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Disney News
film d'animation
19 février 2016

Zootopie

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Après nous avoir émerveillés avec le royaume d’Arendelle dans « La Reine des Neiges », et la ville de San Fransokyo de « Les Nouveaux Héros », ont pensé avoir tout vu… Mais c’était sans compter sur un film annoncé en 2013 et qui allait une fois de plus faire un grand bond en avant en termes d’animation.
« Zootopie » réalisé par Byron Howard, à qui l’on doit « Volt, Star Malgré Lui » ou encore l’excellent « Raiponce », et Rich Moore (« Les Mondes de Ralph »), nous plonge dans un univers original peuplé uniquement d’animaux se comportant comme des humains. Une aventure complétement délirante donc, pleine de rebondissements et d’humour, et qui place (c’est une certitude maintenant) les Walt Disney Animation Studios dans un nouvel âge d’or !

Synopsis : Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque…

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« Zootopie », est ni plus ni moins, le nouveau chef-d’œuvre des Walt Disney Animation Studios. Doté d’une grande qualité d’animation, on est tout de suite complétement impressionné par le souci du détail, qui y a été apporté. Impossible donc pour le spectateur de tout voir en un seul visionnage, tellement ce film est riche, il arrive même à dépasser la qualité technique que l’on connaît des Studios Pixar, c’est dire… 
La ville de Zootopie est un concentré d’idée et regorgeant de nombreux clins d’œil hilarant. Tout est fluide, les textures sont incroyablement réaliste, notamment le pelage des animaux et les couleurs superbement bien choisies, et qui permettent, de différencier avec finesse, telle ou telle zones de la ville. Le dépaysement est total, du quartier de la Forêt Humide, à la Place du Sahara, en passant par Toundraville… 
Les habitants de Zootopie sont eux aussi bien travaillé que les décors dans lesquels ils évoluent. Bénéficiant d’une personnalité unique, chaque personnage est facilement identifiable, ce qui en fait véritablement et assurément la grande force de ce film. 
Niveau scénario, l’équipe artistique, nous sert ici, une histoire résolument moderne et un genre assez inédit dans l’Histoire du studio aux grandes oreilles. En effet, « Zootopie », est un savant mélange d’enquête policière et de comédie, tout en reprenant les codes de notre société avec des messages toujours aussi intéressants. Une histoire donc, captivante, que petits et grands prendront plaisir à suivre et même à essayer de trouver, avec les héros, les indices jusqu’à la dernière minute du film. Un rythme soutenu entrecoupé de moments irrésistiblement drôle, que ce soit dans les situations dans lesquelles se mettent les personnages ou des jeux de mots très bien trouvé, qui font mouche à chaque fois.

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Cette ville animalière, bien que résolument humaine dans son mode de fonctionnement, nous offre une pléiade de personnages tous aussi attachants les uns que les autres.
Judy Hopps est une lapine qui rêve de devenir officier de police depuis qu’elle est toute petite. Elle a évidemment très peu de chances d’y arriver car aucun lapin n’a jamais intégré les forces de l’ordre de Zootopie… Toujours énergique et lumineuse, Judy est très humaine dans son comportement, ce qui enclenchera dès le départ, l’affection du public.
Nick Wilde est un renard à l’air suspect. Ses parents lui ont toujours dit que les renards étaient sournois et peu dignes de confiance, et Nick semble parfaitement correspondre au stéréotype…
Ce personnage doté d’une riche personnalité, n’est pas celui qu’il y paraît et l’on découvrira sa vraie nature au fur et à mesure de l’enquête.
Si ce duo fonctionne à merveille et rappelle les plus célèbres duos du cinéma (« L’Arme Fatale »« Toy Story »...), les rôles secondaires ne sont pas en reste, et sont tout aussi drôles et attachants.
Le Chef Bogo, est à  la tête de la police de Zootopie. Ce buffle est un gros dur à qui on ne le fait pas. Il n’est pas fou de bonheur à l’idée de devoir intégrer Judy Hopps, la première lapine policière de Zootopie, à son équipe de gros costauds au caractère bien trempé.
L’adjointe au maire Bellweather, est une gentille brebis toute laineuse à la voix douce. La mignonne est malheureusement trop souvent écrasée par l’imposant maire Lionheart.
Benjamain Clawhauser, est un charmant guépard, qui aime deux choses : la pop star Gazelle et les beignets. Installé derrière son comptoir, à la réception du commissariat, il accueille tout le monde avec un grand sourire et tend toujours une patte amicale.
Gazelle est une célébrissime pop star à Zootopie, qui en plus de chanter, prône le vivre ensemble.
Bonnie Hopps et Stu Hopps, sont les parents  protecteurs et inquiets de Judy.
Parmi les plus anecdotiques, on retrouve : Yax, le yak le plus cool et le plus éclairé de tout Zootopie, qui sera d’une grande utilité pour l’enquête à laquelle Judy Hopps est confronté. Finnick, est un fennec qui cherche volontiers la bagarre. C’est l’associé de Nick Wilde, et n’hésite à lui prêter un coup de main dans ses activités crapuleuse. Enfin, le maire Leodore Lionheart, est le noble dirigeant de Zootopie. Pour lui, tout le monde y a sa place.
Vous l’avez donc remarqué, le bestiaire de « Zootopie » est très bien fourni et apporte chacun sa propre touche à l’histoire.

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De son côté, la bande originale est dynamisé par Shakira et son tube « Try Everything », qui se marie à la perfection avec l’univers présenté et à la scène qu’elle accompagne. Elle restera en tête des spectateurs à la suite du visionnage, et pendant longtemps. Malheureusement, la partition de Michael Giacchino, peine à trouver son rythme, même si celle-ci accompagne bien les différentes scènes. Elle semble pourtant être le seul point noir de cette production, par manque de mélodies bien définies.
La version française est quant à elle, de très bonne facture avec des comédiens très talentueux. Mention spéciale à Marie-Eugénie Maréchal et Alexis Victor interprétant respectivement Judy et Nick, et qui livrent un travail d’une rare perfection.

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« Zootopie », a donc tout pour plaire : de l’humour, une chanson qui reste en tête, un scénario prenant et inventif, des personnages attachants, des graphismes impressionnant et riche en détails…
Vous l’aurez donc compris les équipes créatives des Walt Disney Animation Studios, ont ici réalisé une pépite artistique pour petits et grands dotée de messages fort faisant référence à l’actualité. « Zootopie » est un véritable coup de cœur et deviendra au fil du temps un film culte !

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26 novembre 2015

Le Voyage d'Arlo

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Pour la toute première fois depuis sa création, Pixar Animation Studios, nous propose cette année deux long-métrages ! Après le succès du chef-d’œuvre « Vice-Versa » cet été, les studios à la lampe reviennent cet hiver avec « Le Voyage d’Arlo ». Ce film a rencontré pas mal de problèmes tout au long de sa production, avec, notamment le départ de l’un de ses réalisateurs en 2013. Ceci explique certainement pourquoi ce 16éme film est quelque peu simpliste…
Mais pas d’inquiétude, ce long-métrage est quand même très sympathique et chargé en émotions ! 

Synopsis : Et si l’astéroïde responsable du cataclysme qui a radicalement bouleversé la vie sur Terre n’avait jamais heurté notre planète ? Si du coup les dinosaures n’avaient pas disparu ?
Livré à lui-même, Arlo, un Apatosaure, va se faire un ami tout à fait improbable : un humain. Durant leur périple, en parcourant des terres aussi hostiles que mystérieuses, Arlo va apprendre à affronter ses peurs et découvrir ce dont il est réellement capable…

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On avait connu les studios Pixar plus inspiré, et qui malheureusement ici ne convainc pas. Pourtant le postulat de départ avait tout pour réussir : « Et si l’astéroïde responsable de la disparition des dinosaures n’avait pas percutée la Terre… ? » Mais nous assistons à un simple voyage initiatique à l’image de nombreuses autres œuvres cinématographique. En résulte donc une histoire très linéaire, prévisible, qui n’offre pas réellement de surprise ou alors les quelques infime rebondissement ne sont là que pour un semblant d’action, car l’on voit vite venir le dénouement.
La mise en scène manque aussi cruellement d’originalité. A trop vouloir faire des clins d’œil à d’autres films d’animation Disney (« Bambi », « Le Roi Lion », « Frère des Ours »), nous nous y perdons et avons vraiment l’impression de déjà vu !
Enfin, si jusqu’ici, Pixar nous avait habitués à des doubles lectures dans ses œuvres, mais dans « Le Voyage d’Arlo », il n’en est rien, le tout paraît très enfantin sans le côté adulte que l’on retrouve dans toutes leurs productions.

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Les personnages sont dans le même cas que l’histoire, sous exploités avec un certain maque de profondeur, excepté Arlo et Spot, nos deux héros.
Arlo est un jeune apatosaure peureux et qui, dès son apparition à l’écran, saura capter l’attention et l’attachement du spectateur. Même constat pour Spot, ce petit garçon primitif aux allures de chien qui apporte avec lui, une bonne dose d’humour.
Les autres personnages sont bien plus anecdotiques et aucun d’entre eux ne sort du lot. Que ce soit le Collectionneur (d’ailleurs on se demande encore à quoi il sert…), les T-Rex, ou même la famille d’Arlo, aucun arrive à être assez convaincant et à tirer son épingle du jeu. Nous noterons cependant que les Ptérodactyles arrivent à créer ce côté angoissant à chacune de leurs apparitions.

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N’allez tout de même pas croire que « Le Voyage d’Arlo » est mauvais car il ne l’est pas ! Ses décors procurent en effet un dépaysement total. Avec un réalisme à couper le souffle, le studio à la lampe réussit à nous plonger dans un environnement comparable à un film en prise de vue réelle. Alors certes, l’on pourrait croire encore à de la facilité artistique le fait de reproduire un environnement déjà existant, mais il faut avouer que le résultat est étonnant. Un nouveau coup de génie sur ce point pour les artistes de chez Pixar !
L’animation quant à elle est convenable, sans en faire de trop, on regrettera cependant, l’extrême simplicité du design des personnages, qui dans cet univers ultra réaliste font un peu trop cartoon et « plastique ».

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Pour la musique, ce sont les compositeurs de « L’Odysée de Pi », Mychael et Jeff Danna, qui offrent ici, une partition tout en simplicité. Cette partition qui  magnifie d’ailleurs certaines scènes qui feront couler les larmes à de nombreux spectateurs, petits comme grands. 
Le casting vocal français est également bon point car (et c’est maintenant assez rare pour le souligner) il est presque entièrement composé de doubleurs professionnels dont il est amusant de reconnaître. Mention spécial au jeune Jean-Baptiste, la voix d’Arlo qui fut sélectionné par casting parmi 1700 candidats. Sa première expérience dans le métier est un sans-faute.

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Malgré ses nombreux défauts, « Le Voyage d’Arlo » est une très belle histoire (mais bien loin malgré tous des autres productions Pixar). Véhiculant de belle valeurs comme la famille ou l’amitié et d’autres feront également écho à l’actualité du moment comme le « vivre ensemble » et la peur que le héros va devoir affronter pour avancer et la vaincre. Préparez-vous donc à un voyage entre rires et larmes, à partager en famille pour terminer cette année en beauté ! 

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