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cinema
3 juillet 2018

Les Indestructibles 2

 

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Quatorze ans après leurs premières aventures, la famille Parr revient plus en forme que jamais dans la suite Pixar la plus attendue ! Preuve en est de cette énorme attente, les chiffres au box-office américain avec plus de 180 millions de dollars récolté pour son premier week-end d’exploitation. 
Annoncé comme l’un des grands films de l’été 2018, « Les Indestructibles 2 » réalisé par Brad Bird est-il cependant aussi qualitatif que son aîné dont la fin présagé une suite ? Ces quatorze années ont elles étaient bénéfique quant au développement de l’histoire ?

Synopsis : La Superfamille préférée des petits et des grands est de retour ! Cette fois, Hélène se retrouve sur le devant de la scène, laissant à Bob le soin de mener à bien les mille et une missions de la vie quotidienne et de s’occuper de Violette, Flèche et de bébé Jack-Jack. Le changement de rythme est difficile pour la famille, d’autant que personne ne mesure réellement l’étendue des incroyables pouvoirs du petit dernier… Lorsqu’un nouvel ennemi fait surface, la famille et Frozone vont devoir s’allier comme jamais pour déjouer son plan machiavélique.

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Le long-métrage commence au son de cette musique si familière et emplit de nostalgie, pas de doute, la famille Parr est bien décider à reprendre du service et à en découdre comme le suggère la scène d’introduction qui reprend exactement là où l’on avait laissé notre chère tribu de super-héros, c’est-à-dire face au Démolisseur !
Dès lors nous assistons à une grande scène d’action ponctuée d’humour, celle-ci plongeant le public immédiatement dans l’ambiance de ce qui l’attend dans la suite des événements.
Dans cette scène nous faisons donc enfin connaissance avec le Démolisseur qui malheureusement déçoit par ses intentions et dans son développement. Ce personnage ne méritait clairement pas cela après tant d’années de mystères. Le Démolisseur fait donc seulement office de transition entre les deux films, un élément regrettable tant ce personnage est zappé dans la plus grande indifférence.
Passé ce détail, « Les Indestructibles 2 » se révèle très divertissant et se regarde avec un plaisir inéluctable. Comme le premier opus, ce film grouille de détails, de trouvailles et d’inventivité sans jamais jouer dans la surenchère mais toujours en alternant scènes d’action digne des plus grands blockbusters avec des scènes d’humour et de tendresse.
N’allait pas croire cependant que « Les Indestructibles 2 » est un film pour un jeune public, loin de là ! Le réalisateur Brad Bird et son équipe, ont en effet su doser chaque éléments afin qu’ils correspondent à différents publics et comme dans tout long-métrage du studio à la lampe, la double lecture est de mise.

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Œuvre consacré à la famille, « Les Indestructibles 2 » n’est pas un film de super-héros comme les autres. Ici les personnages ont les mêmes problèmes que tout le monde, ce qui les rend donc plus humains et plus soudés entre eux, ces forces s’avérant très utiles dans leur différentes missions.
« Les Indestructibles 2 » doit également beaucoup à ses équipes artistiques qui ont ici prit un virage à 180° en terme de scénario. En effet, pour surfer sur la vague du « girl power » hollywoodien, c’est ici Hélène Parr alias Elastigirl qui prend les rênes de l’intrigue !
C’est donc un tout autre visage du personnage qui se dévoile sous nos yeux à mille lieues du personnage présenté dans le premier épisode, et le fait est que ça marche ! Sans tomber là aussi dans l’exagération, bien que le rôle de père au foyer entreprit à défaut par M.Indestructible frôle par moment le cliché, Elastigirl porte à merveille sur ses épaules le film qui remet au goût du jour la franchise.
Même si il est vrai que M.Indestructible offre de belles scènes d’humour à mourir de rire au public lorsqu’il essaye de s’occuper de ses enfants, force est de constater comme remarquer plus haut que l’idée de montrer un mari ne sachant pas gérer le foyer et qui plus est jaloux vis-à-vis du nouveau travail de sa femme est complétement cliché de nos jours.

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L’autre grande réussite du film est sans aucun doute ses personnages, cette famille que l’on prend plaisir à retrouver.
Bob Parr n’est jamais plus heureux que dans son costume de M. Indestructible : un super-héros populaire doté d’une puissance surhumaine et de la capacité de terrasser à lui tout seul n’importe quel méchant. Mais depuis que les Supers ont été déclarés illégaux, Bob se fait discret et élève ses enfants avec sa femme, Hélène. Et lorsque cette dernière est choisie pour exercer ses pouvoirs et redorer le blason des super-héros auprès du public, Bob se retrouve à devoir gérer seul la maison… ce qui nécessite des superpouvoirs d’une tout autre nature.
Particulièrement humain, ce qui le rend réellement attachant, Bob révèle lui aussi une autre facette de sa personnalité en dépassant sa jalousie envers sa femme. Craig T. Nelson reprend son rôle dans la version originale tandis qu’en français c’est Gérard Lanvin qui reprend la voix du personnage laissée par Marc Alfos suite à son décès. Un choix discutable qui créé une grande différence vocal par rapport au premier volet…
Hélène Parr, plus connue dans le monde des Supers sous le nom d’Elastigirl, pensait avoir définitivement raccroché son costume pour élever sa famille avec Bob, son mari, laissant derrière elle sa carrière de super-héroïne. Mais lorsqu’elle est contactée pour mener la campagne de réhabilitation des Supers, elle affûte à nouveau ses pouvoirs pour résoudre les mystères les plus complexes… et réalise qu’elle n’est pas si rouillée que ça. Nous retrouvons avec plaisirs les voix de Holly Hunter pour la VO et de Deborah Perret pour la VF.
Violette, l’aînée de la famille, est une adolescente de 14 ans introvertie (mais pas autant que dans ses premières aventures) et intelligente qui a du mal à trouver sa place parmi ses camarades. Gauche, franche et sarcastique, Violette joue son rôle d’ado à la perfection tout en apprenant secrètement à maîtriser ses superpouvoirs d’invisibilité et de projection de champs de force. En bonne super-héroïne, elle n’aime rien de plus que combattre le crime aux côtés de sa famille. Sa voix est toujours assurée par Sarah Vowell en anglais tandis qu'en français c’est Louane qui reprend le rôle avec un certain mérite laissé par Lorie.
Flèche est un petit garçon de 10 ans agité, obstiné et curieux, capable de se déplacer à une vitesse extraordinaire. Doté d’un esprit aventureux et d’une énergie inépuisable, il ne rêve que d’une chose : utiliser ses pouvoirs et combattre les méchants, mais il ne comprend pas pourquoi cela doit rester un secret.
Lucius est non seulement le meilleur ami de Bob, mais également un ancien Super capable de manipuler la glace. Même lorsqu’il ne combat pas le crime dans la combinaison de Frozone, Lucius a toujours un style impeccable. Vif d’esprit et volontaire, il n’y réfléchit pas à deux fois lorsqu’on lui demande de ressortir son supercostume pour aider à réhabiliter les Supers. Les voix sont jours assurées par Samuel L. Jackson en anglais et Thierry Desroses en français.
Edna Mode possède un infaillible sens du design et de la mode, une parfaite connaissance des technologies de pointe, et des compétences hors pair. Créatrice visionnaire, elle rêve du retour des Supers pour pouvoir se remettre à confectionner des supercostumes à la fois fonctionnels et high-tech. Un énorme plaisir de retrouver ce personnage haut en couleur et dont chacune de ses apparitions provoque l’hilarité du public. Le doublage réalisé en français par Amanda Lear est juste jubilatoire mais malheureusement une fois encore ce personnage reste sous exploité…
LA véritable star du film est sans conteste Jack-Jack le petit dernier de la famille, qui électrise la foule, ses apparitions devenant la source principale de l’humour présent dans le long-métrage. C’est bien simple les meilleurs moments du film se font lorsque le bébé est présent comme la scène du raton laveur à mourir de rire, qui deviendra à n’en pas douter culte ! D’ailleurs il se pourrait bien qu’il soit en réalité le membre plus puissant de la famille Parr

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Les nouveaux personnages ne sont quant à eux pas très nombreux mais on retiendra tout de même Winston et Evelyn Deavor qui dirigent une entreprise de télécommunications internationale. Le richissime Winston, intelligent et charmant, voit tout en très grand – y compris le retour des super-héros sur le devant de la scène. Tout ce dont il a besoin, c’est d’un (ou trois) héros pour l’aider à modifier l’opinion publique et rendre leur légalité aux Supers. Evelyn, sa brillante mais nonchalante sœur et associée, est une experte en technologie à qui aucun problème ne résiste. Lorsqu’Hélène est recrutée pour aider les Deavor à faire sortir les super-héros de l’ombre, Evelyn et elle deviennent les meilleures amies du monde. Elles échangent des idées, imaginent des stratégies, et rient énormément.
Le méchant appelé l’Hypnotiseur n’est pas très crédible dans son rôle mais en revanche sert à pointer du doigt la dépendance des gens aux écrans dont il se sert pour contrôler ses victimes…
Dans la deuxième partie du film, nous faisons connaissance avec une toute nouvelle équipe de Supers, mais là aussi la recette ne prend pas, trop nombreux, ils ne permettent pas au public de s’y attacher…

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Technologiquement parlant, « Les Indestructibles 2 » ne souffre d’aucuns défauts. En effet, en 14 ans les moyens ont évolué et ça se voit, en témoigne les nombreuses scènes d’actions explosives bien plus importantes et impressionnantes que dans « Les Indestructibles ».
Dans son visuel également, de nombreux progrès sont à noter notamment du côté des détails plus nombreux comme la nouvelle maison de la famille Parr tout simplement magnifique ! A notre grand bonheur l’ambiance très années 60 si caractéristique de cet univers est également de retour.
Même si « Les Indestructibles 2 » ne révolutionne en rien le genre ni la technologie qu’il emploie, il faut quand même reconnaître que Brad Bird signe là un excellent cru et nous prouve une fois de plus tout son génie en terme de réalisation.
Autre génie, Michael Giacchino est de retour à la partition et offre un travail toujours aussi juste et efficace ! On en redemande !

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Quatorze ans plus tard, Brad Bird offre au public une suite digne du premier opus que l’on attendait tous avec impatience. Des scènes d’action à couper le souffle, de l’humour à foison et surtout la nostalgie de retrouver cette famille si attachante. Malgré cela, « Les Indestructibles 2 » souffre d’un sérieux problème d’originalité, un scénario bancal constitué de nombreux éléments repris du premier volet et quelques clichés, bref on aurait aimé un peu plus de prises de risque…
« Les Indestructibles 2 » reste cependant un excellent divertissement au visuel et à la réalisation impeccable, suffisant pour des retrouvailles très attendues !

 

7 juin 2018

Solo : A Star Wars Story

 

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« Solo : A Star Wars Story » est le deuxième spin-off consacré à l’univers imaginé par Georges Lucas. En effet suite au rachat de Lucasfilm par la Walt Disney Company en 2012, l’idée était de lancer en parallèle de la saga une série de long-métrage complétement indépendant. C’est ainsi qu’en 2016, sortit « Rogue One : A Star Wars Story », un film étonnamment qualitatif du début à la fin.
Annoncé en 2015, le deuxième spin-off « Solo : A Star Wars Story » était donc très attendu, qui plus est traitant de la jeunesse d’un personnage mythique aux yeux des fans.
Malheureusement sa production laborieuse et les mauvaises critiques infondées du Festival de Cannes n’auront pas aidé le film à se faire une bonne réputation.
Finalement « Solo : A Star Wars Story » n’est pas la catastrophe annoncée, bien au contraire et ouvre même de nouvelles portes vers d’autres horizons avec notamment  le transfert de l’Univers Etendu sur grand écran.

Synopsis : A travers une série d'évasions audacieuses dans les profondeurs d'un monde criminel sombre et dangereux, Han Solo rencontre son puissant futur co-pilote Chewbaca et croise la route du célèbre parieur Lando Calrissian…

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« Solo : A Star Wars Story » est clairement le film qui se démarque le plus parmi tous ceux consacrés à cette galaxie lointaine, très lointaine. En effet contrairement à « Rogue One : A Star Wars Story » qui ne s’éloignait pas de l’univers que l’on connaît bien, celui-ci nous livre une toute autre dimension, celle d’un monde dangereux peuplé de criminels et de truands où leur seul enjeu est non pas de se rebeller contre l’Empire mais tout simplement de survivre. Les enjeux sont dès lors beaucoup moins importants que ceux auxquels nous avons été habitués. Ceci dit nous retrouvons par ailleurs avec plaisir des têtes connues qui permettent de connecter ce long-métrage à la saga principale. Le spectateur apprend donc les origines de Han Solo, Chewbacca et Lando Calrissian et assiste à leur amitié naissante qui les mènera vers les aventures que nous leur connaissons. En dehors de ces personnages notons cette absence de symboles que les fans apprécient tant dans les œuvres Star Wars comme l’Empire ou les Chevaliers Jedi et qui font de ce film, un opus bien plus indépendant que son prédécesseur. Ceci dit, ce manque repères n’entache en rien à la qualité de ce deuxième spin-off qui se veut surprenant et audacieux en proposant une nouvelle facette de l’univers Star Wars jusque-là encore inexploré. Il est d’ailleurs intéressant de voir  que de nombreux clins d’œil sont dispersés ici et là faisant référence aux précédents opus et même au séries télévisé ou dévoilant des événements seulement évoqués comme par exemple le fameux Raid de Kessel. Une preuve de plus que ce film été réalisé afin tout le respect envers la franchise dont il découle.

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« Solo : A Star Wars Story » est un film de braquage (cf. scène de l’attaque du train) avec une petite dose de western bienvenue notamment dans les couleurs utilisées mais aussi pour ses nombreux rebondissements et ses tirs aux pistolets.
Les scènes d’action nombreuses sont également au rendez-vous réalisées à l’aide d’effets spéciaux comme on est en droit d’en attendre d’une production Lucasfilm, c’est-à-dire plus que convaincants. En bref, on ne s’ennuie pas ! Malheureusement on regrettera le choix de cette photographie sombre, très minérale et à des années lumières de celle colorée de la saga. Mais finalement lorsque l’on y pense, cette photographie sale, poussiéreuse est à l’image de l’histoire racontée.

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Concernant le casting, un problème surgit rapidement. En effet, l’idée de raconter la jeunesse d’un personnage culte avec un acteur différent est assez déstabilisant surtout lorsque l’histoire racontée ici se situe 10 ans avant « Un Nouvel Espoir ». Cependant Alden Ehrenreich qui interpréte Han Solo s’en sort globalement assez bien même s’il n’a en rien le charisme d’Harison Ford. En revanche rien à redire quant à la complicité de Solo avec Chewbacca qui elle  reste inchangé et toujours aussi attachante.
La véritable bonne surprise de ce casting vient de Donald Glover interprétant magistralement le rôle du jeune Lando Calrissian.
La star de « Game of Thrones » Emilia Clarke interprète  Qi'Ra l'amie d'enfance de Han Solo. L’atout charme de l’opus peine à convaincre dans la première partie avant de prendre son envol et se révéler dans la seconde.
Notons également le charismatique méchant de l’histoire Dryden Voss, le chef du cartel L'Aube Écarlate interprété par Paul Bettany.

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La bande-originale de « Solo : A Star Wars Story » composée par John Powell s’avère être d’excellente qualité. Respectant l’univers musical créé par John Williams en le réinventant, celle-ci se trouve être celle qui s’éloigne le plus de ce qu’on a l’habitude d’entendre dans les productions Lucasfilm. Entre moments épiques et autres plus calmes, la partition accompagnera efficacement le spectateur tout au long du film.

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« Solo : A Star Wars Story » est malgré ses problèmes de production qu’il a dû subir un film convaincant, rendant parfaitement hommage à la mythologie Star Wars. Le réalisateur Ron Howard réussi le pari de faire de cet opus un divertissement 100% fun sans avoir l’ambition d’être le meilleur Star Wars.
« Solo : A Star Wars Story » a tout de même le mérite d’écrire une nouvelle page de la saga en développant sur grand écran cet Univers Etendu tant apprécié des fans. Malheureusement personne ne pourra s’enlever de la tête le visage si charismatique d’Harrison Ford ici remplacé par un jeune acteur faisant ce qu’il peut pour se faire une place dans le cœur des spectateurs.
N’étant en rien la catastrophe annoncée, « Solo : A Star Wars Story » est un bon moyen pour s’échapper à nouveau à bord du Faucon Millenium dans cette galaxie lointaine très lointaine.

 

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