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Disney News
pixar
1 août 2017

Cars 3

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Flash McQueen est de retour, six ans après ses aventures autour du monde dans le très critiqué « Cars 2 » ! Proposant un nouvel épisode revenant sur ses fondamentaux, les Studios Pixar passent à la vitesse supérieure avec cette franchise qui bat tous les records depuis 2006, et provoquera incontestablement une bonne surprise chez les spectateurs fan du numéro 95. Doté d’un scénario simple mais porteur d’un beau message universel et de personnages fort attachants, « Cars 3 » réussira-t-il à atteindre la première place du Box-Office et faire mieux que son aîné sorti en 2006 ?

Synopsis : Dépassé par une nouvelle génération de bolides ultra-rapides, le célèbre Flash McQueen se retrouve mis sur la touche dans ce sport qu’il adore. Pour revenir dans la course et prouver, en souvenir de Doc Hudson, que le n° 95 a toujours sa place dans la Piston Cup, il devra faire preuve d’ingéniosité et de courage. L’aide d’une jeune mécanicienne pleine d’enthousiasme, Cruz Ramirez, qui rêve elle aussi de victoire, lui sera d’un précieux secours…

Complétement différent de « Cars 2 », « Cars 3 » arrive sans difficulté à le mettre de côté et le faire passer pour un spin-off sans intérêts. En effet dans cet opus, le réalisateur Brian Fee recentre son histoire sur Flash McQueen et ses difficultés à rester le numéro un des courses automobiles. Véritable retour aux sources donc, pour ce nouveau film d’animation des Studios Pixar qui se veut ainsi plus intimiste et jouant davantage sur l’émotion. Cette ambiance est due principalement au fait que le film traite d’une thématique beaucoup plus mature que ses prédécesseurs comme la retraite et la reconversion ou même la transmission d’un savoir. Malgré cela, le scénario souffre de longueurs et d’un grand manque d’originalité faisant même parfois légèrement écho au premier volet. Sans toutefois être dans la redite pure, ces éléments apportent un petit vent de fraîcheur bienvenu sans que le résultat soit vraiment exaltant. Nous noterons tout de même un dernière partie qui fonctionne à 100% et pour le coup très inattendue !    

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La grande force de ce film est incontestablement son casting de personnages tous aussi attachants les uns que les autres, là où « Cars 2 » s’était complétement trompé de registre avec un Martin catastrophique dans le rôle principal et qui plus est doté d’un humour assez lourd…
Bref, ici plus de Martin ou du moins, il ne fait que de brèves apparitions, ce qui n’est pas plus mal.
Flash McQueen est donc de nouveau le héros de cette nouvelle histoire et a subi depuis son premier tour de circuit en 2006, une évolution au niveau de son caractère en devenant plus mature et moins frimeur. Cette évolution est en partie liée au fait que le héros se voit vieillir et distancer par la nouvelle génération de bolides bien décider à prendre la relève du champion, et qu’il va se voir obliger de se reconstruire et partir sur les traces de son mentor, le regretté Doc Hudson. Toujours doublé par Guillaume Canet en VF et Owen Wilson en VO, ces deux-là font une fois de plus du très bon travail.
Exit donc Martin, et place à un tout nouveau personnage, véritable futur atout pour cet univers : Cruz Ramirez. Cruz est la coach high-tech aux méthodes peu ordinaires du centre d’entraînement Rust-eze. Sa spécialité : doter les nouvelles recrues prometteuses de l’écurie d’équipements de pointe pour prendre la piste d’assaut. Mais elle croit rêver lorsque le champion de la Piston Cup, Flash McQueen en personne, sollicite son aide. Elle aimerait beaucoup lui permettre de renouer avec le succès, mais elle sait que le niveau de la compétition n’a jamais été aussi élevé, et la victoire n’est qu’une question de vitesse… Au côté de Flash, elle redécouvrira sa vraie passion et qu’il ne faut jamais renoncer à ses rêves. La VF est assurée par Alice Pol, et la VO par Cristela Alonzo.
Dans le camp  des personnages secondaires, nous retiendrons notamment Jackson Storm (VF : Nicolas Duvauchelle / VO : Armie Hammer), l’une des voitures high-tech ultrarapide, racée et dotée d’un mental d’acier. Star montante de la nouvelle génération, il fait preuve d’une assurance et d’une arrogance qui le rendent assez antipathique, mais sa rapidité inégalée menace de transformer le sport et d’envoyer Flash McQueen en retraite. Entraîné sur des simulateurs high-tech programmés pour parfaire sa technique et maximiser sa vélocité, Jackson Storm est littéralement caréné pour la victoire… et il le sait.
Sterling (VO : Nathan Fillion) est le brillant businessman qui dirige le centre d’entraînement Rusteze, l’un des plus performants du pays. Il est aussi élégant et riche que modeste et posé. Mais les affaires sont les affaires, et ses investissements se doivent d’être rentables. En ce sens, Sterling n’a rien de commun avec les anciens propriétaires de Rust-eze.

Evidemment, les habitants de Radiator Springs sont bel et bien présents, et nous retrouvons donc avec un certain plaisir : Sally, Luigi, Guido, Ramone, Flo, Fillmore, Mack et Chick Hicks faisant des apparitions plus ou moins anecdotiques.

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Techniquement parlant, « Cars 3 » est un vrai bonheur pour les yeux, nous en prenons littéralement plein les mirettes lors des scènes de courses absolument bluffantes de réalisme ! Les décors sont également un pur régal, nous voyageons à travers l’Amérique, de la campagne profonde à la ville, tout est ici conçu dans les moindres détails. Du grand et beau Pixar !
Quant à la partition musicale, si celle-ci est toujours signée Randy Newman, elle ne reste cependant pas en tête, et reste très décevante par rapport à celle du premier opus malgré les deux titres « Run That Race » (qui ouvre le film) et « Ride » pour le générique. De plus certaines sonorités font beaucoup pensées à «Toy Story »,  gênant par l’occasion l’immersion complète dans le film.   

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Sans être inoubliable, les Studios Pixar ont réussi à faire oublier « Cars 2 » en revenant avec « Cars 3 » sur les fondamentaux de la licence. Souffrant parfois de longueurs et scénario convenu, cette nouvelle aventure de Flash McQueen offre toutefois des personnages attachants qui plairont aux plus jeunes tandis que le très beau message qu’elle porte remplira d’émotions le cœur des adultes. Ni un chef-d’œuvre, ni un navet, « Cars 3 » rempli sa mission, qui est avant tout celle de divertir !

27 juin 2016

Le Monde de Dory

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En 2003, les studios d’animation Pixar, nous faisaient plonger dans le grand bleu et découvrir la grande barrière de corail, lieu d’habitation de poissons haut en couleur. Marin, un poisson clown pas drôle partait à la recherche de son fils Nemo capturé par un dentiste collectionneur de poissons tropicaux. Dans son voyage, il rencontra plusieurs personnages, tous plus attachant les uns que les autres, et notamment un, que le public n’oubliera pas de sitôt.
En 2016, Dory, le poisson chirurgien bleu et, à la mémoire de poisson rouge, est la star de la suite de « Le Monde de Nemo », appelée tout simplement « Le Monde de Dory ». Attendue au tournant par de nombreux fans après les décevants « Cars 2 » et « Le Voyage d’Arlo », ce 17éme  film d’animation du studio à la lampe se révèle être une excellente surprise !

Synopsis : Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ?

C’est avec grand plaisir que nous retrouvons ici, Dory en personnage principal. Ce personnage, qui n’avait pas été assez exploité dans le premier opus, est ici sous les feux des projecteurs, avec sa toute sa personnalité qu’on lui connaît. « Le Monde de Dory » est ainsi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur son passé. La recherche de son passé, c’est là, toute la quête de cette aventure riche en émotions et en sujets abordé.  
Là où Dory nous faisait rire dans le volet précédent, on ressent ici, une émotion particulière envers elle, presque de la tristesse, comme lorsqu’elle peine à se souvenir de son passé, ou de ses parents. Le thème de la famille est bien sûr également fortement présent et, est confronté à la question du handicap. L’action se déroulant dans un Institut Océanographique, un joli message sur la protection de la faune marine, qui mérite de nombreuses réflexions.
Certes, le scénario n’a rien de bien original, mais il réussit à faire mieux que « Le Monde de Nemo », qui n’était qu’un road-movie assez linéaire. « Le Monde de Dory » propose en effet un rythme assez soutenu, sans temps mort, même si les séquences de flashbacks le ralentissent quelque peu…

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« Le Monde de Dory » vaut le détour, en partie aussi grâce à ses nombreux personnages tous autant réussi les uns que les autres.
D’un naturel joyeux et optimiste, Dory (Céline Monsarrat en VF) a beau souffrir de troubles de la mémoire, cela ne l’a jamais empêchée de prendre la vie du bon côté… jusqu’à ce qu’elle réalise qu’elle a oublié quelque chose de très important : sa famille. Elle a beau en avoir trouvé une nouvelle auprès de Marin et Nemo, elle est hantée par la conviction que quelqu’un, quelque part, est en train de la chercher. Dory a peut-être du mal à se rappeler qui elle recherche, et où, mais elle n’abandonnera pas avant d’avoir retrouvé son passé.
Marin (Franck Dubosc en VF), le poisson clown, a déjà traversé l’océan une fois, mais cela ne veut pas dire qu’il a envie de recommencer. Il n’est pas du tout enthousiaste à l’idée d’accompagner Dory jusqu’en Californie pour tenter de retrouver les siens. Cependant, Marin sait très bien ce que l’on éprouve quand on perd sa famille, et c’est Dory qui l’a aidé à retrouver Nemo il n’y a pas si longtemps. Même si ça ne l’amuse pas, il est loyal, et réalise qu’il n’a pas d’autre choix que de faire taire son scepticisme et sa nervosité pour s’embarquer dans une nouvelle expédition afin d’aider son amie.
Un an après sa grande aventure au-delà des mers, Nemo est redevenu un enfant-poisson normal. Il va à l’école et il vit sur les récifs de corail avec son père et leur voisine, Dory. Cette douloureuse expérience ne semble pas avoir affecté sa joie de vivre. Il est peut-être jeune, mais il croit en Dory de tout son cœur. Et après tout, avec sa « petite godille », sa nageoire atrophiée, il est bien placé pour savoir ce que cela fait d’être différent.
Nemo et Marin, s’efface logiquement dans cet opus pour laisser la première place à Dory, mais ils ne sont pas pour autant oubliés, car de nombreuses aventures les attendent aussi…

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D’autres personnages du premier opus sont également présents, mais sont plus anecdotique, pour nous permettre de faire connaissance avec de tous nouveaux amis.
Il est la révélation de ce film, et notre coup de cœur, Hank le poulpe (Philippe Lellouche en VF). Expert en évasion, doté de remarquables capacités de camouflage, Hank est le premier à accueillir Dory lorsqu’elle débarque à l’Institut de Biologie Marine. Mais attention : il ne cherche pas à se faire des amis. Il n’a qu’un seul but : rejoindre l’établissement de Cleveland, où il pourra enfin mener une existence paisible, dans le confort et la solitude.
Personnage à l’humour cynique, chacune de ses apparitions feront rire à coup sûr les spectateurs. 
Destinée (Mathilde Seigner en VF), le requin-baleine n’est pas une bonne nageuse, du fait de sa myopie, mais elle un cœur énorme.
Bailey est le béluga de l’Institut de Biologie Marine (Kev Adams en VF). Son espèce dispose de l’un des sonars les plus sophistiqués de tous les cétacés, mais lui est convaincu que le sien est en panne…
Les autres personnages secondaires, comme Fluke et Rudder, les deux lions de mer ; Becky, l’oiseau aquatique ou encore les loutres de Mer renforce le bestiaire de cet univers, de façon humoristique et sympathique.

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Le réalisateur Andrew Stanton, est de nouveau le réalisateur de ce nouvel opus et nous offre donc une production de qualité, sans aucunes fausses notes et se mariant à merveille avec « Le Monde de Nemo », même treize ans après celui-ci. Comme dans toutes productions du studio, les détails sont nombreux et truffé de clins-d’œil, dont plusieurs très drôle (d’ailleurs, il est conseillé de rester jusqu’à la fin du générique…). Visuellement, le studio à la lampe n’a pas pris de risque, contrairement à son habitude, même si cela reste tout de même de toute beauté avec de beaux  jeux de lumière. Thomas Newman, reprend quant à lui  son rôle de compositeur, et accompagne les images de très belles mélodies sans rester systématiquement en tête. 

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« Le Monde de Dory », est donc une suite qui fait honneur à son prédécesseur et, qui parfois même le surpasse. Passant par toutes les émotions et possédant une thématique et des personnages universels, « Le Monde de Dory » est LE film familial par excellence. Divertissant à souhait, les familles n’auront plus qu’une seule chose à faire « nager droit devant eux » et rejoindre Dory et tous ses amis ! 

 

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