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Disney News
film
21 août 2016

Peter et Elliott le Dragon

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Tout le monde se souvient du dragon vert muni d’ailes et de cheveux rose, prénommé Elliott, et découvert dans le long-métrage (comédie musicale) mêlant prise de vues réelles et animation, des Studios Disney, sorti en 1977.
En 2016, parmi les nombreux remakes de ces films d’animations plébiscités par le public, Disney a choisi de remettre au goût du jour « Peter et Elliott le Dragon ». Sauf qu’ici nous sommes très loin du simple remake, en effet le Studio nous en proposant une toute nouvelle histoire. Totalement méconnu des jeunes générations d’aujourd’hui, le « Peter et Elliott le Dragon » version 2016, est donc un bon moyen donné aux parents de faire découvrir ce conte aux valeurs intemporels à leurs enfants.

Synopsis : Depuis de longues années, M. Meacham, un vieux sculpteur sur bois, enchante les enfants de la petite ville tranquille de Millhaven avec ses histoires sur le féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine. Pour sa fille, Grace, garde forestier, ce ne sont que des contes à dormir debout… jusqu’au jour où elle rencontre Peter. Ce mystérieux petit garçon de 10 ans, sans famille ni foyer, assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott. Et la description qu’il en fait correspond étonnamment à celle de son père…

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Si vous vous attendez à une pâle copie du classique de 1977, sachez qu’il n’en est strictement rien, sauf le titre et le fait que le garçon se prénomme Peter et le dragon Elliott, qui en font donc directement référence. Pour le reste, oubliez donc tout ce que vous aviez vu jusqu’à présent, car le réalisateur David Lowery, nous propose une toute nouvelle histoire. Et cette histoire, très simple au demeurant, est un réel vent de fraîcheur parmi toutes celles proposées par la compagnie aux grandes oreilles cette année, entre super-héros, chevaliers Jedis et autres remakes. « Peter et Elliott le Dragon », est de ces films à l’ambiance très années 80, soit une bonne production familiale, pleine d’aventure et de bons sentiments, que l’on aimerait voir plus souvent.
La grande force de cette production, véritable exception dans le line-up de la compagnie (surtout pour la France), est sans aucun doute ses messages intemporels qu’elle fait passer auprès du public : famille, amitié, protection de la Nature, qui sauront à coup sûr parler aux petits comme aux grands.

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Evidemment, si cet opus fonctionne aussi bien auprès du public, c’est aussi grâce à sa galerie de personnages, et notamment grâce à un certain dragon. L’existence des créatures mythiques nommées «dragons» remonte à 4 000 ans avant Jésus-Christ. Depuis, les dragons peuplent les contes de fées, les mythes et le folklore, et la plupart des cultures leur associent un symbolisme qui leur est propre. Les dragons étant souvent représentés comme de dangereux lézards géants recouverts d’écailles et rarement comme des créatures accessibles, sympathiques ou héroïques. L’apparence et la personnalité d’Elliott ont fait l’objet d’innombrables réunions qui se sont étalées sur près d’un an. Quoi qu’Elliott soit entièrement créé en images de synthèse, il ne s’agit pas moins d’un personnage de chair et de sang occupant un rôle central dans l’histoire, auquel Peter –et le public– va profondément s’attacher. Et le résultat est à la hauteur de la grande taille du personnage, techniquement parfait et en tout point adorable. Les enfants…et les parents craqueront assurément devant cette grosse masse de poils !

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Pour ce qui est du casting humain, l’ensemble est plutôt convaincant.
Oakes Fegley interprète le jeune Peter, qui  a toujours cru savoir comment le monde fonctionnait. Ses rares souvenirs sont rattachés à un livre pour enfants en piteux état qu’il lit et relit sans cesse. Mais lorsqu’il découvre que le monde est en réalité bien plus vaste et complexe qu’il ne l’avait imaginé, il commence à s’interroger sur la place qu’il y tient. Terriblement attachant ce jeune acteur de 12 ans qui arrive à nous transmettre des émotions en seulement un regard, son jeu d’acteur est clairement bluffant.
Après l’avoir réellement découverte dans « Jurassic Wrold », nous retrouvons Bryce Dallas Howard interprétant Grace, la garde forestière qui fait la rencontre de Peter et l’accueille dans sa vie. Un personnage doux et calme auquel dont le charme ne laissera pas indifférent le public.
Son père est joué par Robert Redford à l’aise avec son rôle de vieux sculpteur sur bois racontant aux habitants de Millhaven, qui eux l’ont toujours considéré comme l’excentrique du village, qu’il s’est un jour retrouvé face à face avec un dragon dans les bois.
Du côté des personnages secondaires et par la même occasion bien moins développés que les précédents, nous retrouvons Wes Bentley qui a été choisi pour interpréter Jack, le propriétaire de la scierie locale et compagnon de Grace. Mais aussi Karl Urban qui incarne Gavin, le frère et employé de Jack qui est à la fois le méchant et le comique de l’histoire. Gavin veut gagner beaucoup d’argent, et pour cela il doit abattre autant d’arbres que possible. Ses intentions sont bonnes mais il s’y prend mal, si bien que lorsqu’il découvre Elliott de ses propres yeux, il s’imagine avoir trouvé la solution à tous ses problèmes…

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Si l’action de « Peter et Elliott le Dragon » est censée se dérouler aux États-Unis dans une petite ville du Nord-Ouest Pacifique, le film a en réalité été tourné dans les paysages enchanteurs de la Nouvelle-Zélande. Chaque plan nous offre alors un fabuleux spectacle de décors naturels doublé d’une photographie simple, mais au charme fou et parfois même poétique.
Oublié donc la comédie musicale, et place ici à la partition signée Daniel Hart, d’une très bonne qualité, qui accompagne à merveille le récit et la Nature, de par ces thèmes fort et que l’on retient. Mention spéciale également à la magnifique chanson du générique « Something Wild » interprétée par Lindsey Stirling et Andrew McMahon in the Wilderness, absolument envoûtante.

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Véritable exception dans le catalogue des Studios Disney de l’année 2016, « Peter et Elliott le Dragon » est une relecture totale du classique de 1977. Il n’a dès lors plus le droit d’être traité de « remake », tant il n’a absolument rien à voir avec l’œuvre auquel il fait référence. Ce petit film sans prétention se révèle alors extrêmement émouvant, empli de valeurs intemporelles,  doté d’un casting rafraichissant et de décors invitant au voyage.
Même si son scénario à des airs de déjà vu, cela est vite oublié, car le spectateur entrera dès les premières secondes dans un univers plein de magie et de bonheur, qu’il sera dur de quitter.
« Peter et Elliott le Dragon » est ce que Disney sait faire de mieux, un film d’aventure familial débordant de tendresse, et qui charmera le spectateur de tout âge ! Une pépite, à voir et à revoir ! 

9 juin 2016

Alice De L'Autre Côté du Miroir

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Après le succès marketing et plus ou moins critique de l’adaptation « live » de « Alice au Pays des Merveilles » par Tim Burton en 2010, il était donc évident que les studios Disney envisage une suite.
« Alice De L’Autre Côté du Miroir » réalisé cette fois-ci par James Bobin (Tim Burton n’est plus que producteur), s’inspire librement du deuxième livre des aventures d’Alice intitulé « De L’Autre Côté du Miroir » écrit par Lewis Caroll en 1872.
Si ce deuxième opus cinématographique, comme le premier manque de folie évidente, il en est beaucoup plus original, avec une trame plus poussée et un aspect moins « artificiel », tout en proposant l’univers que l’on connaît tous bien.
Celles et ceux qui avaient adoré « Alice au Pays des Merveilles » ne seront pas déçu !

Synopsis : A l’instar de son père, Alice Kingsleigh a sillonné mers et océans durant des années avant de regagner l’Angleterre. De retour à Londres, poursuivant un papillon, elle passe à travers un miroir magique qui la ramène tout droit au royaume fantastique d’Underland. Là-bas, elle retrouve ses amis le Lapin Blanc, Absolem, le Chat du Cheshire et le Chapelier Fou. Mais celui-ci n’est plus que l’ombre de lui-même : il a perdu sa fantaisie et sa folie. Face à cette situation, Mirana, la Reine Blanche confie à Alice une mission : emprunter la Chronosphère - un globe de métal situé à l’intérieur de la Grande Horloge du temps - afin de remonter dans le passé. Pour la jeune fille, cela sous-entend retrouver des amis – et des ennemis – à des moments antérieurs de leurs vies. Ce n’est qu’au prix de cette quête périlleuse, de cette course contre le temps, qu’Alice pourra sauver le Chapelier avant qu’il ne soit trop tard…

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La grande force de « Alice De L’Autre Côté du Miroir », est sans aucun doute son scénario original basé sur un seul élément de l’ouvrage de Caroll : le miroir. A partir de cet élément, toute l’action va tourner autour de celui-ci pour une aventure riche d’aller-retour entre présent, passé et vice-versa. Le scénario, bien que sans trop grande prise de risque, a également la bonne idée d’utiliser et de développer les personnages du premier opus, en creusant leur histoire sans être incohérente. On apprend alors plein de petites choses sur le passé des protagonistes du Pays des Merveilles, en particulier sur l’origine des querelles entre la Reine Rouge et la Reine Blanche, qui est assez décevante et trop simpliste. Mais malheureusement, nous ne retrouvons pas le charisme qu’avaient ces personnages dans la première partie de leurs aventures. Ceux qui nous faisaient rire ou frissonner, ne nous procure ici plus aucun sentiment, seule Alice reste fidèle à elle-même.

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Niveau casting, rien ne change si ce n’est comme dit précédemment, un certain manque d’attachement envers les personnages. Le Chapelier Fou, qui est ici le personnage principal n’a plus la folie que l’on lui avait connue précédemment. Toujours incarné par l’acteur Johnny Depp, c’est un Chapelier assez mou que nous retrouvons. Mia Wasikowska retrouve Alice avec un peu plus de prestance et de confiance en elle, un vrai plaisir donc, de la retrouver dans ce rôle. La Reine Rouge que l’on avait adorée détesté en 2010, n’est ici qu’une caricature d’elle-même, même si Helena Bonham Carter s’en sort plutôt bien. 

L’on retrouve également, sans plus grande implication dans leurs rôles : Anne Hathaway (La Reine Blanche), Alan Rickman (Absolem), Stephen Fry (le Chat de Cheshire), Michael Sheen (le Lapin Blanc), Timothy Spall (Bayard), Barbara Windsor (le Loir), Paul Whitehouse (le Lièvre de Mars) et Matt Lucas (Tweedledum & Tweedledee).
Mais la véritable bonne surprise de cette production est assurément le nouveau personnage incarnant le méchant Le Temps. Porté par Sacha Baron Cohen, ce personnage mystérieux dont on comprend les motivations mais dont le caractère est assez flou (méchant ou gentil ?), est brillamment mis en valeur dans ce scénario taillé pour lui.

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Visuellement « Alice De L’Autre Côté du Miroir » se démarque de son prédécesseur avec un rendu beaucoup moins artificiel, plus joli et moins grossier même si l’utilisation du numérique est omniprésent, ajouté à cela une ambiance plus sombre.
Les bonnes idées ne manquent pas et sont plutôt bien trouvé, comme le château du Temps, magnifique, regorgeant de détails comme des aiguilles, des rouages et des horloges, ou alors les représentations du temps qui passe (le court du temps, la mort, la fin des temps…), même l’Angleterre du XIXéme siécle dans lequel vit Alice est superbement reconstitué.
Côté bande-originale, Danny Elfman reprend la baguette et son rôle de compositeur. C’est avec grand plaisir que nous retrouvons le thème principal de « Alice au Pays des Merveilles » rempli de magie et de fantaisie, ce thème est toujours un plaisir pour les oreilles.

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« Alice De L’Autre Côté du Miroir » voit son bilan assez mitigé. A n’en pas douter, cet opus est bien meilleur que le précédent. Campant sur un scénario mieux écrit et plus original, il souffre tout de même d’un manque de folie, et, de plus les personnages sont ici décevants sans plus aucuns charismes à l’exception d’Alice et du Temps. Il en reste de bonnes idées visuelles et une musique envoûtante. 
« Alice De L’Autre Côté du Miroir » reste cependant un très bon divertissement, où l’on s’évade dans un monde magique et fantaisiste, bien loin des tracas du quotidien. A vous de voir si vous voulez traverser le miroir ! 

 

 

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