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Disney News
30 juillet 2021

Jungle Cruise : Notre Avis !

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En 2003, les studios Disney lançaient ce qui allait être leur plus grosse franchise cinématographique : la saga « Pirates des Caraïbes ». Produite par Jerry Bruckeimer, et inspirée de l’attraction phare des Parcs à Thème Disney, cette saga cumulera à elle seule plus de quatre milliard de dollars dans le monde.
Dix-huit ans plus tard, les studios Disney présentent « Jungle Cruise », un film d’aventure fun et divertissant, qui pourrait être le digne héritier des aventures de Jack Sparrow.

Synopsis :
Chercheuse intrépide, la doctoresse Lily Houghton quitte Londres pour l’Amérique du Sud à la recherche d’un remède miraculeux. Pour descendre le fleuve Amazone, elle engage Frank Wolff, un capitaine roublard aussi douteux que son vieux rafiot délabré, La Quila. Bien décidés à découvrir l’arbre séculaire dont les extraordinaires pouvoirs de guérison pourraient changer l'avenir de la médecine, tous deux se lancent dans une quête épique. L’improbable duo a priori mal assorti va dès lors faire équipe pour affronter d’innombrables dangers dissimulés sous la splendeur luxuriante de la forêt tropicale. Alors que les secrets de l’arbre perdu se révèlent peu à peu, les enjeux s’avèrent encore plus grands pour Lily et Frank. Ce n’est pas seulement leur destin qui est en jeu, mais celui de l’humanité tout entière…

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« Jungle Cruise » est le quatrième long-métrage issu d’une attraction des Parcs Disney après « Les Country Bears » (2002), « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl » (2003) et « Le Manoir Hanté et les 999 Fantômes » (2003).
L’attraction « Jungle Cruise » a vu le jour en 1955 dans le Parc Disneyland à Disneyland Resort en Californie. Comme son nom l’indique, l’expérience consiste en une expédition pleine d’humour et d’impertinence à bord de petites embarcations pilotées par un commandant de bord appelé skipper, qui entraîne le public au fil de quatre fleuves : le Nil en Afrique, l’Amazone en Amérique du Sud, l’Irrawaddy en Asie du Sud-Est et le Gange en Inde.
Sa popularité fut si grande qu’elle a été reprise au Magic Kingdom de Walt Disney World Resort en Floride, puis à Tokyo Disneyland en 1983. En 2005, Hong-Kong Disneyland accueille également la célèbre attraction dans une version modifiée, qui porte le nom de « Jungle River Cruise ».
Lorsque « Jungle Cruise » a été inaugurée, le ton de l’attraction était cependant plus sérieux qu’aujourd’hui. En effet, en 1962, Walt Disney demande à Marc Davis, dessinateur, animateur et imagineer de faire le tour du parc et de voir les améliorations à y apporter, celui-ci note que « Jungle Cruise » manque d'humour et est alors chargé d'y remédier.
Au fur et à mesure des années, le cours de la rivière a changé et de nouveaux éléments y ont été progressivement ajoutés, comme le bassin des éléphants, les gorilles dans le camp de safari, une nouvelle scène avec des piranhas, ou encore plus récemment avec la refonte complète de l’attraction et de sa storyline. 

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Le film réalisé par Jaume Collet-Serra reprend donc le principe de l’attraction, en faisant se déroulé l’aventure sur un bateau voyageant sur le fleuve Amazone, tout en ajoutant une bonne poignée de mystère. Les fans qui ont eu la chance de voyager dans les Parcs Disney à travers le monde, seront comblés par les nombreux clins d’œil qui y sont proposés, et retrouveront l’humour propre à l’attraction. On pourra notamment citer la scène introduisant le personnage du skipper Frank interprété par Dwayne Johnson, qui à elle seule, est un bel hommage à l’œuvre de Walt Disney et de ses ingénieurs.
En revanche, l’autre partie du public se retrouvera face à un film au scénario convenu qui n’arrivera pas à ou peu à le surprendre, surtout lorsqu’il présente quelques similitudes avec la saga « Pirates des Caraïbes ». En effet, « Jungle Cruise » n’hésite pas à reprendre les codes de la série de films à succès, quitte à nous refaire le coup de la malédiction à conjurer. Jaume Collet-Serra nous propose dès lors un long-métrage certes très divertissant qui arrive à proposer quelques bonnes idées en termes de retournements de situation, mais qui n’arrive pas à trouver sa propre identité.
Ceci dit, il faut reconnaître que « Jungle Cruise » reste tout de même un bon film d’aventure, une invitation au voyage rempli d’exotisme comme les films Disney d’antan.

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Le grand atout de « Jungle Cruise » est sans aucun doute son casting. Dwayne Johnson interprète le capitaine Frank Wolff, qui est à la tête de la Jungle Navigation Company, et qui ne manque ni de charme ni d’humour, mais n’oublie jamais où est son intérêt. Il passe son temps à promener de malheureux touristes dans des croisières assez spéciales sur le fleuve Amazone. Ils n’y apprendront pas grand-chose de vrai, mais ils s’en souviendront longtemps.
Dwayne Johnson incarne ici un héros au grand cœur, qui saura toucher le cœur du public aussi bien dans les scènes d’action que dans les moments plus dramatiques.
Emily Blunt est le Dr Lily Houghton, une scientifique et une exploratrice britannique à la personnalité très affirmée, aussi brillante qu’intrépide. Motivée non seulement par ses idéaux, mais également par un désir brûlant de faire ses preuves, cette jeune femme indépendante et libre est une force avec laquelle il faut compter.
Comme d’habitude, Emily Blunt délivre une prestation à la pointe de la perfection en interprétant un personnage du début du XXème siècle doté d’une personnalité moderne. Ici point de jeune fille en détresse, Lily Houghton se révèle être indépendante avec un petit côté leader bienvenu.
La complicité du duo Blunt/Johnson transperce l’écran pour le plus grand bonheur du public et cela fonctionne plutôt très bien.

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Du coté des personnages secondaires, nous retrouvons également d’excellents protagonistes tels que :
MacGregor interprété par Jack Whitehall le frère de Lily. Cet homme élégant apprécie le raffinement et même au beau milieu de la forêt tropicale ne renonce ni à une tenue impeccable, ni à la haute gastronomie, ni à une existence douillette. Si le personnage s’avère plutôt attachant et crédible, la tentative, qui est une bonne idée en soit, des studios Disney d’en faire un personnage gay est clairement raté. Le sujet étant traité de façon trop peu subtile, on est en droit de se demander pourquoi cela est spécifier de la sorte, tant son orientation sexuel n’apporte strictement rien de plus au récit…
L’acteur Edgar Ramirez est le capitaine Aguirre, redoutable chef d’une bande de soldats et d’assassins. Ces hommes maudits, experts dans l’art de la guerre, sont mus par une soif de vengeance personnelle, ce qui les rend encore plus dangereux pour Frank et Lily. L’antagoniste du film est assez convaincant, prêt à tout pour parvenir à ses fins.
Enfin, Jesse Plemons joue le prince Joachim, l’autre méchant du film qui réussit l’exploit d’être à la fois original, drôle et sympathique tout en continuant à répandre la peur. Le prince Joachim est un jeune commandant à la fois riche et compétent qui dispose de tout un arsenal d’armes militaires. Avide de pouvoir et de gloire, il convoite lui aussi la merveille recherchée par Lily et Frank.

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On pourra également reprocher à « Jungle Cruise » d’avoir abusé du fond vert, ses effets spéciaux n’étant pas toujours à la hauteur de ce que l’on pourrait en attendre. Évidemment, nous ne nions pas que pour ce genre de production, le fond vert est un passage obligé mais quelques décors naturels en plus, n’aurait pas fait de mal, surtout que le contexte s’y prêtait parfaitement.
Pour ce qui est de la partition musicale, James Newton Howard nous offre des morceaux certes sympathiques, mais ne propose pas véritablement de thème fort que l’on retient une fois sortie de la salle.

Retrouvant l’esprit des films d’aventure d’antan, « Jungle Cruise » s’avère être un excellent film estival à partager en famille. Malgré son absence flagrante de prises de risques, son casting d’acteurs attachant, son humour loufoque tout droit sortie de l’attraction des Parcs Disney, ainsi que ses scènes d’action spectaculaire feront vivre aux spectateurs un bon moment. Etes-vous prêts à découvrir les merveilles de l’Amazone ?  

 

22 juillet 2021

« Black Widow » : Notre Avis !

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Prévu à l’origine pour le printemps  2020, la sortie de « Black Widow » se voit plusieurs fois reporter suite à la pandémie de COVID-19 obligeant les salles de cinéma du monde entier à fermer leurs portes pendant plusieurs mois.
Après un an et demi d’absence, les studios Marvel sont enfin de retour dans les salles avec une nouvelle production « Black Widow », ouvrant la Phase 4 de leur immense univers partagé : le désormais célèbre Marvel Cinematic Universe.
Si le spectateur retrouvera avec plaisir l’héroïne disparue dans « Avengers : Endagame », il pourra néanmoins s’interroger sur la légitimité de cette œuvre revenant sur des événements de la Phase 3, et qui vient donc casser la sacro-sainte chronologie de la Maison des Idées.

Synopsis :
Natasha Romanoff, alias Black Widow, voit resurgir la part la plus sombre de son passé pour faire face à une redoutable conspiration liée à sa vie d’autrefois.
Poursuivie par une force qui ne reculera devant rien pour l’abattre, Natasha doit renouer avec ses activités d’espionne et avec des liens qui furent brisés, bien avant qu’elle ne rejoigne les Avengers.

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Natascha Romanoff alias Black Widow a été créée en 1964 par le scénariste Stan Lee et les artistes Don Rico et Don Heck. Elle est d'abord apparue comme l'ennemie d'Iron Man dans le comic book Tales of Suspense #52, mais se reconvertira plus tard en super-héroïne.
Introduite au cinéma dans « Iron Man 2 » de Jon Favreau en 2010, Black Widow interprétée par Scarlett Johansson a d’abord servi de faire valoir pour les super-héros. Il faudra attendre 2014 et le film « Captain America : Le Soldat de l’Hiver » pour voir son rôle prendre de l’importance jusqu’à « Avengers : Endgame » où sa disparition aura surpris plus d’un spectateur. Seulement voilà, pendant 11 ans, le personnage a clairement souffert d’un cruel manque de développement (histoire, personnalité…) de la part des scénaristes.
Avec le film « Black Widow », les studios Marvel comble enfin ce manque en offrant des aventures digne de ce nom à ce personnage que le public aime tant.
Le long-métrage s’ouvre ainsi sur une sympathique scène d’introduction présentant les héroïnes enfants dans l’Amérique des années 80, puis le générique prend le relai pour nous faire brièvement découvrir leur passé et leur endoctrinement. Cependant, on regrettera que leurs années au sein de la chambre rouge ne soit pas plus explorées. 
En revanche si il y a un point à ne pas négliger c’est bien la réalisation de Cate Shortland, première femme à la tête d’une production Marvel, qui se révèle ici survitaminée, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et ce, grâce à des scènes d’action impressionnantes, des personnages attachants et des thèmes fédérateur tels que : la famille et le trafic d’êtres humains, en l’occurrence ici celui des femmes. 

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Malgré une action menée tambour battant, « Black Widow » arrive intelligence à développer et approfondir ces personnages, les rendant terriblement attachants.
Scarlett Johansson incarne avec brio l’héroïne que l’on connaît. Une performance de qualité, qui crève l'écran et met un parfait point final à la carrière de cette première version cinématographique de Black Widow.
Nouvelle venue dans l’écurie Marvel, Yelena Belova, la sœur de Natasha Romanoff interprétée par Florence Pugh est un bel atout pour le film, tant sa prestation est convaincante. On a déjà hâte de la retrouver dans de futures productions de la Maison des Idées afin de voir l’évolution du personnage.
Nous retiendrons également le duo d’espions russes formé par Melina Vostokoff et Alexei Shostakov, interprété respectivement par Rachel Weisz et David Harbour, qui apportent l’aspect comique de l’opus.
Du côté des méchants, Dreykov joué par Ray Winstone est une réelle déception. Souffrant d’un charisme quasi inexistant, on lui déplorera également des motivations manquant profondément d’originalité, ce qui aura pour conséquence de le décrédibiliser auprès des spectateurs.
Enfin, on aurait espéré un peu plus de profondeur du côté de Taskmaster, mais à notre plus grande déception, il n’en est rien… Même si ses scénes de combats sont efficaces et que son identité secrète ne sera dévoilé qu’à la toute fin du long-métrage, il faut quand même souligner qu’il ne sert pas à grand-chose, si ce n’est juste qu’un simple obstacle entre Natasha et Dreykov.

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Comme dans toutes productions Marvel, « Black Widow » est truffé de scénes d’action toutes plus incroyables les unes que les autres. Explosions, courses poursuites, les spectateurs en prendront littéralement plein les yeux !
Trop ? En effet « Black Widow » souffre d’un déséquilibre scénaristique flagrant qui préfère miser sur l’action plutôt que de développer la backstory de l’héroïne. Un film d’espionage à la hauteur d’un « Captain America : Le Soldat de l’Hiver » aurait certainement mieux fonctionné, surtout vu le contexte dans lequel évolue l’héroïne.
On regrettera également la sortie trop tardive de cet opus qui arrive après les événements de « Avengers : Endgame » et qui, finalement, n’apporte que peu d’enjeu pour la suite du MCU.
En revanche, comme toutes productions Marvel qui se respecte, la scène post-générique réserve son lot de surprises. Mais malheureusement le public qui n’est pas abonné à Disney+ ne comprendra pas ce que cela raconte. En gros cette scène fait le lien entre la série « Falcon et le Soldat de l’Hiver », « Black Widow » et la future série « Hawkeye ».
Pour ce qui est de la bande-originale, le compositeur Alexandre Desplat n’arrive pas à proposer un thème fort, propre à l’héroïne, signant alors une partition musicale décevante.

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Ni bon ni mauvais, « Black Widow » ouvre cette quatrième phase en demi-teinte. Si cela s’avère un plaisir de retrouver cette héroïne souvent mise à l’écart dans les précédents opus de la saga des studios Marvel, il faut tout de même reconnaître qu’elle aurait mérité un film solo un peu plus tôt.
Visuellement impressionnant grâce à ses nombreuses scénes d’action magnifiées par des effets spéciaux spectaculaires, « Black Widow » reste un excellent divertissement, certes assez convenu mais qui permet d’introduire de nouveaux personnages (surtout un) que l’on a déjà hâte de revoir !


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