Le label Disneynature a toujours su mettre en images les plus belles histoires que la nature a à nous offrir. Sa huitième production « Nés en Chine » ne déroge donc pas à la règle en nous offrant un voyage dans des contrées reculées et des animaux rarement montrées dans les documentaires animaliers traditionnels. Dépaysement garanti grâce à cette magnifique histoire aux images d’une pure beauté et portant sur des valeurs universelles.

Synopsis : Le destin de trois familles d’animaux s’entrecroise dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence.

« Nés en Chine » est un savoureux mélange de tout ce que Disneynature sait faire en matière de narration. En effet, nous retrouvons ici trois familles de mammifères déjà aperçus dans les opus précédent, il s’agit ainsi des ursidés, primates et félins.  Partant de ce constat, nous avons donc ce petit air de déjà vu dans les rapports maternels qu’entretiennent ces animaux.  Ce film animalier n’offre donc rien de bien nouveau dans sa construction si ce n’est peut-être la présence d’autres animaux dont les apparitions s’avèrent plus furtives comme la Grue du Japon ou encore l’Antilope du Tibet.

Nous suivons ainsi  les aventures de Yaya une maman panda géant guidant son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance. Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane -plus communément appelé singe doré - de deux ans relégué au second plan depuis la naissance de sa petite sœur quittant son clan pour rejoindre un petit groupe vivant en périphérie. Dawa, une femelle panthère des neiges – un animal discret et mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles de la planète.

La grande force de ce film est donc la diversité de ces espèces qui nous est ici présenté et certaines pour la première fois dans leur milieu naturel.
Qui plus est, l’environnement dans lequel évoluent nos héros est de toute beauté offrant aux spectateurs un voyage dans la Chine profonde, celle de ses mythes et de ses légendes, très loin de l’image que nous, occidentaux nous faisons de ce pays. 
Enfin comme dans chaque Disneynature, l’émotion devant toutes ces beautés naturelles (les animaux comme les paysages)  est présente, et nous donne envie de les protéger sans que l’on soit assommer de commentaires écologiques. Le tout est mis en musique par Barnaby Taylor qui signe une partition aux sonorités asiatiques bienvenues bien que trop timide.

« Nés en Chine » est un film à la beauté visuelle incroyable tant par ces décors que ces animaux. Ajouté à cela une histoire touchante qui saura émouvoir bon nombre de spectateur. Malheureusement l’originalité de l’œuvre d’un point de vue narratif est absente donnant lieu à quelques redondances par rapport aux précédentes productions du label.
Ceci dit, ce nouveau long- métrage reste impressionnant et il est toujours intéressant d’observer ces moments rares que seul cette chère Nature a le don de nous offrir. « Nés en Chine » est sans doute le plus impressionnant et l’un des meilleurs Disneynature ! 

Depuis sa création, le label Disneynature ne cesse de proposer des films d’une excellente qualité, mettant en vedette des espèces, toutes plus belle et plus surprenante les unes que les autres. Ces magnifiques images, tournées par les plus grands spécialistes du genre, font alors l’objet, dès leur sortie en salle, de différentes parutions aux images tout aussi magnifiques, dans les librairies.
C’est ici le cas avec le nouveau film de Luc Jacquet « L’Empereur ».
En effet, le réalisateur signe ici, aux éditions Paulsen, un super ouvrage sur la vie de cet oiseau du froid.

Cet album reprend en fait l’histoire du film, avec un peu plus de détails sur la vie de l’empereur. Luc Jacquet connaissant bien l’animal, il est donc fort intéressant de le suivre, à travers ses découvertes et explications.
Découpé en chapitres assez courts, et illustré par plus de 200 superbes images, sélectionnées parmi le travail des meilleurs photographes de l’Antarctique, cet album suit cet oiseau mythique au jour le jour, au fil des saisons, dans chacune des étapes de sa vie. On assiste alors à l’apprentissage de la nage, le temps des parades et aux formations en tortues au cœur du pire hiver sur Terre, et tout cela depuis son retour à la colonie jusqu’au grand départ des poussins vers l’océan.

Comme le long-métrage, l’album des éditions Paulsen, est une très bonne façon d’en apprendre davantage sur cette société organisée, faite d’apprentissage, d’entraide et de partage.
De très bonne qualité et très rigide, Luc Jacquet signe ici un ouvrage parfait, rendant hommage à son animal fétiche, et réalisé aussi bien pour les amoureux des animaux que pour ceux de la photographie.
N’hésitez donc pas à découvrir cet oiseau, champion du mode de l’art d’être vivant, et embarquez de suite, pour l’archipel de Pointe Géologie pour une année complète auprès du manchot empereur.