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Disney News
cinema
17 octobre 2019

Heroes & Villains : The Art of Disney Costume

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Du 23 au 25 août dernier, le Anaheim Convention Center accueillait la dixième édition de la D23 Expo, l’événement ultime pour les fans Disney du monde entier.
Avant de revenir dans un prochain article plus en détails sur l’évènement en lui-même, nous voulions vous présenter l’exposition « Heroes & Villains : The Art of the Disney Costume »
Présentée au sein même de la convention Disneyenne, cette exposition qui nous a émerveillés méritait bien un article à elle toute seule !

Le costume est un élément important dans la création d’un film. Bénéficiant d’une place de choix, il permet aux spectateurs de mieux connaître la personnalité des personnages qui les porte mais aussi de mieux comprendre l’histoire qui se déroule devant leurs yeux. En effet lorsqu’un personnage change de costumes, c’est pour prévenir d’un basculement dans l’histoire mais surtout un changement dans sa personnalité.
Les costumes ont donc cette faculté de nous procurer des émotions, de renforcer l’atmosphère du film, mais surtout de nous laisser des souvenirs inoubliables.

Pour cette édition 2019, les Walt Disney Archives ont sorti de leur coffre-fort une sélection de plus de 70 costumes aperçus dans les films « live-action » et séries des Studios Disney de 1964 à aujourd’hui. L’occasion pour nous de rêver les yeux grands ouverts ! Suivez le guide !

 

Galerie 1 : Cinderella’s Workshop 

L’exposition commence dans la Galerie 1 portant le nom de « L’Atelier de Cendrillon », qui ressemble ici à un département de costumes comme celui que l’on pourrait admirer sur un plateau de tournage. La robe de bal de Cendrillon occupe une place importante dans cet atelier, permettant aux visiteurs de découvrir son évolution au cours des dernières décennies et les multiples façons dont un costume peut être réinventé par différents costumiers pour différentes productions.
Nous avons donc pu admirer les robes portées par : Jessy Schram (« Once Upon A Time » - 2017), Brandy (« La Légende de Cendrillon » - 1997), Anna Kendrick (« Into The Woods : Promenons-Nous dans les Bois » - 2014) et bien sûr la magnifique robe portée par Lily James dans le live-action de 2015.

Dans cette même pièce, nous avons pu également visionner un court-métrage inédit mettant en vedettes tous les designers qui ont créé les costumes, nous offrant par la même occasion un regard différent sur cet art assez méconnu mais absolument remarquable. 

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Galerie 2 : Heroes, Villains and Spaces Between

Une fois sorti de l’atelier, nous voici maintenant transporter sur « le plateau de tournage » divisé en trois parties (Méchants, Héros, Affrontements) révélant ainsi une grande panoplie de costumes exposés tels que l’on a pu les admirer à travers nos écrans. C’est à un véritable kaléidoscope éblouissant de couleurs, de formes et de mouvements dont nous avons pris part, avec il faut le reconnaître, une certaine émotion ! 

Les Méchants : 

Situé à droite de la galerie, nous avons pu admirer les costumes de personnages que « nous adorons détester et détestons aimer », tels que :

-          Jafar : Marwan Kenzari (« Aladdin » - 2019)

-          Nizam : Ben Kingsley (« Prince of Persia : Les Sables du Temps » - 2010)

-          Ramsley : Terence Stamp (« Le Manoir Hanté  et ses 999 Fantômes » - 2003)

-          Capitaine Hector Barbossa : Geoffrey Rush (« Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl » - 2003)

-          Lady Tremaine, Javotte et Anastasie : Cate Blanchett, Sophie McShera et Holiday Grainger (« Cendrillon » - 2015)

-          Nix : Hugh Laurie (« À la Poursuite de Demain » - 2015)

-          Red : Michael Pena (« Un Raccourci dans le Temps » - 2018)

-          V. A. Vandevere : Michael Keaton (« Dumbo » - 2019)

-          William Weatherall Wilkins : Colin Firth (« Le Retour de Mary Poppins » - 2018)

-          Fée Dragée : Keira Knightley (« Casse-Noisette et les Quatre Royaumes » - 2018)

-          Winifred, Sarah et Mary Sanderson : Bette Midler, Sarah Jessica Parker et Kathy Najimy (« Hocus Pocus » - 1993)

-          Letha : Bette Davis (« Les Visiteurs d’un Autre Monde » - 1978)

-          Theodora, la Méchante Sorcière de l’Ouest : Mila Kunis (« Le Monde Fantastique d’Oz » - 2013)

-          Jadis, la Sorcière Blanche : Tilda Swinton (« Le Monde de Narnia : Chapitre 1 - Le Lion, la Sorcière Blanche et l’Armoire Magique » - 2005)

-          La Sorcière : Meryl Streep (« Into The Woods : Promenons-Nous dans les Bois » - 2014)

-          Cruella d’Enfer : Glenn Close (« 102 Dalmatiens » - 2000)

-          Cruella d’Enfer : Victoria Smurfit (« Once Upon a Time » - 2014-2018) 

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Les Héros :

Situé à chauche de la galerie, ils font face aux Méchants avant de s’affronter. Voici la liste des costumes que nous avons pu approcher dans cette partie :

-          Cendrillon (guenille) : Lily James (« Cendrillon » - 2015)

-          Fée Marraine : Helena Bonham Carter (« Cendrillon » - 2015)

-          Mme Qui, Mme Quidam et Mme Quiproquo : Mindy Kaling, Oprah Winfrey et Reese Witherspoon (« Un Raccourci dans le Temps » - 2018)

-          Belle : Emma Watson (« La Bellle et la Bête » - 2017)

-          Belle (Bal) : Emma Watson (« La Belle et la Bête » - 2017)

-          Le Prince : Richard Madden (« Cendrillon » - 2015)

-          Prince Edward : James Marsden (« Il Etait une Fois » - 2007)

-          Dastan : Jake Gyllenhaal (« Prince of Persia : Les Sables du Temps » - 2010)

-          Scott Calvin : Tim Allen (« Super Noël 3 : Méga Givré » - 2006)

-          Glinda : Michelle Williams (« Le Monde Fantastique d’Oz » - 2013)

-          Oscar Diggs : James Franco (« Le Monde Fantastique d’Oz » - 2013)

-          Benjamin Gates : Nicolas Cage (« Benjamin Gates et le Trésor des Templiers » - 2004)

-          Athena : Raffey Camomile Cassidy (« À la Poursuite de Demain » - 2015)

-          Mary Poppins : Emily Blunt (« Le Retour de Mary Poppins » - 2018)

-          Mary Poppins : Julie Andrews (« Mary Poppins » - 1964)

-          Mary Poppins (« Mary Poppins on Broadway » - 2006-2013)

-          Clara : Mackenzie Foy (« Casse-Noisette et les Quatre Royaumes » - 2018)

-          Holt Farrier : Colin Farrell (« Dumbo » - 2019)

-          Mére Gingembre : Helen Mirren (« Casse-Noisette et les Quatre Royaume » - 2018)

-          Max Medici : Danny DeVito (« Dumbo » - 2019)

-          Collette Merchant : Eva Green (« Dumbo » - 2019)

-          Jasmine : Naomi Scott (« Aladdin » - 2019)

-          Aladdin : Mena Massoud (« Aladdin » - 2019)   

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Spaces Between : 

Dans le dernier espace d’exposition se situant au centre, les costumes exposés étaient :

-          Maléfique : Angelina Jolie (« Maléfique » - 2014)

-          Capitaine Jack Sparrow : Johnny Depp (« Pirates des Caraïbes » - 2003-2017)

-          Le Temps : Sacha Baron Cohen (« Alice, De l’Autre Côté du Miroir » - 2016)

-          La Méchante Reine : Lana Parrilla (« Once Upon a Time » - 2014-2018)

-          Crochet : Colin O’Dongohue (« Once Upon a Time » - 2014-2018)

-          Elsa (« Frozen : The Broadway Musical » - 2018)

-          Gaston vs. La Bête : Luke Evans / Dan Stevens (« La Belle et la Bête » - 2017)

-          Le Loup vs. Le Petit Chaperon Rouge : Johnny Depp / Lilla Crawford (« Into The Woods : Promenons-Nous dans les Bois » - 2014)

-          La Reine Rouge vs. La Reine Blanche : Helena Bonham Carter / Anne Hathaway (« Alice au Pays des Merveilles » - 2010)

-          Balthazar Blake vs. Maxim Horvath : Nicolas Cage / Alfred Molina (« L’Apprenti Sorcier » - 2010)

-          Giselle vs. Narissa : Amy Adams / Susan Sarandon (« Il Etait une Fois » - 2007)

-          Dalmatien vs. Cruella : Glenn Close (« Les 101 Dalmatiens » - 1996)

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Cette exposition fut pour nous un véritable moment d’enchantement. Approcher ces pièces uniques réalisées par les plus grands designers d’Hollywood comme Colleen Atwood, Sandy Powell et Tony Walton, lauréats d'un Academy Award, ainsi que la lauréate d’un Emmy Award, Ellen Mirojnick et les nominés Eduardo Castro et Penny Roseom, est une expérience comme il en est rare pour un fan Disney, un privilège d’avoir pu admirer ce travail de passion, de dévouement et d'imagination, que nous ne sommes pas prêt d’oublier.

Seul déception, le fait de ne pas avoir de costumes de films plus anciens car en effet, la majeur partie de l’exposition n’était consacré qu’aux années 2010. Un peu dommage donc, mais nous n’avons tout de même pas boudé notre plaisir face à tant de splendeur.
Mais ce n’est pas fini, l’exposition se terminait avec deux pièces d’une beauté sans pareil, qui avaient également fait le déplacement spécialement pour les visiteurs de la D23 Expo : le bolide de Cruella d’Enfer utilisé dans la série « Once Upon a Time » et le magnifique carrosse de Cendrillon du film de 2015. Deux exemples parfaits de la façon dont les accessoires et les costumes se complètent.

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Cette année, les Walt Disney Archives avaient donc mit les petits plats dans les grands pour nous offrir ce merveilleux voyage à travers presque 50 ans de films Disney « live-action ».
Cette exposition nous aura fourni une preuve éclatante, que lorsqu’il s’agit d’histoires Disney, le style vestimentaire des personnages joue un rôle prépondérant et dramatique dans la création de la Magie ! 

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Pour en savoir +
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La plupart des costumes présentés lors de cette exposition figure dans « The Art of Disney Costuming: Heroes, Villains, and Spaces Between », un livre éblouissant paru en septembre chez Disney Editions. Le livre qui était proposé en avant-première lors de la D23 Expo, est à retrouver ici

21 juin 2019

X-Men : Dark Phoenix

 

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Dix-neuf après le début de leurs aventures sur grand écran, les X-Men sont de retour dans « X-Men : Dark Phoenix » le septième et ultime opus (si l’on ne compte pas les aventures de Wolverine et de Deadpool) qui marque la fin d’une saga certes populaire mais malheureusement aux épisodes très hétérogènes.  

Synopsis : Au cours d’une mission de sauvetage dans l’espace des plus périlleuses, Jean Grey est percutée par une force cosmique qui fait d’elle l’une des mutantes les plus puissantes de son espèce. Profondément perturbée, elle lutte contre ses démons intérieurs et déploie des pouvoirs qu’elle ne parvient plus à contrôler. Elle détruit alors les liens qui unissent les X-Men et menace la survie de notre planète…

En 2000, le genre super-héroïque revient en force dans les salles obscures grâce au réalisateur Bryan Singer qui donne vie aux héros des comic books « X-Men » créés en 1963 par  Stan Lee et Jack Kirby. Cet univers riche doté de personnages attachants devient très vite un phénomène auprès du public, si bien que le réalisateur lui offre un « X-Men 2 » en 2003. Surpassant le succès du premier opus, cette deuxième aventure offre un spectacle palpitant au public qui en redemande. Vœu exaucé en 2006 par Brett Ratner qui réalise ici le troisième volet « X-Men : L’Affrontement Final », qui est, et reste encore aujourd’hui le premier faux pas de la saga.
La franchise « X-Men » renaît en 2011 avec le très bon « X-Men : Le Commencement » par Matthew Vaughn, qui revient sur les origines de nos chers mutants. Retour gagnant pour la saga et retour aux sources pour Bryan Singer aux manettes de « X-Men : Days of Future Past » en 2014. Un épisode plus que convaincant mêlant les événements de la trilogie originelle et de la prélogie qui réconcilie l’univers de ces super-héros avec son public. Le cinéaste est de nouveau de retour en 2016 avec le catastrophique « X-Men : Apocalypse ».
C’est donc en 2019, que cette grande saga se termine de façon honorable avec « X-Men : Dark Phoenix » réalisé par Simon Kindberg, un long-métrage à la production compliquée qui marque la fin des mutants sous l’ère FOX.
Cet opus à la lourde tâche d’adapter l’arc du Phénix Noir, un chapitre clé dans l’histoire de la célèbre équipe de mutants écrit à la fin des années 70 par Chris Claremont et de faire oublier la version contée dans « X-Men : L’Affrontement Final » !

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Le script est sans doute l’un des points forts de ce long-métrage. En effet, il propose ici une histoire sobre, sans céder à cette surenchère comme il en est souvent légion dans ce genre de film que ce soit dans l’humour ou dans les scènes d’action. C’est donc un « X-Men » au ton beaucoup plus sérieux que nous offre ici Simon Kinberg qui traite ses personnages d’une façon bien plus réaliste et humaine que ses prédécesseurs, et cela fait du bien à voir !
Qui dit sobriété, ne veut pas forcément dire qu’il n’y a pas d’action, « X-Men : Dark Phoenix » sait aussi offrir du grand spectacle. On retiendra notamment la scène d’une mission de sauvetage périlleuse dans l’espace et le puissant final mettant en scène les mutants et chacune de leur capacités. Le spectateur en sera, à n’en pas douter, impressionné !
Prenant place dans les années 90, « X-Men : Dark Phoenix » clôture donc comme il se doit et avec respect cette chronologie, formant donc un lien entre la prélogie et la trilogie originale tout en dissimulant ici et là quelques petits clin-d ’œil pour les fans les plus fidèles avec le plus grand des sérieux et sans jamais tomber dans la facilité du fan service.

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Si de nombreux éléments du comic book semble manquant et certaines choses survolées comme par exemple la relation entre Jean et Mystique ou alors le passé commun qu’entretiennent les D'Bari avec le Phénix, cet opus ne pose véritablement pas de problèmes et offre une libre adaptation convaincante, préférant centrer son histoire sur le personnage de Jean Grey et son état psychologique instable.
C’est Sophie Turner qui, pour la deuxième fois à la lourde tâche d’interpréter le rôle de Jean Grey, possédée ici par une entité qu’elle ne contrôle pas.
Cependant à partir du moment où le personnage perd le contrôle, l’actrice tout en retenu et au jeu très limité, peine à exprimer ce mal être intérieur requis ici. Le spectateur, quant à lui, aura bien dû mal à s’attacher au personnage. 
Après avoir quitté son équipe pour la protéger, Jean pense avoir trouvé des réponses auprès de Vuk, un extraterrestre de la race D'Bari convoitant les pouvoirs du Phénix interprété par une nouvelle venue dans l’univers Marvel, l’actrice Jessica Chastain. Mystérieuse à souhait, on aurait cependant aimé que le personnage soit un peu plus développé.
Toute l’émotion de cet opus passe en réalité par le parfait duo Mc Avoy/Fassbender alias le Professeur X à la limite de la mégalomanie et Magnéto toujours aussi tourmenté. Leur talent respectif est ici mis en avant afin de permettre au public de ressentir toute l’intensité de l’opus.
Jennifer Lawrence reprend également son rôle de Mystique mais cette fois, même si son personnage est toujours aussi fort, l’actrice ne semble plus très impliquée dans la peau de la super-héroïne.
Quant au reste de l’équipe bien que présent à l’écran, ils sont relégués ici au second plan…
En revanche il est à noter que « X-Men : Dark Phoenix » voit l’arrivé de deux nouveaux personnages : Séléné (Kota Eberhardt) et Ariki (Andrew Stehlin). Leur présence ici n’étant aucunement justifié et leur temps de présence à l’écran ridicule, on aurait clairement préféré que le réalisateur s’attarde sur d’autres personnages plutôt que c’est deux-là !

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Dans la continuité de la saga, les effets spéciaux de « X-Men : Dark Phoenix » sont une nouvelle fois efficace et permettent aux spectateurs de s’immerger au beau milieu de l’action. Les effets visuels très détaillés que l’on peut admirer sur le corps de Jean Gray après avoir reçu ses pouvoirs cosmiques sont tout particulièrement incroyables.
Visiblement inspiré par cette histoire, Hans Zimmer a composé une belle partition à l’image de ce nouvel épisode : mélancolique et puissante ! Cependant on regrettera l’erreur du compositeur d’avoir purement et simplement supprimé le thème mythique de John Ottman présent depuis le début de la saga…

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Si « X-Men : Dark Phoenix » n’est pas la conclusion que l’on aurait voulu avoir, il faut reconnaître que malgré un scénario rempli de maladresses et un sévère problème de rythme, cet opus est un excellent divertissement traité avec sérieux et honnêteté envers son personnage phare.
Dix-neuf ans d’aventures plus tard, il est temps pour nous de quitter l’univers passionnant de ces mutants, et tant pis si ce dernier rendez-vous aurait pu être plus spectaculaire pour finir en beauté.
La fin d’une ère, le début d’une autre…

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