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Disney News
14 juillet 2015

Ant-Man

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Les Studios Marvel reviennent en force avec un héros un peu spécial, Ant-Man, que "personne" ne connaît encore mais qui pourrait bien changer les choses. Apparu dans un comics de 1962, ce super-héros version insecte débarque en 2015 sur les écrans, et devient un pari très risqué pour la Maison des Idées. Une fois n’est pas coutume, Marvel réussi à offrir aux spectateurs, du très grand spectacle de qualité et totalement décalé !

Histoire : Armé d’une capacité étonnante, celle de rétrécir tout en augmentant sa force, l’arnaqueur Scott Lang doit embrasser la part du héros qui est en lui et aider son mentor, le Dr. Henry « Hank » Pym, en protégeant le secret du costume d’Ant-Man d’une nouvelle génération de menaces gigantesques. Contre ces obstacles en apparence insurmontables, Pym et Lang doivent planifier et réussir un cambriolage qui sauvera le monde. Mais avant d'accomplir cette mission, Scott Lang devra s'attaquer à Darren Cross doté, lui aussi, d'un costume au même pouvoir que celui d'Ant-Man.

Avec ce film, Marvel revient aux bases, et nous présente ici, les origines du héros à la façon du premier film du Marvel Cinematic Universe « Iron Man » ou encore « Captain America : First Avenger ». Les personnages ont donc le temps d’être présenté en profondeur, chacun leur tour, et l’on prend plaisir à s’attacher à l’un ou à l’autre. Le thème du cambriolage, jamais abordé dans une production du studio, donne ici une autre dimension au film et apporte un vent de nouveauté bienvenu. « Ant Man » est réellement fun de par son humour très second degré, dans la même veine d’un certain « Les Gardiens de la Galaxie », jamais lourd et à mourir de rire !
Notons également qu’il s’inscrit quand même parfaitement bien dans le Marvel Cinematic Universe avec des références aux Avengers et au S.H.I.E.L.D. et notamment lors d’une scène qui deviendra mythique…

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Le casting de « Ant Man » est pour ainsi dire parfait en tout point.
Paul Rudd  (Friends) interprète Scott Lang qui pour subvenir aux besoins de sa famille et bien qu’étant quelqu’un de bien, n’a pas toujours respecté la loi. À sa sortie de prison, il s’est juré de s’occuper correctement de sa fille adorée, Cassie. A priori, Scott n’a rien d’un héros, mais son agilité physique, sa maîtrise technique et son sens de l’honneur font de lui le candidat idéal pour devenir Ant-Man. Il n’y a qu’à lui que Hank Pym puisse confier une mission aussi risquée que vitale : voler le Yellowjacket, une technologie qui, entre de mauvaises mains, pourrait détruire le monde… L’acteur, très convaincant porte le film à merveille grâce à son jeu de comédie absolument hilarant.
Michael Douglas, acteur que nous ne présentons plus est Hank Pym. Doté d’une remarquable intelligence, cet homme de science a découvert une technologie qui permet de réduire sa taille, et il est aussi capable de contrôler les fourmis. Grâce à ces pouvoirs, il est devenu l’atout le plus précieux du S.H.I.E.L.D., l’agent secret connu sous le nom d’Ant-Man.
Cependant, à la suite d’une mission tragique, Hank s’est juré de ne jamais révéler le secret de sa fabuleuse capacité à rétrécir. Alors que son ancien protégé, Darren Cross, cherche à percer le secret de cette technologie, Hank recrute un voleur hors pair, Scott Lang, pour l’empêcher d’accomplir ses plans diaboliques… Le personnage de Hank Pym est assez bien développé, grâce à des scènes de flashbacks qui nous permettent de mieux comprendre ses actions menés tout au long de l’histoire. Un acteur charismatique pour un personnage très classe et au sens de l’humour assez développé.
La fille de Hank Pym, Hope jouée par Evangeline Lilly (Lost, les Disparus) a hérité de son père non seulement son intelligence, mais aussi son courage. Elle a grandi dans l’ombre de ses parents, des super-espions, voyageant dans le monde entier en affinant d’exceptionnelles capacités de combattante et de stratège. Elle dirige à présent la société de son père, Pym Tech. Même si ses relations avec son père sont tendues, Hope va jouer un rôle essentiel dans le cambriolage impossible qu’il prépare...
Michael Peña (60 Secondes Chrono) est Luis, ancien compagnon de cellule de Scott Lang, Luis lui a proposé de venir habiter chez lui le temps de reprendre pied. Ami fidèle et fin stratège, Luis est à l’affût du gros coup qui lui permettra de toucher le pactole…
La seule déception que l’on pourrait reprocher au film est le méchant Darren Cross interprété par Corey Stoll. Autrefois, Darren Cross était le protégé de Hank Pym, mais leurs approches divergentes les ont séparés. Darren refuse de reconnaître les dangers potentiels de la technologie qui permet de rétrécir, et il s’acharne à percer son secret. Grâce à des expériences à haut risque, il parvient à créer une version très avancée du costume mis au point par Hank : le Yellowjacket. Aucun dialogues intéressant et un charisme proche de zéro pour que l’on oubliera vite, dommage !

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« Ant-Man » ne serait rien sans ses effets spéciaux spectaculaire. Les scènes de transformation (rétrécissement/agrandissement) sont impressionnantes et donnent au film un rendu visuel assez original et parfois même inattendu. La 3D apporte réellement un plus au film, le spectateur aura alors véritablement l’impression d’être réduit à la taille de fourmi.  Les autres scènes d’action sont très bien maitrisées, notamment dans le final qui allie à merveille action et humour, un excellent travail donc de la part de l’équipe de mise en scène.
Du côté de la bande-originale, c’est à Christophe Buck (La Reine des Neiges) à qui est revenu le travail. La partition est plutôt de bonne facture et accompagne bien l’action sans plus. Nous retiendrons tout de même un thème assez entraînant que l’on retrouvera tout au long de cette aventure. 

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Marvel réussi donc un nouveau pari, celui de faire entrer un nouveau héros, qui plus est en version insecte, dans leur univers cinématographique déjà très bien fourni. « Ant-Man » est donc une belle conclusion à la Phase 2 original dans son contexte. Avec des personnages solides et forts attachant, sa bonne dose d’humour et ses effets spéciaux ahurissants, une bonne bouffée d’air frais attendra le spectateur néophyte ou le fan de la Maison des Idées. N’oublions pas bien sûr la deux scènes post-générique annonçant des choses que l’on a hâte de découvrir.
Vous ne verrez décidemment plus les fourmis comme avant après cette aventure absolument prenante !

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12 juin 2015

Vice-Versa

Vice-Versa

Pour leur 15éme long-métrage d’animation, les studios Pixar font leur come-back avec une histoire totalement inédite et surtout très qualitative. En effet après 2 ans de silence et 3 précédentes productions (Cars 2, Rebelle et Monstres Academy) décevantes, les célèbres studios à la lampe sont donc de retour avec l’un de leurs meilleurs films.

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Histoire : Au Quartier Cérébral, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs…

Qui n’a jamais voulu savoir ce qui se passe dans nos têtes ou dans celles des autres ? C’est sur cette question que les artistes de Pixar ont construit « Vice-Versa ».  A l’origine, c’est Pete Docter, le réalisateur qui, en observant sa propre fille s’est posé la question, il raconte : « Ma fille avait fait la voix de la jeune Ellie dans »Là-Haut ». La gamine bourrée d’énergie et d’enthousiasme du film, avec sa tignasse rousse ébouriffée, et la vraie Elie se ressemblaient beaucoup à l’époque. Au moment où nous avons commencé à travailler sur « Vice-Versa », Elie avait grandi. Elle avait à peu près 11 ans et était devenue beaucoup moins remuante, plus silencieuse et plus renfermée. Je me suis demandé alors ce qui se passait dans son esprit, et pourquoi elle était en train de changer.
Et puis je me suis rappelé cette période que j’ai moi-même vécue. L’adolescence, c’est un sacré truc ! La bulle d’innocence de l’enfance explose et vous êtes précipité dans un monde d’adultes où l’on vous juge, où l’on attend de vous que vous vous comportiez d’une certaine façon. Vous avez envie d’être cool… sans savoir vraiment ce que cela signifie. »
Dès lors, le réalisateur a été tenté par l’idée de pénétrer à l’intérieur de l’esprit humain.
L’idée de personnifier les petites voix/émotions de nos têtes est tout simplement géniale.

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Ces émotions, justement, sont au nombre de cinq et sont toutes plus attachantes, les unes que les autres.
Auréolée d’un halo jaune, Joie est gaie, optimiste et décidée à voir le bon côté des choses, quelle que soit la situation. Pour elle, chaque défi auquel Riley est confrontée est une opportunité, et les moments difficiles ne sont que des contretemps sur la voie d’un bonheur plus grand. Du moment que Riley est heureuse, Joie l’est aussi.
La mission principale de Peur est de protéger Riley et de veiller à sa sécurité. Vigilant, ce personnage est à l’affût des catastrophes potentielles et passe son temps à évaluer les dangers, les pièges et les risques que comporte chacune des activités quotidiennes de Riley. Rares sont les occupations et les événements que Peur ne trouve ni dangereux, ni potentiellement fatals.
Colère  a très à cœur de s’assurer que Riley soit traitée de façon équitable. Ce personnage impétueux a tendance à exploser (littéralement) quand les choses ne se passent pas comme prévu. Il sur-réagit et n’a aucune patience vis-à-vis des petits tracas et des imperfections de la vie.
Dégoût a des idées bien arrêtées. Le personnage est d’une extrême franchise et a pour mission d’empêcher Riley de se faire empoisonner la vie - au sens propre comme au figuré. Elle se méfie de tout ce qui entre en contact avec la fillette, qu’il s’agisse de brocolis ou de vêtements passés de mode.
Sa couleur bleutée et son physique en forme de larme renversée lui vont donc parfaitement. Tristesse aimerait bien être plus optimiste et plus utile au bonheur de Riley, mais elle énormément de mal à se montrer positive. Pour elle, parfois, la meilleure chose à faire est de se coucher par terre et de pleurer un bon coup.
Absolument attachants, tous ces personnages sauront capter la sympathie du spectateur et notamment Joie et Tristesse, les deux émotions les plus mises en valeur. N’oublions pas bien sûr Riley  à qui, tous, s’identifiera ou préférerons peut-être ses parents.

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Vous l’aurez compris, ici point de piste automobile, de jungle, d’océan, de chambre d’enfant… c’est bien le cerveau humain, qui sert de décor à l’action…enfin pas tout à fait puisque dans « Vice-Versa » il faut oublier tout terme anatomique et faire preuve d’imagination. Sans en dévoiler d’avantage, vous verrez comment les artistes de chez Pixar on réussit à détourner tout ce que l’on pensé savoir sur le fonctionnement de notre esprit. D’excellentes idées donc pleine de fantaisies et de couleurs.
L’humour est également présent à foison très subtil et jamais lourd dingue. Une scène en particulier arrivera à décrocher quelques larmes à certains.
La technique d’animation est comme dans tout film des studios à la lampe, extrêmement bien maitrisé avec une mention spécial aux physiques des personnages, comme si ils étaient composé de particules, impressionnant !
Nous serons déçus toutefois par la bande originale de Michael Giacchino qui reste anecdotique contrairement à ses autres partitions pour le studio, la faute à une histoire forte qui en prend toute la place.

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Avec « Vice-Versa », Pixar redore son blason de maître dans l’art de l’animation. Avec ses nombreux clins d’œil, son humour etc.…, vos propres émotions vont être mises à l’épreuve et vous en ressortirez de la salle avec un joli sourire aux lèvres.
Enfants comme adultes y trouverons leur compte grâce à une double lecture bienvenu. Les enfants aimeront le côté coloré de l’univers et des personnages tandis que les grands s’amuseront à redécouvrir certainement un instant déjà vécu auparavant dans leurs propres vies.
« Vice-Versa », un film très poétique, abstrait, tendre et original, à découvrir sans plus tarder ! Une chose est sure, vous ne vous verrez plus jamais comme avant.

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