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Disney News
famille
12 décembre 2020

"Soul" : Un univers jazzy à découvrir ce Noël sur Disney+ !

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Cette année, Noël se fêtera à New-York, sur les rythmes du jazz avec « Soul », le nouveau film d’animation des Studios Pixar, qui sera disponible dès le 25 décembre sur Disney+.

La Musique, une part essentielle de l’histoire

Au tout début, quand Pete Docter et les équipes des studios d’animation Pixar développaient « Soul », ils n’étaient pas encore certains du but que Joe allait poursuivre avec une telle passion. Devait-il être scientifique, homme d’affaire…
C’est la vidéo d’une Master class en ligne par la légende du jazz Herbie Hancock qui leur a finalement permis de trouver ce qui allait animer leur personnage principal : ce serait le jazz ! Et c’est ainsi que la musique est devenue partie intégrante de l’histoire de « Soul » et que New York, s’est imposée comme une évidence pour être la ville dans laquelle la partie réaliste de l’histoire devait se dérouler. Capitale du jazz aux Etats-Unis, New York, ville trépidante, reconnaissable et carrefour culturel à la population variée venue de tous les horizons, nourri d’influences du monde entier, était l’endroit parfait pour y situer le film.

Les cinéastes, soucieux de représenter ce genre musical si apprécié de manière authentique, ont fait appel à des professionnels du monde du jazz, dont Herbie Hancock, Daveed Diggs, Ahmir « Questlove » Thompson, et Terri Lyne Carrington, batteuse de jazz, compositrice, productrice et enseignante de jazz américaine. Cette dernière se souvient : « Le scénario était déjà tellement riche et tellement juste quand je les ai rejoints… Je voulais vraiment que le film traduise la joie de la musique, celle des musiciens. On associe souvent la douleur et la lutte au blues, au jazz et même à la musique noire moderne, c’est pourquoi il était si agréable de voir que leur point de vue sur le sujet rendait vraiment hommage à sa dimension joyeuse. »

Et c’est à Jon Batiste, artiste remarquable de renommé mondial, à la fois chanteur, compositeur, auteur, chef d’orchestre et génie du jazz nommé aux Grammy Awards, qu’a été confié le soin des compositions originales de jazz du film. Mais pas que …Lorsque l’on voit les mains de Joe sur le piano dans le film c’est un peu Jon qui joue. Les animateurs de chez Pixar ont étudié des images filmées de lui au piano pour reproduire tous les détails de son jeu, de la façon dont bougent ses doigts à sa respiration.

Le réalisateur Pete Docter confie : « J’ai grandi avec les dessins animés des Peanuts et la musique de Vince Guaraldi. C’est comme si elle coulait dans mes veines. La musique de « Soul » en est un peu notre version. Jon Batiste est un fantastique musicien – c’est un historien, mais il est capable de pousser la musique plus avant, vers l’avenir, en apportant la richesse de multiples influences à ses compositions. J’espère sincèrement que la musique de jazz dans SOUL inspirera toute une nouvelle génération. »

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Jon Batiste raconte qu’il a écrit la musique dans cet esprit. « Les compositions sont nourries d’une grande part de ce qu’a pu engendrer plus d’un siècle de jazz, ce qui donne à l’auditeur de nombreux points de repère. C’est une façon subtile de rendre hommage à la musique tout en faisant découvrir ce genre musical à un tout nouveau public. »

Jon Batiste a été le directeur musical d’un groupe de musiciens multigénérationnel réunissant quatre générations et comprenant des légendes vivantes comme le batteur Roy Haynes, âgé de 95 ans, qui a joué avec Charlie Parker et Louis Armstrong, entre autres, ainsi que certains des jeunes musiciens les plus en vue actuellement. Il confie : « Monter le groupe ainsi a été important pour moi car cela donne aux sessions une saveur spéciale, une richesse née de sa lignée et une profondeur mythique. C’est en quelque sorte le passage du flambeau. »

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Le coréalisateur Kemp Powers a trouvé attrayante cette approche « à l’ancienne », il raconte« Certains peuvent considérer le jazz comme une forme d’art ancienne. Ce que j’aime dans l’attitude de Jon Batiste, c’est que quand on lui parle de jazz, il dit que c’est le plus récent des genres musicaux. On crée littéralement le jazz en le jouant, et il n’y a rien de plus nouveau que ça ! »
Jon Batiste s’est senti naturellement proche du personnage principal : « Étant un être humain intrinsèquement musical, je suis constamment en train d’écouter et d’analyser mon environnement sous un angle musical, même quand je ne joue pas. Joe a lui aussi cette qualité. Il finira par apprendre qu’il y a autre chose que la musique dans la vie. Cela me parle : je me souviens combien il a été important pour moi de comprendre cela quand j’étais un jeune musicien. Cela m’a beaucoup marqué et influencé. La musique que nous jouons, c’est celle de la vie, et nous devons savoir savourer la vie pour qu’elle puisse jaillir de nos instruments. »

Rendez-vous donc sur Disney+ dès le 25 décembre pour swinguer en famille au pied du sapin !

10 décembre 2020

« Noëlle » : Notre Avis !

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Dans les années 90, les Studios Disney ont souvent proposé des comédies de Noël au cinéma, et notamment la plus célèbre d’entre elles « Super Noël » sorti en 1994 avec l’acteur Tim Allen et qui, donnera deux suites « Hyper Noël » en 2002 puis « Super Noël Méga Givré » en 2006. Après celle-ci, les célèbres studios ne sortiront que des films de Noël à petit budget directement en vidéo comme avec la saga des Copains et ses (trop) nombreux dérivés tournant autour de la saison des fêtes de fin d’année.
En 2017, est annoncé le projet « Nicole », une nouvelle comédie de Noël prévue initialement pour une sortie en salles dès le mois de novembre 2019.  En mars 2018, Disney, se rendant certainement compte qu’un film de Noël n’attire plus de spectateurs en salles, choisi de le retirer de son line-up et annonce dans la foulée qu’il sera proposé sur Disney+, sa nouvelle plateforme de streaming, sous le titre de « Noëlle » !

Synopsis : La fille de Kris Kringle est emplie d’esprit de Noël, mais souhaite faire quelque chose d’important comme son frère Nick, qui prendra la relève de leur père ce Noël. Quand Nick est sur le point de s’effondrer sous la pression tel un biscuit de pain d’épice, Noëlle lui suggère de faire une pause et de s’évader. Mais comme il ne revient pas, Noëlle doit retrouver son frère et le ramener à temps pour sauver Noël…

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C’est le 12 novembre 2019 que le public américain découvre « Noëlle », proposé à l’ouverture de la nouvelle plateforme de vidéo à la demande créée par The Walt Disney Company et nommée Disney+. Un véritable tournant dans l’histoire de la compagnie, lui permettant d’être au plus proche de son public et d’anticiper ainsi les changements de comportement face à la consommation de contenus vidéo. Disney+ est également une aubaine pour les studios aux grandes oreilles car la plateforme permettra également de proposer des films inédits dans des genres qu’il n’est plus possible de sortir en salles faute de spectateurs, préférant se déplacer pour les grosses licences. Disney+ sera donc dorénavant l’endroit idéal pour retrouver une diversité perdue comme des comédies ou des films sportifs pour ne citer qu’eux, des genres qui ont fait les belles heures du catalogue Disney.

« Noëlle » est donc l’un de ces films directement transféré sur Disney+. Réalisé par Marc Lawrence (« Où sont passés les Morgan? », « Miss Détective »), ce long-métrage de Noël s’avère fort sympathique mais ne révolutionne clairement pas le genre. Cependant, même si de nombreux éléments scénaristique sont typiques de ce genre de production, il y a tout de même quelques idées qui arrivent à sortir du lot. En effet, nous pourrons retenir notamment la chasse qu’entreprend Noëlle pour retrouver son frère victime d’un burn-out après avoir été promu Père Noël à la suite du décés de son père, ou encore toutes ces technologies employées par son remplaçant geek afin de limiter au maximum les tâches manuelles comme par exemple un logiciel qui décide quel enfant mérite un cadeau ou non. Le reste, n’est que bons sentiments couplés à des messages certes efficaces mais souvent inutiles et déjà vu !
Heureusement,  la thématique reposant sur le personnage de Noëlle arrive à sortir le long-métrage de la catastrophe. Ne sachant pas très bien où est sa place dans sa propre famille, Noëlle va ainsi venir en aide à son frère dans la lourde tâche d’incarner le personnage mythique. Pour lui, cela devient vite une corvée et n’ayant en plus aucune des qualités requises, ne s’intéresse pas du tout au job dont il a hérité. C’est alors que Noëlle, plus sensible à cet esprit de fête, semble avoir tous les atouts pour devenir le nouveau Père Noël. Malheureusement pour elle, un décret ancestral l’empêche d’endosser ce rôle. Si certain verrons un énième film progressiste, d’autres s’attarderont sur le principal message magnifiquement mis en scène à la fin de l’opus, disant qu’une tradition, quelle qu’elle soit, peut-être transmise à n’importe qui, si celui ou celle-ci en a l’envie, la capacité et surtout la motivation.

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Si « Noëlle » est un film plaisant à suivre, c’est notamment grâce à son casting porté par une Anna Kendrick lumineuse. Sans tomber dans les clichés, l’actrice, ici très épanouit, parvient à rendre son personnage attachant et convaincant, tout en arrivant à transmettre de l’émotion aux spectateurs.
A ses côtés, nous retrouvons Bill Hader, qui, à la différence de l’actrice, n’arrive jamais à rendre son personnage intéressant,  et surtout drôle (le comble pour un humoriste) alors que ce rôle de Père Noël dépressif, avait pourtant tous les atouts pour rendre ce personnage attachant et distillé un peu d’humour, le pire étant la séance de yoga...
En revanche ses scénes avec Anna Kendrick fonctionne plutôt bien et notamment lorsque Noëlle tente d’apprend les adages de Noël à son frère.
Les autres rôles secondaires ne sont pas plus charismatiques, mais on retiendra tout de même le personnage de Polly, une elfe grincheuse interprétée par Shirley MacLaine, qui donnera tout de même le sourire à chacune de ses apparitions.

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L’un des problèmes de « Noëlle » est sans aucun doute son humour, certes celui-ci est présent mais cela ne fonctionne pas et, est parfois ridicule dans certaines scénes comme celle ou Nick donne un cours de yoga à Phoenix. Le spectateur sourira certainement face à ces situations décalées mais il ne rira pas de bon cœur, la faute, là encore à une mise en scène fainéante, vue et revue. 

Malheureusement « Noëlle » ne fait pas mieux dans ses décors et effets spéciaux. En effet, pour le Village de Noël au Pôle Nord, le réalisateur n’arrive pas à faire ressortir toute la magie et l’émerveillement que l’on pourrait attendre d’un tel endroit. Bien sûr les décors sont chargés de décorations de Noël mais cela ne suffit pas et nous nous retrouvons au final avec un cadre sans aucun charme. Ceci dit, nous ne pouvons pas dire de même pour les costumes, et notamment ceux que porte Anna Kendrick, eux sont soignés, colorés, et remplis de détails. Un bon point sur ce coup-là !
Nous avons également apprécié les petits clins d’œil à l’univers Disney, comme les têtes de Mickey ornant le sol de la maison du Père Noël, ou, plus discret les peluches représentant Duffy et Shellie May dans la boutique de jouets.
Les effets spéciaux quant à eux, se révèlent être très limités comme pour les rennes réalisés en CGI et dont l’incrustation laisse à désirer, le pire étant les scènes ou le bébé renne blanc apparaît. Ça pique les yeux !

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« Noëlle » est un film de Noël classique dont le réalisateur a suivi les codes point par point sans pour autant chercher à moderniser le genre. Cependant nous ne bouderons pas notre plaisir à regarder ce film comme il en était coutume chez Disney dans les années 90. Proposant tous les ingrédients du film de Noël, en manquant cependant d’un soupçon de magie et d’humour, « Noëlle » mené par une Anna Kendrick survoltée, reste un long-métrage chaleureux et tendre.

 

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