Il y a quelques jours, le réalisateur Peter Jackson a offert les premières images de son prochain film « The Beatles : Get Back », un documentaire musical que l’on pourra découvrir au cinéma dès la rentrée 2021.
A ce sujet, Peter Jackson confie : « Nous voulions offrir aux fans des Beatles du monde entier un petit cadeau de fin d’année. On a donc décidé de leur proposer 5 minutes de notre prochain film qui sortira l’année prochaine au cinéma : « The Beatles : Get Back ». Nous espérons qu’elles apporteront sourire et joie dans cette période particulièrement éprouvante. »
« The Beatles : Get Back » est une expérience cinématographique unique qui ramène le public au temps des sessions intimes d'enregistrement des Beatles, à un moment charnière de l'histoire de la musique. Le film met en valeur la chaleur, la complicité et le génie créatif qui ont depuis défini l'héritage du quatuor emblématique. Tourné en janvier 1969, compilé et brillamment restauré à partir de plus de 60 heures d'images inédites (filmées par Michael Lindsay-Hogg) et de plus de 150 heures d'audio jamais écoutées, « The Beatles : Get Back » est l'histoire de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr alors qu'ils planifient leur premier concert live depuis plus de deux ans. Autant de moments remarquables et marquants qui retracent l'écriture et la répétition de 14 nouvelles chansons initialement destinées à être publiées sur un album live. Le film présente pour la première fois dans son intégralité, la dernière performance live des Beatles en tant que groupe (l'inoubliable concert à Londres sur le toit d’un immeuble de Savile Row) mais aussi d'autres chansons et compositions figurant sur leurs deux derniers albums, « Abbey Road » et « Let It Be ».
Ces 5 minutes exceptionnelles, sont à découvrir sur www.TheBeatles.com ou en streaming sur Disney+.
Cette année, Noël se fêtera à New-York, sur les rythmes du jazz avec « Soul », le nouveau film d’animation des Studios Pixar, qui sera disponible dès le 25 décembre sur Disney+.
La Musique, une part essentielle de l’histoire
Au tout début, quand Pete Docter et les équipes des studios d’animation Pixar développaient « Soul », ils n’étaient pas encore certains du but que Joe allait poursuivre avec une telle passion. Devait-il être scientifique, homme d’affaire… C’est la vidéo d’une Master class en ligne par la légende du jazz Herbie Hancock qui leur a finalement permis de trouver ce qui allait animer leur personnage principal : ce serait le jazz ! Et c’est ainsi que la musique est devenue partie intégrante de l’histoire de « Soul » et que New York, s’est imposée comme une évidence pour être la ville dans laquelle la partie réaliste de l’histoire devait se dérouler. Capitale du jazz aux Etats-Unis, New York, ville trépidante, reconnaissable et carrefour culturel à la population variée venue de tous les horizons, nourri d’influences du monde entier, était l’endroit parfait pour y situer le film.
Les cinéastes, soucieux de représenter ce genre musical si apprécié de manière authentique, ont fait appel à des professionnels du monde du jazz, dont Herbie Hancock, Daveed Diggs, Ahmir « Questlove » Thompson, et Terri Lyne Carrington, batteuse de jazz, compositrice, productrice et enseignante de jazz américaine. Cette dernière se souvient : « Le scénario était déjà tellement riche et tellement juste quand je les ai rejoints… Je voulais vraiment que le film traduise la joie de la musique, celle des musiciens. On associe souvent la douleur et la lutte au blues, au jazz et même à la musique noire moderne, c’est pourquoi il était si agréable de voir que leur point de vue sur le sujet rendait vraiment hommage à sa dimension joyeuse. »
Et c’est à Jon Batiste, artiste remarquable de renommé mondial, à la fois chanteur, compositeur, auteur, chef d’orchestre et génie du jazz nommé aux Grammy Awards, qu’a été confié le soin des compositions originales de jazz du film. Mais pas que …Lorsque l’on voit les mains de Joe sur le piano dans le film c’est un peu Jon qui joue. Les animateurs de chez Pixar ont étudié des images filmées de lui au piano pour reproduire tous les détails de son jeu, de la façon dont bougent ses doigts à sa respiration.
Le réalisateur Pete Docter confie : « J’ai grandi avec les dessins animés des Peanuts et la musique de Vince Guaraldi. C’est comme si elle coulait dans mes veines. La musique de « Soul »en est un peu notre version. Jon Batiste est un fantastique musicien – c’est un historien, mais il est capable de pousser la musique plus avant, vers l’avenir, en apportant la richesse de multiples influences à ses compositions. J’espère sincèrement que la musique de jazz dans SOUL inspirera toute une nouvelle génération. »
Jon Batiste raconte qu’il a écrit la musique dans cet esprit. « Les compositions sont nourries d’une grande part de ce qu’a pu engendrer plus d’un siècle de jazz, ce qui donne à l’auditeur de nombreux points de repère. C’est une façon subtile de rendre hommage à la musique tout en faisant découvrir ce genre musical à un tout nouveau public. »
Jon Batiste a été le directeur musical d’un groupe de musiciens multigénérationnel réunissant quatre générations et comprenant des légendes vivantes comme le batteur Roy Haynes, âgé de 95 ans, qui a joué avec Charlie Parker et Louis Armstrong, entre autres, ainsi que certains des jeunes musiciens les plus en vue actuellement. Il confie : « Monter le groupe ainsi a été important pour moi car cela donne aux sessions une saveur spéciale, une richesse née de sa lignée et une profondeur mythique. C’est en quelque sorte le passage du flambeau. »
Le coréalisateur Kemp Powers a trouvé attrayante cette approche « à l’ancienne », il raconte : « Certains peuvent considérer le jazz comme une forme d’art ancienne. Ce que j’aime dans l’attitude de Jon Batiste, c’est que quand on lui parle de jazz, il dit que c’est le plus récent des genres musicaux. On crée littéralement le jazz en le jouant, et il n’y a rien de plus nouveau que ça ! » Jon Batiste s’est senti naturellement proche du personnage principal : « Étant un être humain intrinsèquement musical, je suis constamment en train d’écouter et d’analyser mon environnement sous un angle musical, même quand je ne joue pas. Joe a lui aussi cette qualité. Il finira par apprendre qu’il y a autre chose que la musique dans la vie. Cela me parle : je me souviens combien il a été important pour moi de comprendre cela quand j’étais un jeune musicien. Cela m’a beaucoup marqué et influencé. La musique que nous jouons, c’est celle de la vie, et nous devons savoir savourer la vie pour qu’elle puisse jaillir de nos instruments. »
Rendez-vous donc sur Disney+ dès le 25 décembre pour swinguer en famille au pied du sapin !