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Disney News
walt disney animation studios
25 novembre 2019

La Reine des Neiges 2

 

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Affiche-définitive

Sorti en 2013, « La Reine des Neiges » premier du nom, fut très vite adopté par le public en devenant un vrai phénomène de société mondial. Véritable raz-de-marée au box-office mondial avec plus de 1,27 milliard de dollars de recette,  « La Reine des Neiges » c’est aussi une bande-originale triple disque de platine (meilleure vente d’album en 2014) et, cerise sur le gâteau, la chanson phare « Libérée, Délivrée » sera récompensé en 2014 par l’Oscar de la Meilleure Chanson. Il n’en a donc pas fallu plus pour faire de ce film d’animation 100% magique, le plus grand succès des Walt Disney Animation Studios ! 

Le succès et les performances de la franchise ne s’étant jamais essoufflées, les studios aux grandes oreilles annoncent en 2015 une suite aux aventures de Elsa, Anna, Olaf et leurs amis. C’est donc six ans après leur première aventure que nous les retrouvons sur les écrans dans « La Reine des Neiges 2 » une suite aussi attendue que redoutée par les fans, un pari certes risqué mais ô combien magnifiquement relevé !

Synopsis : Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l’apprendre, mais la réponse met son royaume en danger. Avec l’aide d’Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa entreprend un voyage aussi périlleux qu’extraordinaire…

Toute l’équipe créative du premier film est de retour sur les terres d’Arendelle, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont fait là un excellent travail. Tout d’abord, il est important de noter que ce deuxième opus n’est pas à apprécié indépendamment, en effet, les artistes l’on réalisé d’une telle façon, qu’il se complète parfaitement avec son prédécesseur, le tout formant donc une histoire à part entière. Il est cependant intéressant de voir que « La Reine des Neiges 2 » corrige le défaut du premier film à savoir son rythme. En plus de compléter et d’enrichir admirablement l’univers dans lequel cette grande histoire se déroule, il propose ici un scénario beaucoup plus équilibré, doté d’un rythme un peu moins rapide, prenant le temps de poser la problématique de l’opus via une introduction, puis de s’attarder sur chacun des personnages pour enfin plonger le spectateur dans une quête vers l’inconnue qui s’avérera épique et mystérieuse. C’est donc avec une incroyable fluidité que nous prenons part à cette aventure, sujette à de nombreuses révélations et abordant les thèmes de la quête d’identité (une fois de plus) et l’héritage. Qui dit héritage, dit évidemment rencontre entre le passé et le présent, ce qui ne sera pas sans conséquences pour l’avenir de certains personnages.
Pour ce qui est des émotions, « La Reine des Neiges 2 » en est un condensé. Si les scènes d’humour ne manquent pas, certaines scènes s’avèrent également touchantes voir même déchirantes, de l’émotion pure qui décrochera à coup sûr quelques larmes aux spectateurs.

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L’un des points fort de cet opus est sans aucun doute son ambiance remplie de magie et de mystères. En effet, en plaçant l’action dans la Forêt Enchantée, l’équipe créative a ainsi pu s’inspirer des mythes nordiques afin d’ajouter une pointe de folklore bienvenue à cet univers. Ceci est porté par les quatre éléments de la nature : l’eau, l’air, le feu et la terre, des éléments ayant toute leur importance dans le déroulé de l’histoire, permettant par la même occasion d’aborder un autre thème, celui du respect à la nature. Une nature mise en avant grâce à des décors époustouflant. Le récit se passant en automne, nous assistons ici à un véritable kaléidoscope de couleurs tranchant clairement avec l’hiver blanc et monotone du précédent volet. Tous ces éléments mélangés font de « La Reine des Neiges 2 » une véritable invitation au voyage. Un voyage dangereux, semé d’embuches dont les personnages devront faire face. Dépaysement garanti !
Le plus grand atout de ce film, est sans aucun doute son impressionnant et magnifique visuel. De la fluidité de l’animation, en passant par les expressions des personnages et même la texture des vêtements, tout est ici irréprochable, voir par moment assez perturbant, tant le réalisme est poussé à son maximum. Pour illustrer cela, le meilleur exemple est sans conteste la scène où Elsa combattant des vagues se retrouve nez à nez avec le cheval aquatique Nokk. Les Walt Disney Animation Studios sont là, au sommet de leur art !
Qui dit film d’animation Disney, dit également clins d’œil, et ce film ne déroge pas à la règle. Par exemple nous avons été surpris de découvrir une référence au film d’animation de 2014 « Les Nouveaux Héros » ainsi que sur Hans Christian Andersen (qui est aussi l'auteur de « La Reine des Neiges ») et son conte « La Petite Sirène », qui pour le coup, est beaucoup moins surprenant.

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C’est tout naturellement que nous retrouvons les personnages du premier film :
Ayant appris à maîtriser ses pouvoirs, Elsa vit désormais sereinement à Arendelle entouré de son peuple qui, lui aussi l’a acceptée, et c’est avec sincérité qu’elle s’efforce d’être une bonne reine. Pourtant, au fond d’elle-même, elle ne peut s’empêcher de se demander pourquoi elle est née avec de tels pouvoirs. Tout commence à changer quand Elsa se sent appelée par une voix venue de très loin. Elle tente de l’ignorer, mais l’appel devient irrésistible, et c’est là qu’elle se lance dans un périlleux voyage à la recherche d’une mystérieuse vérité enfouie sur son passé. Davantage présente que dans « La Reine des Neiges », Elsa nous livre ici de magnifiques moments remplis de magie. Personnage au caractère toujours aussi complexe, cette aventure lui permettra d’acquérir la confiance qui lui manquait et en apprendra plus sur elle-même. Succédant à Anaïs Delva en français, la talentueuse Charlotte Hervieux n’a décidemment rien à lui envier tant elle relève le défi haut la main.
Fidèle à elle-même, Anna est le parfait personnage de conte de fées. Éternellement optimiste, elle est heureuse du moment qu’elle est avec sa famille, que le royaume d’Arendelle est en sécurité, et qu’elle n’ait plus jamais à craindre la solitude. Elle a un cœur immense et est entièrement dévouée à sa sœur. Alors, quand Elsa déclare qu’elle a besoin de s’aventurer dans l’inconnu, Anna est bien décidée à la suivre, à être là pour elle à chaque pas. Gagnant en maturité tout au long de l’opus, Anna est clairement le personnage qui évolue le plus. Emmylou Homs apporte une nouvelle toute la fraîcheur de sa voix au personnage dans la version française.
C’est Kristoff, qui par sa maladresse envers Anna apporte la touche comique du film, sans oublier sa chanson avec Sven qui fera hurler de rire les spectateurs. Sa voix française est toujours assurée par l’inégalable Donald Reignoux.
Autre personnage à l’humour qui fait mouche : Olaf, l’adorable bonhomme de neige qui adore les gros câlins. Ayant muri mais gardant toujours une petite part de naïveté, ce petit personnage à l’énorme capital sympathie se passionne pour les merveilles de la vie et de la nature à l’aide de nombreuses questions qui se révèlent philosophiques comme : « Saviez-vous que l’eau a de la mémoire ? ». S’il fait beaucoup rire, Olaf sait également nous arracher quelques larmes…
Cette capacité à faire autant rire que pleurer revient à l’excellent travail de Dany Boon dans la version française qui lui prête sa voix une nouvelle fois.

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Même si les nouveaux personnages se révèlent être au second plan, ils n’en demeurent pas moins importants pour le récit.
Le Roi Agnarr et la Reine Iduna, que l’on avait pu apercevoir dans le premier volet reviennent via une scène de flashback. Les personnalités des parents de Elsa et Anna sont ainsi approfondi tout en mettant un point d’honneur sur leur relation attendrissante.
Le lieutenant Mattias a, pendant des années loyalement protégé sa patrie, Arendelle, contre leur ennemi, le Northuldra. Mais en accomplissant son devoir, il s’est retrouvé pris au piège, cerné par un brouillard magique. Il en est prisonnier depuis plus de trente ans. Il n’a jamais oublié son engagement envers Arendelle, mais l’arrivée de la reine Elsa et la découverte de ses pouvoirs magiques vont remettre en cause toutes ses convictions. 
Yelana est la figure dirigeante du Northuldra. Elle protège farouchement sa famille et sa communauté, mais elle s’adoucit lorsque les gens font preuve de compréhension envers la nature et leur environnement.
Ryder est un personnage très enthousiaste et embrasse la vie avec optimisme. L’amour qu’il éprouve pour les rennes pourrait bien rivaliser avec celui de Kristoff, mais Ryder, lui, n’a jamais arpenté les grandes plaines hors des limites de la forêt enchantée. Il aspire à découvrir le monde et à s’aventurer au-delà de la brume magique.
Enfin, l’atout mignon de ce film revient à Bruni, une mignonne petite salamandre très curieuse qui habite la forêt enchantée.

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Impossible de faire oublier le tube « Libérée, Délivrée » et les autres chansons emblématique du premier opus qui en ont fait son succès. C’est pourtant le challenge que se sont lancé Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez les deux compositeurs récompensés aux Oscars et aux Grammy Awards, en proposant sept nouvelles chansons originales. Aux influences très Broadway, permettant ici aux personnages d’exprimer leurs pensées, cette nouvelle bande-originale est un vrai régal pour les oreilles !
La chanson d’introduction « All is Found/ La Berceuse d'Ahtohallan », interprétée par Prisca Demarez en français en fera frissonner plus d’un. Cette chanson peut être considérer comme la carte au trésor de l’histoire, véritable lien entre la reine et ses filles.
« Some Things Never Change/ Point d'Avenir sans Nous », une chanson entraînante interprétée par Anna, qui, vivant enfin la vie dont elle rêvait depuis longtemps rassure Olaf en lui disant que tout ne doit pas obligatoirement changer. La chanson exprime en partie ce qu’elle souhaite au plus profond d’elle-même.
« Into the Unknown/ Dans un Autre Monde » est ici la digne héritiére de « Libérée, Délivrée » et offre à Elsa un nouveau solo entêtant aidé par un magnifique visuel.
« When I Am Older/ Quand je Serai plus Grand », la nouvelle chanson d’Olaf, permettant de découvrir plus en détails la Forêt Enchantée est certainement la plus anecdotique même si son orchestration se révèle pour le coup assez originale.
« Lost in the Woods/ J'ai Perdu le Nord » interprétée par Kristoff illustre avec humour dans sa mise en scène, ses difficultés pour aller de l’avant dans sa relation avec Anna et ce qu’il pense de l’amour.
« Show Yourself/ Je te Cherche », le deuxième solo d’Elsa est le moment où elle découvre son véritable but, la clé de tous ces mystères. Si cette chanson pourrait également être comparée à « Libérée, Délivrée », la scène qui l’accompagne est complétement dingue, une merveille d’animation où le spectateur rêvera les yeux grand ouvert.
« The Next Right Thing/ Tout Réparer » est une chanson profondément émouvante. Interprétée par Anna, qui affronte à ce moment-là un événement inattendu, elle doit alors choisir l’optimisme plutôt que le désespoir.
Enfin, n’oublions pas de mentionner la participation musicale au générique de : Panic! At The Disco, Kacey Musgraves et Weezer réinterprétant à leur façon trois chansons du film.
Quant à la partition instrumentale, elle est de nouveau assurée par Christophe Beck. Tout comme le long-métrage en général, la musique est ici beaucoup plus mûre, reflétant à merveille l’arc émotionnel de l’histoire. Tout en apportant de nouvelles sonorités, le compositeur a tenu à respecter l’univers musical si particulier de « La Reine des Neiges » en utilisant des instruments traditionnels norvégiens et en faisant appel à la chorale féminine norvégienne « Cantus ».

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« La Reine des Neiges 2 » est donc un pari réussi pour les Walt Disney Animation Studios qui réussissent à  proposer une suite encore meilleur que le film original. Ce long-métrage à la technique d’animation irréprochable étend magistralement l'univers mis en place il y a 6 ans, en le rendant plus mature.
Ses personnages terriblement attachants, ses chansons entêtantes, ses décors d’une beauté incomparables, ses émotions et sa thématique sur le temps qui passe sont les ingrédients d’un voyage que les spectateurs ne sont pas prêts d’oublier, un voyage dans un autre monde ! 

 

13 février 2019

Ralph 2.0

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En 2012, Ralph et Vanellope nous faisaient découvrir l’univers des jeux d’arcade dans « Les Mondes de Ralph ». En 2019, ils sont de retour dans « Ralph 2.0 » mais cette fois, ils partent à la découverte de l’Internet, un lieu aussi fascinant que dangereux.
Long-métrage brillant par ses idées les réalisateurs Rich Moore et Phil Johnston nous transporte avec humour et émotion dans un monde que l’on ne connaît finalement pas si que ça !

Synopsis : Ralph et son amie Vanellope von Schweetz vont prendre tous les risques en s’aventurant dans l’univers foisonnant de l’Internet à la recherche d’une pièce de rechange pour réparer la borne de Sugar Rush, le jeu vidéo dans lequel vit Vanellope. Rapidement dépassés par le monde qui les entoure, ils vont devoir demander de l’aide aux habitants de l’Internet, les Cybériens afin de trouver leur chemin…

« Ralph 2.0 » est la première suite des Walt Disney Animation Studios à avoir été réalisé par l’équipe du film original. Une étape importante donc pour le studio peu habitué à donner des suites à leurs long-métrages. Il faut dire qu’en 96 ans d’existence, les studios aux grandes oreilles n’ont réalisé que trois suites : « Bernard et Bianca au Pays des Kangourous » (1990), « Fantasia 2000 » (2000) et « Winnie l’Ourson » (2011), toutes de très bonne qualité.
« Ralph 2.0 » ne déroge pas à la règle et offre à ses spectateurs un univers beaucoup plus riche et accessible que les jeux d’arcades, thématique abordé dans le premier volet. Et pour cause, le film traitant d’Internet, le public se sentira davantage concerné par le sujet et saura à coup sûr trouver les nombreuses références caché tout au long de cette aventure.
C’est par cette thématique très actuelle que se trouve également la grande faiblesse du métrage. En effet en datant clairement leur film d’animation, les Walt Disney Animation Studios prennent le risque à ce que celui-ci devienne totalement désuet dans le futur, du fait d’une sans cesse évolution du web et tout ce qui le compose. Deviendra-t-il peut-être culte, témoin d’une certaine époque ? Seul l’avenir nous le dira…
Quoi qu’il en soit, il est inutile de faire remarquer la beauté visuel de ce long-métrage tant le spectateur s’en rendra compte de lui-même. En effet dès l’instant où Ralph et Vanellope atterrissent dans cette mégalopole qu’est l’Internet, l’on ne sait plus où et quoi regarder tant le décor fourmille de détails. La représentation du web est ici bluffante et l’on voit clairement que l’équipe artistique s’est amusée à réinventer et à personnifier cet environnement que le public prendra plaisir de (re)découvrir, un peu à la façon d’un « Vice-Versa ». Les internautes les plus assidus reconnaîtront aussi de nombreuses références aux plus célèbres sites comme Amazon, Facebook, Snapchat, Twitter ou Pinterest, et riront face à la scène durant laquelle nos deux héros se retrouvent chez eBay. Tout est ici si riche, que l’on aimerait traverser l’écran et partir découvrir cette immense ville dans ces moindres détails comme le fut la ville de Zootopie dans le film du même nom.
« Ralph 2.0 » a également l’intelligence de nous montrer l’autre facette d’Internet, le « Darknet » situé dans les bas-fonds de celui-ci, c’est le lieu de tous les virus et autre vices de la toile. Sans tomber dans une morale assommante, « Ralph 2.0 » à le mérite de nous mettre en garde sur l’utilisation de cet outil aussi bien positif que négatif et apprendre à se protéger contre tous ses dangers.

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Si « Ralph 2.0 » présente des sites que l’on connaît bien, il propose également des sites imaginaires comme « Slaughter Race : La Course Infernale », « BuzzzTube » ou encore le bar de recherche « Jesaistout ».
Le premier de ceux cité ici, est le plus remarquable et réaliste. En effet le jeu de courses en ligne présente un environnement urbain post-apocalyptique et dangereux. Cette ambiance rude et toxique, est d’autant plus accentuée grâce à une lumière jaune-orange granuleuse présente tout au long des séquences se déroulant dans cet endroit. Ajouté à cela, des courses poursuite à couper le souffle faisant penser à « Fast & Furious ».
A l’opposé « BuzzTube » le site de vidéos tendances et lieu de gloire éphémère est quant à lui très moderne, théâtral et coloré en utilisant une palette assez flashy de bleu, magenta et doré.
Mais si il y a bien un site que tout le monde attend de voir apparaitre à l’écran et plus particulièrement les fans Disney c’est évidemment celui de OhMyDisney.com visité par Vanellope, et qui réserve de nombreuses surprises.
Dans ce site c’est tous les univers de The Walt Disney Company qui y sont représenté : Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et The Muppets Studios.
Ce fut donc un véritable plaisir pour les fans que nous sommes de voir tous ces univers réunis et  interagir ensemble pour la première fois à l’écran, et autant vous dire que pour le coup le nombre d’apparitions de personnages emblématiques est important. C’est ainsi que les spectateurs auront plaisir à apercevoir Iron Man, Dumbo, Grincheux, Bouriquet, Hei-Hei, Peter Pan, Clochette, Nick Wilde, C3-PO, les Stormtroopers, Buzz l’Eclair, Baymax, Clarabelle, Humphrey l’Ours, etc.
N’oublions pas, bien sûr la séquence réunissant toutes les Princesses Disney qui restera sans aucun doute culte et dont le public se souviendra longtemps. Une scène pleine d’humour et d’autodérision, même si on aurait aimé que Disney garde l’intégralité de la séquence que certains chanceux (dont Disney News) ont eu l’occasion de voir et qui s’est vu coupé de nombreux gags. De plus, il est dommage que Disney France n’est pas réussi à réunir toutes les voix originales contrairement aux Etats-Unis…

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L’autre grande force de « Ralph 2.0 » est clairement son éventail assez large de personnages familiers et inédits, tous aussi attachants les uns que les autres.
RALPH n’a pas changé : c’est toujours le même grand costaud aux poings redoutables et au cœur tendre que l’on a découvert dans le premier film. Il est cependant beaucoup plus heureux depuis qu’il s’est lié d’amitié avec Vanellope von Schweetz, qui avait autant de mal que lui à s’intégrer. Il lui est très attaché et est prêt à tout pour l’aider… même si ses efforts n’ont pas toujours les effets escomptés.
VANELLOPE VON SCHWEETZ, avec son humour mordant et son sens de la répartie à toute épreuve, sait qu’elle peut compter sur son meilleur copain, Ralph. L’anomalie de programmation qui l’empêchait jadis de remporter des courses et a fait d’elle une exclue est toujours présente, mais elle a su faire de ce défaut un superpouvoir. Après avoir détrôné Sa Sucrerie et été sacrée princesse de Sugar Rush, Vanellope a rapidement abandonné sa tenue royale pour retrouver le style décontracté qui la caractérise et rejoindre les rangs des pilotes de Sugar Rush. Bien qu’elle se place désormais souvent en tête du classement, elle commence à se lasser de parcourir sans arrêt le même circuit et de concourir contre les éternels mêmes adversaires, tellement prévisibles.
Ces deux personnages sont doublés en français avec talent et bonne humeur communicative par François-Xavier Demaison et Dorothée Pousséo.

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Du coté des nouveaux personnages nous faisons connaissance avec :
SHANK, une dure à cuire et une pilote talentueuse du jeu de course en ligne Slaughter Race. Shank prend très à cœur son rôle de chef d’une équipe de coureurs coriaces, et elle déteste perdre. Lorsque Vanellope se retrouve impliquée dans une course de rue avec Shank, tous ses talents de coureuse découverts dans Sugar Rush sont mobilisés. Shank est impressionnée et va s’ouvrir à Vanellope en lui expliquant la façon dont elle voit la course (la vie en général) et sur les possibilités infinies offertes par l’Internet.
Superbement animé, le personnage de Shank est assurément l’un des meilleurs personnages féminins créés par les studios aux grandes oreilles.
YESSS est le principal algorithme du site lanceur de tendances BuzzzTube. Si c’est tendance et avant-gardiste, vous pouvez être certain que Yesss en a entendu parler en premier et qu’elle l’a déjà partagé avec le reste du monde. Dotée d’un talent inégalé pour repérer les vidéos qui feront le buzz, Yesss se tient au courant de toutes les tendances sur Internet, ce qui ne l’empêche pas d’être très attachante et de venir en aide à Ralph et Vanellope lorsqu’ils en ont besoin.
SPAMLEY est un spam très attachant que l’on ne peut ignorer, un citoyen du Net qui tente d’appâter les gens dans la vie réelle pour qu’ils visitent son site. Cet infatigable vendeur qui apparaît sans qu’on l’y invite aide Ralph et Vanellope alors qu’ils s’aventurent dans le nouveau monde d’Internet.
En français, c’est Jonathan Cohen qui lui prête sa voix avec talent et humour.
M. JESAISTOUT est le moteur de recherche que Ralph et Vanellope sollicitent à leur arrivée dans l’univers de l’Internet. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne manque pas de réponses lorsque nos héros l’interrogent afin de localiser ce fameux « eBay ». Sa fonction de saisie automatique est très précipitée ! Il veut simplement aider et ce le plus vite possible, mais cela peut passer pour de l’indiscrétion. 
DOUBLE DAN vit dans les tréfonds du dark web. Massif, mou et gluant, résolument effrayant, il est doté d’une seconde tête appelée Little Dan. Résolument dégoutant, et en tant que propriétaire de la pharmacie du dark web, Double Dan crée des virus destructeurs. Malgré le potentiel meurtrier de ses créations, ce voyou underground ne se pose que peu de questions.

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Les cinéastes des studios d’animation Disney connaissent depuis longtemps la capacité de la musique à soutenir et magnifier l’art de raconter des histoires. « Ralph 2.0 » n’échappe pas à la règle et c’est donc Henry Jackman qui reprend ici son rôle de compositeur qu’il avait endossé à merveille dans le premier opus. Ici, il livre une partition bien moins mémorable que la précédente, si ce n’est qu’il est amusant d’entendre quelques clins d’œil musicaux notamment dans les scènes où apparaissent les Princesses Disney.
C’est aussi avec une immense surprise que nous retrouvons le légendaire Alan Menken à la composition d’une chanson totalement inattendue « La course infernale » écrite par Phil Johnston et Tom MacDougall. Dans la lignée des chansons classiques de Disney comme « Un jour mon prince viendra », « Partir là-bas » et « L’Air du Vent », la chanson illustre le désir de Vanellope de faire partie du monde extérieur, de grandir en tant que pilote et en tant que personne. Une séquence décalée à l’humour irrésistible sous fond de comédie musicale à la Broadway.
Notons également que le groupe Imagine Dragons a écrit et interprète la chanson du générique de fin, « Zero ».

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« Ralph 2.0 » est assurément une belle histoire d’amitié dans un univers riche et foisonnant de détails. Surpassant « Les Mondes de Ralph » sur beaucoup de points, cette suite est un condensé d’humour en particulier grâce à la présence de nombreux caméos, et d’émotion tout en étant visuellement bluffant.
Au-delà de ça, « Ralph 2.0 » propose une réflexion et critique notre rapport aux réseaux sociaux et à la chasse sans cesse aux « Likes » et à une certaine notoriété.
La suite des aventures de Ralph et Vanellope est une belle réussite et nous prouve une fois de plus que les Walt Disney Animation Studios sont maître de l’inventivité et de l’imagination.  

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