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Disney News
cinema
24 janvier 2018

The Greatest Showman

 


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S’il y a bien un genre cinématographique qui traverse le temps au même titre que l’Animation, c’est bien celui de la Comédie Musicale qui fit d’abord les riches heures de l’âge d’or d’Hollywood puis devenant plus discrètes pour revenir plus régulièrement depuis le début des années 2000 dans les salles obscures. Et le public répond présent comme en témoigne les récents succès de « Les Misérables » (2012), « La La Land » (2017) ou « La Belle et la Bête » (2017).
En 2018, c’est Hugh Jackman, révélé en 2000 dans le premier opus de la saga X-Men, qui nous emporte avec « The Greatest Showman », dans la vie romancée de P.T Barnum, célèbre producteur de spectacle américain du XIXème siècle. Production remplie de bonne humeur et de couleurs, « The Greatest Showman » se révèle être un numéro fantastique !

Synopsis : Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

Phineas Taylor Barnum est  né le 5 juillet 1810 dans une modeste famille d’agriculteurs. A la mort de son père en 1825, il part pour New-York où il exerce plusieurs petit boulot jusqu‘au jour où il découvre des spectacles de montreurs d'animaux et le théâtre. A partir de là Barnum n’a qu’une idée en tête : divertir la population ! De fil en aiguille, allant d’échec en succès et grâce à son optimisme sans faille, il devient LA référence dans l’industrie du spectacle. En 1841, il achète le Scudder's American Museum (qui deviendra le Barnum’s American Museum) et dont les freak shows (expositions d’humains ayant des aspects physiques extraordinaire) feront sa renommée. On dit même qu’il serait l’inventeur de la publicité pour vanter ces curiosités exposées dons son musée.
Barnum est surtout célèbre grâce au cirque qu’il a révolutionné en présentant des animaux exotiques encore rare à cette époque ou encore en ajoutant et agrandissant les pistes sous les chapiteaux. Le gigantisme américain était né !  Barnum meurt en 1891 mais son œuvre continuera à faire briller les yeux des spectateurs grâce à son cirque nommé « The Greatest Show on Earth » qui perdurera jusqu’en mai 2017, date de son ultime représentation.

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Au cinéma, c’est donc Hugh Jackman qui incarne cet homme rempli de convictions et doté d’un certain talent. Et justement l’acteur australien en a à revendre du talent pour assurer ce spectacle entraînant, dont lui seul à la vedette, éclipsant par la même occasion ses camarades de jeu. Ce rôle est tout simplement fait pour lui, il s’amuse et prend un malin plaisir à renouer avec son passé de performer sur les planches de Broadway. « The Greatest Showman » est tout simplement la révélation d’un acteur aux multiples facettes. Le titre d’un film n’aura jamais aussi bien collé à son acteur principal.
Le côté spectaculaire est sans aucun doute la grande force du film. En effet, le long-métrage ravira ses spectateurs pour son côté théâtral et tout ce que l’on aime voir lorsque l’on se rend à New-York, à Londres ou à Paris, c’est-à-dire un show, un musical à l’américaine.
Mais avant tout cela, il est important de souligner qu’il s’agit ici bien d’une comédie musicale plutôt qu’un biopic. « The Greatest Showman » ne raconte pas la véritable histoire de P.L. Barnum, qui est ici romancée et lissée au maximum. Vous voilà donc prévenu si vous pensiez vous retrouvez devant une œuvre complexe relatant des faits dans la plus stricte exactitude, passez donc votre chemin. Le réalisateur Michael Gracey a  choisi de  s’attarder et de garder uniquement les bons côtés du personnage principal et ainsi passer sous silence ses défauts, pour ainsi livrer un film musical respirant la bonne humeur et surtout divertissant sans plonger dans le drame.
C’est donc cela que l’on pourrait sans doute reprocher à cette œuvre, son scénario trop lisse et naïf, mais qu’importe, ce sera alors l’occasion pour les petits et les grands de découvrir cette nouvelle production musicale ensemble.

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Hugh Jackman est donc accompagné à l’écran par une troupe d’acteurs tous aussi talentueux les uns que les autres donnant à certaines scènes un dynamisme incroyable.
Zac Efron, star de la trilogie « High School Musical » signe ici sa cinquième participation dans une comédie musicale et confirme son talent de chanteur et danseur. Il interprète ici Phillip Carlyle, un auteur de pièce de théâtre à succès qui s’associera plus tard à Barnum. Même si il s’agit là d’un personnage fictif, la performance de d’acteur reste malgré tout assez timide et ne marque pas les esprits.
Autre star de l’écurie Disney Channel, la belle Zendaya repérée dans la série « Shake It Up » et récemment vue dans « Spider-Man : Homecoming » interprète le rôle de Anne Wheeler. Malgré ses numéros de voltige impressionnant, elle souffre du même problème que son camarade. De plus, on a peine à croire à leur histoire d’amour.
Personnage ayant réellement existé, la cantatrice Jenny Lind surnommée « Le Rossignol Suédois » est jouée à l’écran par Rebecca Ferguson. En 1850, Jenny Lind croisa la route de Barnum qui en fit une véritable star aux Etats-Unis, en lui programmant une tournée de 93 représentations. L’actrice l’interprétant lui apporte tout sa grâce mais pas sa voix puisque Rebecca Ferguson n’étant pas satisfaite de sa prestation demanda à la production de la lui remplacer par celle d’une artiste plus apte à rendre hommage à la plus grande chanteuse européenne d’opéra à l’époque. C’est donc la voix de Loren Allred que l’on entend sur le titre « Never Enough » dans une séquence à l’émotion pure.
Michelle Williams est Charity Barnum, la femme du célèbre businessman. Femme forte, encourageant son mari tout en le maintenant sur terre malgré ses succès, elle forme avec Hugh Jackman, un duo crédible qui sera à coup sûr avec le temps l’un des couples incontournables de l’Histoire du Cinéma.
Enfin n’oublions pas Keala Settle, l’extraordinaire Lettie Lutz alias « La femme à barbe ». L’actrice nous offre une performance incroyable et qui plus est porteuse d’un message fort de par sa chanson « This is Me ». Personnage très charismatique, le public s’attachera à coup sûr à ce personnage.

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Le spectateur qui vient voir une grande comédie musicale ne sera pas déçu, en revanche quelques éléments pourront le déranger. Tout d’abord les sonorités bien ancrées dans les années 2010 sont certes entraînantes mais ne correspondent pas à l’époque à laquelle est censé se passer l’action. Cependant ce choix semble assumer et une fois passé l’étonnement de la première chanson, on assiste à un spectacle décalé bienvenu. Cependant l’originalité des arrangements musicaux ne participe pas au dépaysement que l’image, elle, nous procure.
Ce dépaysement est entièrement dû à la photographie et aux décors qui sont de toute beauté. On retrouve avec plaisir le New-York du XIXème siècle soigneusement reconstitué grâce à des décors réel et  aux nouvelles technologies. Ces nouvelles technologies qui fonctionnent beaucoup moins sur les nombreux animaux qui peuplent l’histoire, leur donnant un côté trop cartoonesque. Mis à part ce léger détail,  il faut bien avouer que pour son premier film Michael Gracey nous offre une mise en scène colorée et soignée. Mention particulière à la scène d’introduction retraçant la jeunesse de Barnum magnifiquement mise en scène à travers de jolies trouvailles visuelles. Tout simplement envoutante et magique ! N’oublions pas non plus la magnifique scène sur les toits New-Yorkais qui rappelle ce bon vieux cinéma d’antan.
Les compositeurs Benj Pasek et Justin Paul auteurs des paroles pour les chansons de « La La Land », rien que ça, ont écrit pour « The Greatest Showman » et composé une bande-originale entêtante, à se passer en boucle dès la fin de la projection. Nos coups de cœur : « A Million Dreams » et « Come Alive » et « Never Enough », un vrai régal pour les oreilles !
« The Greatest Showman » est aussi un film porteur d’un message à travers différentes thématiques : l’acceptation de soi-même, des autres et celle de la quête identitaire. Ces thématiques sont apportées par la troupe de Barnum, ces êtres humains que la société rejette à cause de leurs « différences ». Ces différences que Barnum va exposer et mettre sous la lumière du jour afin que le monde les accepte tel qu’ils sont et s’en attache. Cet attachement qui d’ailleurs fonctionnera pour le spectateur visionnant ce long-métrage. La chanson « This is Me » traite d’ailleurs à merveille de cette thématique : s’accepter tel que l’on est, ne plus se cacher, qu’importe ce qu’en disent les gens afin de trouver sa place !

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« The Greatest Showman » est un très beau numéro de comédie musicale porté par un Hugh Jackman au sommet de sa forme et de son art, entouré d’une troupe non moins talentueuse. Un spectacle qu’aurait approuvé à coup sûr Barnum lui-même. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un excellent moment : des chansons entêtantes, des musiques rythmées, des danses entraînantes et une mise en scène soigné. Son scénario pêche cependant pour son manque peut-être de réalisme et son scénario trop lisse. Mais qu’importe, la mission est réussie pour ce divertissement digne des plus grandes comédies musicales cinématographiques. A la fin de la projection le spectateur en ressortira avec le sourire aux lèvres  et en redemandera davantage.
Approchez mesdames et messieurs, laissez-vous emporter et n’hésitez pas à plongez dans l’univers envoûtant d’un homme qui voit la vie comme le plus fabuleux des spectacles !

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27 décembre 2017

Star Wars : Les Derniers Jedi

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2012 marquait  le retour au cinéma de la saga la plus célèbre de la galaxie avec son septiéme épisode « Star Wars : Le Réveil de la Force ». Deux ans plus tard, la suite tant attendue des fans est enfin présentée dans les cinémas du monde entier. « Star Wars : Les Derniers Jedi » tiens toute ses promesses de film à grand spectacle et permet ainsi à l’univers créé par Georges Lucas de prendre un nouvel envol assez surprenant !

Synopsis : Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…

Rian Johnson signe ici un opus à contre-courant des précédents de la saga. En effet, là où chaque films est espacé de quelques années dans sa construction narrative, nous démarrons de suite là où le précédent volet s’est terminé, c’est-à-dire sur la planète-océan Ahch-To, là où Rey vient de retrouver Luke Skywalker. Autre changement radical, le découpage des actes qui est purement et simplement supprimé. Nous assistons alors tout au long du film à un jonglage d’un personnage à l’autre qui ont chacun un but précis. Cette façon de suivre l’histoire en parallèle n’enlève rien au charme typique de la saga mais arrive tout de même à lui donner un bon coup de fraîcheur. Ceci dit, les fans retrouveront avec bonheur les thèmes si chères à l’univers Star Wars, comme les batailles spatiales, les combats au sabre laser, le côté obscur, les rebelles…
Là où l’épisode VII était dépourvu d’audace reprenant très largement les mêmes lignes de « Un Nouvel Espoir », « Les Derniers Jedi » se révèle bien plus original malgré un scénario assez simple. Avec ce 8ème opus, on voit clairement que l’histoire a pris un virage à 180° et qu’il est enfin venu le temps d’avancer en offrant à ses spectateurs une intrigue bourré de suspens, d’humour, d’action et de retournements de situation en tout genre, qui sauront à coup sûr en déstabiliser plus d’un.

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L’évolution des personnages est aussi l’un des gros points forts de ce nouvel épisode. On retrouve avec plaisir tous les protagonistes qui nous avaient été introduit dans « Le Réveil de la Force » au meilleur de leur forme.
Daisy Ridley retrouve le costume de Rey, toujours à la recherche de son identité, elle trouve conseil auprès de Luke Skywalker qui l’aidera à trouver sa voie.
Finn n’est finalement que peu présent à l’écran si l’on compare à l’épisode précédent mais chacune de ses apparitions sont convaincantes et il joue tout de même un rôle très important dans la survie de la Rébellion.
Poe Dameron est sans doute l’une des révélations de ce film. Doté d’un charisme et d’une classe incroyable, Oscar Isaac apporte toute sa nonchalance à ce personnage tête brûlée qui trouve enfin la place qu’il mérite.
Kylo Ren fait aussi partie de ces personnages qui se révèlent d’un opus à l’autre en arrivant à surprendre encore le spectateur. Il découvre alors toute la complexité du personnage tiraillé entre le Bien et le Mal. Adam Driver dés lors une très bonne interprétation pleine de relief et de charisme, prouvant que Dark Vador n’est en fait pas si méchant que ça.
Evidemment les personnages historiques font aussi leur grand retour. Luke Skywalker qui après avoir semé la frustration chez de nombreux spectateurs dans « Le Réveil de la Force » peut enfin se dévoiler. Ayant perdu toute confiance en lui  et envers les autres, toute la galaxie compte sur le héros qu’il a été pour instaurer la Paix. Mark Hamill offre une prestation d’une incroyable justesse et un charisme absolument époustouflant.
Si il y en a une qui nous insuffle de l’émotion à chacune de ses apparitions, c’est bien la Générale Leia Organa qui tiens dans ses mains l’espoir de toute une galaxie. Carrie Fisher qui signe ici son dernier rôle au cinéma, assure une vraie présence à l’écran grâce à des plans qui font honneur à cette actrice qui restera LA Princesse de tout un pan de l’Histoire du Cinéma.
Tout au long de l’aventure nous retrouvons également d’autres personnages n’ayant ici que des rôles secondaires : R2-D2, C-3PO, Chewbacca, Capitaine Phasma, Maze, le Suprême Leader Snoke, le Général Hux, BB-8
« Star Wars : Les Derniers Jedi » n’est pas non plus avare en nouveaux personnages parmi lesquels : la courageuse résistante Rose, interprétée par Kelly Marie Tran ou encore la Vice Amirale Amilyn Holdo interprétée avec autorité par Laura Dern.
Notons également la participation de Benicio del Toro dans le rôle d'un décrypteur de codes assez transparent et inutile malgré le bon jeu de l’acteur.

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Si du côté scénario ce nouvel épisode de Star Wars reste classique, il n’en est rien du côté visuel où le réalisateur et les équipes d’ILM font ici des merveilles.  Et le constat est là, lorsque l’on visionne cette nouvelle aventure, on a parfois l’impression visuellement parlant de regarder un épisode de la première trilogie. En effet, les décors naturels, les nombreuses marionnettes, les lumières donne ce côté retro bienvenu, et ainsi apporte une identité propre à cet épisode. Les effets modernes sont quant eux évidemment présents mais parfaitement bien intégrés à l’ensemble qu’il est difficile d’en faire la différence. D’ailleurs les fans apprécieront le fait de retrouver l’un des personnages phare de la saga tel qu’il apparait dans la première trilogie.
Le passage sur la planète recouverte de sel Crait est tout simplement bluffant et vraiment magnifique, notamment lorsque les vaisseaux effleurent la surface libérant des milliers de minerais rouges.
Quant aux plus jeunes, ils tomberont à coup sûr, sur le charme des Porgs, créatures ailés ayant élu résidence sur la planète Ahch-To.
Concernant la musique, John Williams se repose ici sur des thèmes déjà entendus sur les précédents opus mais qui reste tout simplement sublime.

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« Star Wars : Les Derniers Jedi », est sans doute le volet le plus surprenant de la saga et permet enfin à la nouvelle trilogie de prendre son envol. Les nombreuses révélations renverseront les spectateurs tandis que certains événements en décevront quelques-uns. Rian Johnson se permet donc avec assurance de chambouler tous les codes de la saga, ce qui rend cet épisode résolument moderne, marquant à coup sûr la nouvelle génération.  Une chose est sure, lorsque les lumières de la salle de cinéma se rallumeront, les spectateurs n’attendront qu’une seule chose : la suite et la fin de la saga qui s’annonce énorme ! Un voyage spatial tout simplement spectaculaire !

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