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Disney News
film d'animation
1 décembre 2016

Vaiana : La Légende du Bout du Monde

 

 

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Après nous avoir fait voyager sous l’océan avec Ariel, survoler Agrabah avec Aladdin, dompter les titans avec Hercule ou encore aller au bout de ses rêves avec Tiana, les célèbres réalisateurs John Musker et Ron Clements, nous invitent ici à un merveilleux voyage à la découverte des îles du Pacifique.  « Vaiana : La Légende du Bout du Monde » est le nouveau chef d’œuvre des Walt Disney Animation Studios, le label mythique créé par Walt Disney et qui depuis quelques années enchaînent succès sur succès. C’est en effet depuis 2009, que le studio aux grandes oreilles traverse un nouvel âge d’or,  ponctué d’une galerie de personnages modernes et d’une créativité sans limites. Ce 56éme film d’animation ne déroge donc pas à la règle, entre chansons entraînante et scénario efficace, nous n’hésitons surtout pas une seule seconde à partir sous le soleil des tropiques.

Synopsis : Il y a trois mille ans, les plus grands navigateurs du monde sillonnaient l’immensité de l’océan Pacifique à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Puis, pendant un millénaire, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi...
C’est alors que commence l’incroyable odyssée d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un périlleux voyage pour sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves. En achevant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même. En achevant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même.

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S’inspirant des traditions et des légendes des peuples d’Océanie, les équipes des Walt Disney Animation Studios, ont dû aller sur le terrain pour en apprendre le plus possible, et maîtriser ce sujet si méconnu des occidentaux, pour, par la suite le transmettre à travers l’écran. C’est à partir de ce moment que l’équipe découvre que pendant des siècles, les navigateurs polynésiens, réputés pour être les meilleurs au monde, ont sillonné l’immense océan Pacifique et découvert les innombrables îles qui composent l’Océanie. Mais il y a environ 3000 ans, ils ont cessé de voyager pendant mille ans, sans que personne ne sache véritablement pourquoi, avant qu’elle ne reprenne il y a deux mille ans et débouche sur la découverte de Tahiti, Hawaii et Aotearoa (la Nouvelle-Zélande). L’idée de départ pour leur histoire était donc toute trouvée…

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En regardant « Vaiana : la Légende du Bout du Monde », nous ne pouvons être qu’impressionné par tant de réalisme. Le dépaysement est garanti grâce à une superbe palette de couleurs et à la retranscription efficace de la culture polynésienne. Que ce soit sur terre ou sur l’eau, les équipes créatives se sont surpassées pour nous offrir un spectacle à couper le souffle. Bien que son scénario soit assez classique, et la fin très prévisible, le film en lui-même n’en reste pas moins agréable à suivre et nous invite à un voyage rythmé, qu’il est bien difficile d’abandonner à son terme. Evidemment, pour les plus grands fans, des clins d’œil à d’autres productions du studio, comme par exemple « La Reine des Neiges » sont dispersés ici ou là. Nous vous conseillons d’ailleurs de rester jusqu'à la fin du générique…
De subtils similitudes avec d’autres classiques des années 90, sont  également présentes, comme le conflit de génération déjà traité dans « La Petite Sirène » ou encore l’appel de la Nature comme dans « Pocahontas, Une Légende Indienne ».

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Ici, il n’est pas question d’histoire de princesse rencontrant le prince charmant, non, et c’est bien là que réside toute la modernité de l’intrigue. 100% aventurière, Vaiana n’hésite pas une seconde à prendre son destin en main ainsi qu’à accomplir sa mission qui lui a été donné, pour sauver son peuple. Elle ne rencontrera donc pas l’amour mais l’amitié auprès de Maui le demi-dieu. Un duo qui fonctionne dés les premières secondes de leur rencontre et qui s’avérera très attachant. Une modernité donc, qui se ressent également dans les dialogues et dans la façon d’être des personnages (postures et design). Vaiana fait alors une entrée fracassante dans le Panthéon des héroïnes Disney, forte et indépendante.

Des personnages, justement parlons en….
Inspirés par les gens qu’ils ont rencontrés au cours de leurs séjours dans le Pacifique, les cinéastes ont peuplé « Vaiana : La Légende du Bout du Monde », d’une galerie de personnages tous plus attachants et charismatiques les uns que les autres incarnés par un casting vocal hors pair.
Aventureuse, déterminée et douée d’empathie, Vaiana, 16 ans, est une adolescente qui se cherche. Tandis que son père, le Chef Tui, l’encourage à suivre ses traces et à prendre un jour sa place à la tête de l’île, Vaiana est irrésistiblement attirée par la mer. Il est défendu aux habitants de son village de s’aventurer au-delà du récif, mais la jeune fille ne peut résister à l’appel du large. Lorsque son île est menacée par un mystérieux fléau, Vaiana enfreint les règles édictées par son père et embarque pour une aventure épique dans l’espoir de sauver son peuple et de trouver enfin les réponses aux questions qu’elle se pose depuis toujours. C’est Auli’i Cravalho qui en signe l’interprétation originale avec talent, tandis que la version française est assuré brillamment par Cerise Calixte, (vue notamment dans les comédies musicales « Avenue Q », « Footloose »,« Un rêve pour Charlemagne »,  « La Belle et la Bête » ou encore  « Le Magicien d’Oz »).
Vaiana va rencontrer Maui, un étonnant demi-dieu, imbu de sa personne mais dégageant un fort capital sympathie, qu’elle va devoir convaincre de l’accompagner dans sa quête. Sa mission est très importante pour elle, mais pas pour lui… Pour la voix de Maui, l’équipe a fait appel à Dwayne Johnson dans la version originale, qui lui aussi est originaire de Polynésie. En France, c’est un habitué des doublages chez Disney, puisqu’il s’agit d’Anthony Kavanagh (Buck, le cheval gaffeur de « La Ferme se Rebelle » ainsi que Ray dans « La Princesse et la Grenouille »), qui y met ici tout son énergie communicative.
Petite touche d’humour en plus, il y a même un personnage tout à fait spécial en deux dimensions, chargé de garder à l’œil Maui et ses sentiments.
Les deux amis de Vaiana, Pua le candide et adorable petit cochon, doté de l’énergie et de l’innocence d’un chiot et le coq Heihei, l’idiot du village et  témoin privilégié de sa grande épopée, sont clairement ici les deux atouts humoristique du film. Dépourvus de paroles, ils arrivent à transmettre des émotions hilarantes et apporte ce petit grain de folie supplémentaire au film, tout en ne participant malheureusement jamais à l’évolution de l’histoire.
N’oublions pas, non plus les autres personnages, peu présents à l’écran mais tout aussi important pour Vaiana : Grand-mère Tala, confidente et meilleure amie de la jeune fille ;  le Chef Tui, son papa, un leader sage et réfléchi ; Sina, la mère de Vaiana, une alliée indéfectible pour sa fille ; ou encore Tamatoa, un crabe géant de 15 mètres plutôt égocentrique qui vit à Lalotai, le royaume des monstres.

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La Nature, omniprésente dans ce film d’animation, est également un personnage à part entière. L’intrigue se passant en Océanie et donc presque 100% dans l’eau, l’équipe d’animateur s’est attelé à un pari fou : faire de l’Océan, un personnage capable d’exprimer des émotions. Hyrum Osmond, directeur de l’animation, explique : «  Cela a été une gageure d’animer l’océan en tant que personnage. C’était un peu comme une marionnette-chaussette. Il n’a ni yeux ni bouche, mais on devait quand même percevoir ses émotions. Il fallait entrer dans la tête du personnage - une image un peu curieuse dans ce cas précis ! » Une idée un peu saugrenu, certes mais, qui, à l’image reflète d’une poésie et d’un réalisme incroyable. Frissons garantis !
Les images sont clairement incroyables et nous montre une nouvelle fois, les Walt Disney Animation Studios au sommet de leur art.
Certaines scènes sont réellement impressionnantes et prenante, comme celle de fin avec la déesse/démon Te Kà, faite de lave rougeoyante et de fumée, impressionne et marquera à coup sûr les esprits !

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Comme il est de tradition dans les productions du Studio de l’Oncle Walt, les chansons font partie intégrante de l’histoire en y jouant un rôle important dans le développement de celle-ci. « Vaiana : La Légende du Bout du Monde » ne déroge donc pas à la règle, en proposant pas moins de onze titres (sept chansons originales plus deux reprises, ainsi que des versions différentes de deux des chansons originales pour le générique de fin). Composée par Opetaia Foa’i, Lin-Manuel Miranda et Mark Mancina, la bande originale, est un mélange de style, allant des traditionnelles comédies musicales Broadway jusqu’aux musicalités ensoleillé des îles.  Distribuées de façon intelligente, les chansons ne paraissent jamais de trop, tant elles sont rythmées et reste facilement en tête. Trois chansons sortent du lot : « We Know the Way/L’Explorateur », magnifique et entraînante, elle illustre la vie aventureuse et riche des ancêtres de Vaiana ; «  You’re Welcome/Pour les Hommes » interprété par Maui, met en avant ses tatouages et  llustre la personnalité haute en couleur du personnage. Enfin « How Far I’ll Go/Le Bleu Lumière », est le tube/théme principal qui accompagne Vaiana tout au long de son aventure. A l’instar de « Partir là-bas » ou encore « Réflexion », celle-ci illustre parfaitement l’aspiration de l’héroïne. C’est le moment qu’elle choisi pour exprimer ce qu’elle ressent et son désir de trouver sa place dans le monde. Ce « (Le) Bleu Lumière »  est, à n’en pas douter, la digne héritière d’un certain « Libérée, Délivrée », tant le titre est fort et bénéficie de deux reprises dans le film. L’une des deux reprises ayant d'ailleurs pour titre « I Am Moana (Song of the Ancestors)/ Je suis Vaiana (Le Chant des Ancêtre »),  est un moment de pure émotion, sans doute l’une des scènes qui entrera dans l’Histoire des moments les plus émouvant des productions Disney.

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« Vaiana : La Légende du Bout du Monde » est parfait en tout point. Doté d’un scénario rempli de mystères et d’aventure, de personnages haut en couleurs et particulièrement attachants, des décors à couper le souffle et des chansons entêtantes, le 56éme long métrage d’animation des Walt Disney Animation Studios, est une nouvelle pépite.  Moderne et frais, ce film à toute les qualités requise pour devenir,  à n’en pas douter culte, au même titre que « La Reine des Neiges » et pourquoi pas le dépasser en terme de plus gros succès du cinéma d’animation.
Seul le temps nous le dira, mais pour l’instant, nous n’hésitons pas une seule seconde à répondre à l’invitation de la belle Vaiana, pour partir avec elle sur les flots de l’Océan Pacifique. Dépaysement garanti !

 

 

27 juin 2016

Le Monde de Dory

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En 2003, les studios d’animation Pixar, nous faisaient plonger dans le grand bleu et découvrir la grande barrière de corail, lieu d’habitation de poissons haut en couleur. Marin, un poisson clown pas drôle partait à la recherche de son fils Nemo capturé par un dentiste collectionneur de poissons tropicaux. Dans son voyage, il rencontra plusieurs personnages, tous plus attachant les uns que les autres, et notamment un, que le public n’oubliera pas de sitôt.
En 2016, Dory, le poisson chirurgien bleu et, à la mémoire de poisson rouge, est la star de la suite de « Le Monde de Nemo », appelée tout simplement « Le Monde de Dory ». Attendue au tournant par de nombreux fans après les décevants « Cars 2 » et « Le Voyage d’Arlo », ce 17éme  film d’animation du studio à la lampe se révèle être une excellente surprise !

Synopsis : Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ?

C’est avec grand plaisir que nous retrouvons ici, Dory en personnage principal. Ce personnage, qui n’avait pas été assez exploité dans le premier opus, est ici sous les feux des projecteurs, avec sa toute sa personnalité qu’on lui connaît. « Le Monde de Dory » est ainsi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur son passé. La recherche de son passé, c’est là, toute la quête de cette aventure riche en émotions et en sujets abordé.  
Là où Dory nous faisait rire dans le volet précédent, on ressent ici, une émotion particulière envers elle, presque de la tristesse, comme lorsqu’elle peine à se souvenir de son passé, ou de ses parents. Le thème de la famille est bien sûr également fortement présent et, est confronté à la question du handicap. L’action se déroulant dans un Institut Océanographique, un joli message sur la protection de la faune marine, qui mérite de nombreuses réflexions.
Certes, le scénario n’a rien de bien original, mais il réussit à faire mieux que « Le Monde de Nemo », qui n’était qu’un road-movie assez linéaire. « Le Monde de Dory » propose en effet un rythme assez soutenu, sans temps mort, même si les séquences de flashbacks le ralentissent quelque peu…

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« Le Monde de Dory » vaut le détour, en partie aussi grâce à ses nombreux personnages tous autant réussi les uns que les autres.
D’un naturel joyeux et optimiste, Dory (Céline Monsarrat en VF) a beau souffrir de troubles de la mémoire, cela ne l’a jamais empêchée de prendre la vie du bon côté… jusqu’à ce qu’elle réalise qu’elle a oublié quelque chose de très important : sa famille. Elle a beau en avoir trouvé une nouvelle auprès de Marin et Nemo, elle est hantée par la conviction que quelqu’un, quelque part, est en train de la chercher. Dory a peut-être du mal à se rappeler qui elle recherche, et où, mais elle n’abandonnera pas avant d’avoir retrouvé son passé.
Marin (Franck Dubosc en VF), le poisson clown, a déjà traversé l’océan une fois, mais cela ne veut pas dire qu’il a envie de recommencer. Il n’est pas du tout enthousiaste à l’idée d’accompagner Dory jusqu’en Californie pour tenter de retrouver les siens. Cependant, Marin sait très bien ce que l’on éprouve quand on perd sa famille, et c’est Dory qui l’a aidé à retrouver Nemo il n’y a pas si longtemps. Même si ça ne l’amuse pas, il est loyal, et réalise qu’il n’a pas d’autre choix que de faire taire son scepticisme et sa nervosité pour s’embarquer dans une nouvelle expédition afin d’aider son amie.
Un an après sa grande aventure au-delà des mers, Nemo est redevenu un enfant-poisson normal. Il va à l’école et il vit sur les récifs de corail avec son père et leur voisine, Dory. Cette douloureuse expérience ne semble pas avoir affecté sa joie de vivre. Il est peut-être jeune, mais il croit en Dory de tout son cœur. Et après tout, avec sa « petite godille », sa nageoire atrophiée, il est bien placé pour savoir ce que cela fait d’être différent.
Nemo et Marin, s’efface logiquement dans cet opus pour laisser la première place à Dory, mais ils ne sont pas pour autant oubliés, car de nombreuses aventures les attendent aussi…

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D’autres personnages du premier opus sont également présents, mais sont plus anecdotique, pour nous permettre de faire connaissance avec de tous nouveaux amis.
Il est la révélation de ce film, et notre coup de cœur, Hank le poulpe (Philippe Lellouche en VF). Expert en évasion, doté de remarquables capacités de camouflage, Hank est le premier à accueillir Dory lorsqu’elle débarque à l’Institut de Biologie Marine. Mais attention : il ne cherche pas à se faire des amis. Il n’a qu’un seul but : rejoindre l’établissement de Cleveland, où il pourra enfin mener une existence paisible, dans le confort et la solitude.
Personnage à l’humour cynique, chacune de ses apparitions feront rire à coup sûr les spectateurs. 
Destinée (Mathilde Seigner en VF), le requin-baleine n’est pas une bonne nageuse, du fait de sa myopie, mais elle un cœur énorme.
Bailey est le béluga de l’Institut de Biologie Marine (Kev Adams en VF). Son espèce dispose de l’un des sonars les plus sophistiqués de tous les cétacés, mais lui est convaincu que le sien est en panne…
Les autres personnages secondaires, comme Fluke et Rudder, les deux lions de mer ; Becky, l’oiseau aquatique ou encore les loutres de Mer renforce le bestiaire de cet univers, de façon humoristique et sympathique.

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Le réalisateur Andrew Stanton, est de nouveau le réalisateur de ce nouvel opus et nous offre donc une production de qualité, sans aucunes fausses notes et se mariant à merveille avec « Le Monde de Nemo », même treize ans après celui-ci. Comme dans toutes productions du studio, les détails sont nombreux et truffé de clins-d’œil, dont plusieurs très drôle (d’ailleurs, il est conseillé de rester jusqu’à la fin du générique…). Visuellement, le studio à la lampe n’a pas pris de risque, contrairement à son habitude, même si cela reste tout de même de toute beauté avec de beaux  jeux de lumière. Thomas Newman, reprend quant à lui  son rôle de compositeur, et accompagne les images de très belles mélodies sans rester systématiquement en tête. 

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« Le Monde de Dory », est donc une suite qui fait honneur à son prédécesseur et, qui parfois même le surpasse. Passant par toutes les émotions et possédant une thématique et des personnages universels, « Le Monde de Dory » est LE film familial par excellence. Divertissant à souhait, les familles n’auront plus qu’une seule chose à faire « nager droit devant eux » et rejoindre Dory et tous ses amis ! 

 

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