on tente d’être noble et vertueux. Lorsqu’il trouve l’épée dans la pierre, Alex, qui a lu des livres sur la légende d’Excalibur, est persuadé d’être le roi, unique et indiscutable. Mais posséder l’épée ne s’avère pas réellement d’un grand secours.
Pour sa première apparition à l’écran, Dean Chaumoo interprète le personnage de Bedders, le meilleur ami d’Alex. Il s’inspire de Sir Bedivere, l’un des chevaliers les plus loyaux du roi Arthur. Sincère et honnête, Bedders est entièrement dévoué à Alex. Alors qu’Alex est plein de doutes et assez cynique, Bedders est encore un enfant. Il croit toujours aux contes et légendes de son enfance et espère désespérément qu’ils sont réels. Lorsqu’ils le deviennent, il est à la fois ravi et terrifié.
Tom Taylor est Lance, un personnage ambivalent où l'on retrouve chez lui un mélange de loyauté, de trahison, d’héroïsme et d’ignominie. Il est doté d’un sang-froid à toute épreuve, mais il ne sait pas quoi faire de son pouvoir et l’utilise donc à mauvais escient. En plus d’être prétentieux et arrogant, il passe son temps à intimider les autres ; du moins jusqu’au milieu du film où il réalise la stupidité de son comportement.
Notre coup de cœur revient sans doute à l’acteur Angus Imrie qui interprète le rôle du jeune Merlin venant en aide à Alex dans sa quête. Drôle et très charismatique, ce Merlin est sans doute LA star du film !
Le vieux Merlin qui apparaît à l’écran bien que trop rapidement, est quant à lui joué par Sir Patrick Stewart (« X-Men », « Star Trek »). 
Enfin, la sorciére Morgane, l’un des personnages les plus emblématiques de la légende arthurienne est interprété par Rebecca Ferguson (« Mission : Impossible », « The Greatest Showman »…). Terriblement malfaisante et capable de se transformer en créature terrifiante, l’actrice parvient à rendre son personnage très crédible sans toutefois innover dans le genre.

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Du côté des effets spéciaux, si certains sont tout simplement impressionnants comme en atteste l’Armée des Morts de la sorcière Morgane et plus particulièrement la scène de course poursuite dans les bois absolument épique, d’autres sont tout bonnement des plus repoussants.
« Alex, le Destin d’un Roi » est également un film parsemé d’incohérences ce qui ne le rend donc pas très crédible comme la scène où le héros découvre Excalibur planté dans un bloc de béton en plein milieu d’un chantier. Par quel miracle est-elle arrivée là ? Le mystère reste entier et malheureusement ce ne sera pas le seul à être non élucidé…
En ce qui concerne la musique composée par le collectif Electric Wave Bureau, là aussi le constat n’est pas brillant en n’offrant aucune véritable mélodie mémorable.

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Bon divertissement familial qui ravira plus les enfants (et c’est le principal !) que les parents, « Alex, le Destin d’un Roi » est une œuvre bancale surfant entre incohérences et moments d’aventure épique. Drôle et parfois touchant, il offre cependant un très joli message sur l’acceptation de soi. On espérait voir un film à la hauteur des productions familiales des années 80-90, mais il faut malheureusement se rendre à l’évidence que cette époque est désormais révolu, cette époque de recherche de détails et de cohérence…

24 janvier 2018

The Greatest Showman

 


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S’il y a bien un genre cinématographique qui traverse le temps au même titre que l’Animation, c’est bien celui de la Comédie Musicale qui fit d’abord les riches heures de l’âge d’or d’Hollywood puis devenant plus discrètes pour revenir plus régulièrement depuis le début des années 2000 dans les salles obscures. Et le public répond présent comme en témoigne les récents succès de « Les Misérables » (2012), « La La Land » (2017) ou « La Belle et la Bête » (2017).
En 2018, c’est Hugh Jackman, révélé en 2000 dans le premier opus de la saga X-Men, qui nous emporte avec « The Greatest Showman », dans la vie romancée de P.T Barnum, célèbre producteur de spectacle américain du XIXème siècle. Production remplie de bonne humeur et de couleurs, « The Greatest Showman » se révèle être un numéro fantastique !

Synopsis : Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

Phineas Taylor Barnum est  né le 5 juillet 1810 dans une modeste famille d’agriculteurs. A la mort de son père en 1825, il part pour New-York où il exerce plusieurs petit boulot jusqu‘au jour où il découvre des spectacles de montreurs d'animaux et le théâtre. A partir de là Barnum n’a qu’une idée en tête : divertir la population ! De fil en aiguille, allant d’échec en succès et grâce à son optimisme sans faille, il devient LA référence dans l’industrie du spectacle. En 1841, il achète le Scudder's American Museum (qui deviendra le Barnum’s American Museum) et dont les freak shows (expositions d’humains ayant des aspects physiques extraordinaire) feront sa renommée. On dit même qu’il serait l’inventeur de la publicité pour vanter ces curiosités exposées dons son musée.
Barnum est surtout célèbre grâce au cirque qu’il a révolutionné en présentant des animaux exotiques encore rare à cette époque ou encore en ajoutant et agrandissant les pistes sous les chapiteaux. Le gigantisme américain était né !  Barnum meurt en 1891 mais son œuvre continuera à faire briller les yeux des spectateurs grâce à son cirque nommé « The Greatest Show on Earth » qui perdurera jusqu’en mai 2017, date de son ultime représentation.

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Au cinéma, c’est donc Hugh Jackman qui incarne cet homme rempli de convictions et doté d’un certain talent. Et justement l’acteur australien en a à revendre du talent pour assurer ce spectacle entraînant, dont lui seul à la vedette, éclipsant par la même occasion ses camarades de jeu. Ce rôle est tout simplement fait pour lui, il s’amuse et prend un malin plaisir à renouer avec son passé de performer sur les planches de Broadway. « The Greatest Showman » est tout simplement la révélation d’un acteur aux multiples facettes. Le titre d’un film n’aura jamais aussi bien collé à son acteur principal.
Le côté spectaculaire est sans aucun doute la grande force du film. En effet, le long-métrage ravira ses spectateurs pour son côté théâtral et tout ce que l’on aime voir lorsque l’on se rend à New-York, à Londres ou à Paris, c’est-à-dire un show, un musical à l’américaine.
Mais avant tout cela, il est important de souligner qu’il s’agit ici bien d’une comédie musicale plutôt qu’un biopic. « The Greatest Showman » ne raconte pas la véritable histoire de P.L. Barnum, qui est ici romancée et lissée au maximum. Vous voilà donc prévenu si vous pensiez vous retrouvez devant une œuvre complexe relatant des faits dans la plus stricte exactitude, passez donc votre chemin. Le réalisateur Michael Gracey a  choisi de  s’attarder et de garder uniquement les bons côtés du personnage principal et ainsi passer sous silence ses défauts, pour ainsi livrer un film musical respirant la bonne humeur et surtout divertissant sans plonger dans le drame.
C’est donc cela que l’on pourrait sans doute reprocher à cette œuvre, son scénario trop lisse et naïf, mais qu’importe, ce sera alors l’occasion pour les petits et les grands de découvrir cette nouvelle production musicale ensemble.

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Hugh Jackman est donc accompagné à l’écran par une troupe d’acteurs tous aussi talentueux les uns que les autres donnant à certaines scènes un dynamisme incroyable.
Zac Efron, star de la trilogie « High School Musical » signe ici sa cinquième participation dans une comédie musicale et confirme son talent de chanteur et danseur. Il interprète ici Phillip Carlyle, un auteur de pièce de théâtre à succès qui s’associera plus tard à Barnum. Même si il s’agit là d’un personnage fictif, la performance de d’acteur reste malgré tout assez timide et ne marque pas les esprits.
Autre star de l’écurie Disney Channel, la belle Zendaya repérée dans la série « Shake It Up » et récemment vue dans « Spider-Man : Homecoming » interprète le rôle de Anne Wheeler. Malgré ses numéros de voltige impressionnant, elle souffre du même problème que son camarade. De plus, on a peine à croire à leur histoire d’amour.
Personnage ayant réellement existé, la cantatrice Jenny Lind surnommée « Le Rossignol Suédois » est jouée à l’écran par Rebecca Ferguson. En 1850, Jenny Lind croisa la route de Barnum qui en fit une véritable star aux Etats-Unis, en lui programmant une tournée de 93 représentations. L’actrice l’interprétant lui apporte tout sa grâce mais pas sa voix puisque Rebecca Ferguson n’étant pas satisfaite de sa prestation demanda à la production de la lui remplacer par celle d’une artiste plus apte à rendre hommage à la plus grande chanteuse européenne d’opéra à l’époque. C’est donc la voix de Loren Allred que l’on entend sur le titre « Never Enough » dans une séquence à l’émotion pure.
Michelle Williams est Charity Barnum, la femme du célèbre businessman. Femme forte, encourageant son mari tout en le maintenant sur terre malgré ses succès, elle forme avec Hugh Jackman, un duo crédible qui sera à coup sûr avec le temps l’un des couples incontournables de l’Histoire du Cinéma.
Enfin n’oublions pas Keala Settle, l’extraordinaire Lettie Lutz alias « La femme à barbe ». L’actrice nous offre une performance incroyable et qui plus est porteuse d’un message fort de par sa chanson « This is Me ». Personnage très charismatique, le public s’attachera à coup sûr à ce personnage.

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Le spectateur qui vient voir une grande comédie musicale ne sera pas déçu, en revanche quelques éléments pourront le déranger. Tout d’abord les sonorités bien ancrées dans les années 2010 sont certes entraînantes mais ne correspondent pas à l’époque à laquelle est censé se passer l’action. Cependant ce choix semble assumer et une fois passé l’étonnement de la première chanson, on assiste à un spectacle décalé bienvenu. Cependant l’originalité des arrangements musicaux ne participe pas au dépaysement que l’image, elle, nous procure.
Ce dépaysement est entièrement dû à la photographie et aux décors qui sont de toute beauté. On retrouve avec plaisir le New-York du XIXème siècle soigneusement reconstitué grâce à des décors réel et  aux nouvelles technologies. Ces nouvelles technologies qui fonctionnent beaucoup moins sur les nombreux animaux qui peuplent l’histoire, leur donnant un côté trop cartoonesque. Mis à part ce léger détail,  il faut bien avouer que pour son premier film Michael Gracey nous offre une mise en scène colorée et soignée. Mention particulière à la scène d’introduction retraçant la jeunesse de Barnum magnifiquement mise en scène à travers de jolies trouvailles visuelles. Tout simplement envoutante et magique ! N’oublions pas non plus la magnifique scène sur les toits New-Yorkais qui rappelle ce bon vieux cinéma d’antan.
Les compositeurs Benj Pasek et Justin Paul auteurs des paroles pour les chansons de « La La Land », rien que ça, ont écrit pour « The Greatest Showman » et composé une bande-originale entêtante, à se passer en boucle dès la fin de la projection. Nos coups de cœur : « A Million Dreams » et « Come Alive » et « Never Enough », un vrai régal pour les oreilles !
« The Greatest Showman » est aussi un film porteur d’un message à travers différentes thématiques : l’acceptation de soi-même, des autres et celle de la quête identitaire. Ces thématiques sont apportées par la troupe de Barnum, ces êtres humains que la société rejette à cause de leurs « différences ». Ces différences que Barnum va exposer et mettre sous la lumière du jour afin que le monde les accepte tel qu’ils sont et s’en attache. Cet attachement qui d’ailleurs fonctionnera pour le spectateur visionnant ce long-métrage. La chanson « This is Me » traite d’ailleurs à merveille de cette thématique : s’accepter tel que l’on est, ne plus se cacher, qu’importe ce qu’en disent les gens afin de trouver sa place !

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« The Greatest Showman » est un très beau numéro de comédie musicale porté par un Hugh Jackman au sommet de sa forme et de son art, entouré d’une troupe non moins talentueuse. Un spectacle qu’aurait approuvé à coup sûr Barnum lui-même. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un excellent moment : des chansons entêtantes, des musiques rythmées, des danses entraînantes et une mise en scène soigné. Son scénario pêche cependant pour son manque peut-être de réalisme et son scénario trop lisse. Mais qu’importe, la mission est réussie pour ce divertissement digne des plus grandes comédies musicales cinématographiques. A la fin de la projection le spectateur en ressortira avec le sourire aux lèvres  et en redemandera davantage.
Approchez mesdames et messieurs, laissez-vous emporter et n’hésitez pas à plongez dans l’univers envoûtant d’un homme qui voit la vie comme le plus fabuleux des spectacles !

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